Mardi 28 novembre, Quito – Lyon
Levée à 7h30, petit-déjeuner parfait, les bagages sont prêts, l’avion est à 15h et il faut laisser notre chambre au plus tard à 11h, donc nous profitons de 2h de temps libre pour aller faire les dernières emplettes et voir encore la vie des Équatoriens.
Il est l’heure de prendre le taxi pour l’aéroport, on embrasse notre fille avec nostalgie et nous partons.
A l’aéroport après l’enregistrement des bagages, on va manger un peu en attendant. Il est l’heure de passer au contrôle, je passe la première et madame la police me demande de vider mon sac à dos, je m’exécute, Maurice passe derrière moi et me lance à la cantonade « et bien moi aussi, je suis fouillé », je lui souris et je le vois suivre le policier dans les bureaux derrière. Pour moi, c’est tout OK, elle n’a rien trouvé d’illicite, OUF !!!
Je m’assois un peu en retrait pour ranger correctement mon sac à dos et en attendant Maurice qui lui est toujours derrière. Une fois tout rangé, je commence à trouver le temps long, je me demande ce qui peut bien mettre autant de temps pour faire son sac à dos surtout que Maurice à prit nos chaussures de marche pour faire de la place dans la valise. Le temps passe et toujours pas de Maurice à l’horizon. L’inquiétude commence à venir de plus en plus.
Et si quelqu’un avait mis dans le sac à dos ou dans une de ses poches quelque chose interdite. Je commence vraiment à me faire un film, ils vont me le garder, je ne vais pas pouvoir rentrer en France, etc.
Tout à coup le voilà, OUF !!! Il a été fouillé, questionné, la totale quoi, mais il l’a relâché, c’est l’essentiel, car autant dire que les flics Équatoriens ne sont pas tendres !!! Je dirais même mieux, ils font flipper.
Départ pour Quito-Panama sans encombre, à notre arrivée à Panama, nous avons juste le temps de traverser le hall et déjà, il faut faire la queue pour une autre fouille, décidément !!!
Maurice passe sans problème, à mon tour, je passe au scanner impeccable quand tout à coup la dame qui s’occupe de regarder les bagages demande à son collègue de vérifier mon sac à dos plus profondément, il y a trois briquets. Elle est forte la dame, même moi, je ne savais pas que j’avais trois briquets, je pense, elle est nouvelle et elle veut prouver à son chef qu’elle est imbattable.
Son collègue me demande de sortir les briquets, je cherche dans la poche avant et en trouve un, je me dis, c’est bon, elle a gagné, non, elle lui dit, il y en a trois. Il vide mon sac à dos et trouve un deuxième briquet, yes, elle a presque gagné parce que le troisième, il n’y est pas, NA !!!
Mais ces gens-là sont têtus et elle sort de son poste pour fouiller elle-même mon sac à dos, elle ressort tout et ne trouve toujours rien, tout d’un coup une idée me vient et s’il était dans ma poche d’anorak plié en tout petit, je la mets sur la piste et après avoir fait toutes les poches minutieusement elle en ressort un petit briquet qui fait partie de ma collection et qui en plus est de Lyon.
Je ne voudrais pas exagérer, mais un peu, quand même, quand elle a trouvé le troisième briquet, elle l’a soulevé pour faire voir à ses collègues qu’elle avait raison, j’ai cru revoir à ce moment-là un bout du film de Sylvester Stallone « Rocky Balboa » quand celui-ci arrive en haut des escaliers et saute de joie, « Elle y est arrivée !!! ».
Une fois qu’elle a trouvé mes TROIS briquets, je croyais qu’elle allait me les rendre, mais non, elle les a gardés et n’a jamais voulu me rendre au moins mon briquet collector. Ce n’est pas grave, l’essentiel, c’est qu’elle a trouvé les trois briquets, ça prouve que rien ne peut passer qui pourrait mettre les gens en danger.
Une fois fini, il n’y a plus de place dans la salle, on s’assoit sur la moquette et on fait un Selfie.
L’avion part, le voyage se passe très bien, nous arrivons à Lyon où nous attends notre fille aînée avec notre dernier petit-fils de 7 mois, Robin. Il fait froid, mais ce n’est pas grave, il fait bon revenir auprès des siens.