2019 Costa Rica le retour

Itinéraire des 22 jours

Jeudi 14 novembre 2019, départ de Lyon pour San José.

En mars 2016, au retour du Costa Rica, je m’étais dis, je reviendrai pour mes 60 ans et je tiens ma promesse.

Ce pays est tellement beau et chaleureux qu’il fallait y retourner pour visiter d’autres endroits.

Nous voilà parti pour 3 semaines (il faut bien ça!) 😜

Lever à 6h00, tout est prêt, juste faire un tour pour ne rien oublier. 7h30, départ pour prendre le train pour Paris. Le train à 5mn de retard, rien de bien méchant. Bien installés, nous partons, une demi-heure plus tard Maurice reçoit un Sms d’Air France, l’avion a du retard, il est prévu à 16h45 au lieu de 13h40!!! 3 minutes plus tard un autre Sms, il décollera qu’à 19h00😱. On aurait pu dormir plus longtemps 😤.

Nous voilà à l’aéroport et il est 11h30, il faut attendre 7h30😩.

Aéroport Charles de Gaules

Après avoir arpenté en long et en large l’aéroport on s’installe et on attend patiemment que le temps passe.

Enfin notre avion est annoncé, tout le monde se lève et on attend encore et encore.

Nous voici installés, mais le sort s’acharne, ma télé ne fonctionne pas😩 le trajet va être long…

Enfin installé

On devait arriver à 23h50 et le commandant de bord nous annonce avoir récupéré 1h, chic, je rêve d’aller me coucher 😤 on prend nos bagages qui arrivent dans les derniers bien entendu 🙄.

Bienvenue au Costa Rica

A la sortie notre chauffeur nous attend pour nous amener à l’hôtel et coïncidence c’est le même qui était venu nous chercher il y a 3 ans.

img_2801

Il nous demande de patienter un peu il attend 4 autres personnes qui vont dans le même hôtel. On attend patiemment, en voilà 2 qui arrivent mais leurs amis ont perdu 1 valise et font le nécessaire pour la récupérer demain.

Il est minuit vingt quand les voilà enfin 🙃.

On part de l’aéroport et 20 minutes plus tard on arrive à destination.

Le temps de mettre au point l’heure du petit déjeuner et le briefing avec le réseau solidaire tout Costa Rica et hop au lit, il est 1h15 et il faut se réveiller à 6h00.

Vendredi 15 novembre, départ pour Tortuguero

Comme prévu le réveil sonne à 6h mais les oiseaux m’ont réveillé bien avant. Il fait soleil et déjà chaud. Un bon petit déjeuner et Sylvain de tout Costa Rica est là pour le briefing. Il nous indique les choses à faire et ne pas faire, entre temps notre voiture est là.

Le temps d’un autre petit café et on part pour Tortuguero. On doit prendre le bateau de 13h mais c’est trop tard, se n’est pas grave, on prendra celui de 16h00.

On prend le temps de manger dans un soda et on repart. Tout le long des bananeraies à perte de vue et

les installations modernes pour les transporter.

Arrivés à l’embarquement, on nous demande dans quelle hôtel nous allons et hop, une jeune fille est là avec sa pancarte avec notre nom.

1h15 de bateau et on arrive à destination, notre guide pour notre balade du lendemain est là et nous attend pour nous amener à notre hôtel. Il s’appelle Adolfo et nous demande d’être à 6h00 à l’embarcadère ou on fera la visite des mangroves et surtout des animaux sauvages.

Un petit tour dans la seule avenue de Tortuguero, il est 19h00 et on est tellement fatigués qu’on mange pour aller vite se coucher, le réveil est à 5h00😩.

Samedi 16 novembre, Tortuguero

Après une nuit presque blanche à cause des aboiements des chiens, les passants dans la rue qui parlent fort et la grosse pluie qui est tombée par intermittence sur le toit en tôle, on se lève à 5h pour boire un café et rejoindre Adolfo pour une balade sur la rivière de Tortuguero.

Il est 6h et habillé de nos K-way on s’installe dans une barque avec 8 autres français.

La pluie tombe doucement. On n’a pas fait 50 mètres que la pluie redouble de puissance 😩 on range les appareils photos, on ne va pas courir le risque de les abîmer.

Pas un animal à l’horizon, ils ne sont pas aussi fous que nous, eux, ils sont à l’abri😜 Pendant 1h30 la pluie n’a pas cessé de tomber, on en rit jaune car on est trempés, j’ai les doigts tous fripés, je ne vois plus rien avec mes lunettes, je ne regarde plus, j’attends que le tour se finisse.

Au bout de 1h30, le ciel se dégage et on peut enfin voir des caïmans, des iguanes, des hérons, des singes araignées.

La balade se termine, on rentre à l’hôtel pour mettre des affaires sèches et prendre un bon petit déjeuner.

Ensuite une belle balade sur la plage des Caraïbes et on revient en traversant les petites maisons colorées. En France, on appellerait ça un bidonville, ici, c’est là où habite la plupart des Costaricains.

Il est 13h00 mais trop tôt pour manger, le petit déjeuner était conséquent, la fatigue se fait ressentir, on décide d’aller se poser un moment avant de manger un bout et aller visiter le parc national à pied.

Après s’être un peu assoupi, on part visiter le parc national, seulement avec la grosse pluie de cette nuit et de ce matin, le chemin est très boueux. Au bout de 50 mètres on décide de faire demi-tour.

Sur un arbre un iguane !!! Drôle d’endroit !!!

On n’a toujours pas mangé, on se décide à prendre un jus de mangue pressé et ensuite une coco, on mangera mieux ce soir.

Un drôle de bruit m’intrigue et tout d’un j’aperçois un toucan qui se pose sur une branche, il est trop beau.

On repart à notre hôtel, Adolfo vient nous chercher à 18h30 pour notre visite nocturne, chauve-souris, serpents et grenouilles au programme et après un petit tour sur la plage et peut-être que nous verrons des bébés tortues partir dans la mer.

Départ pour la visite nocturne, Adolfo nous amène par la plage au cas où nous pourrions voir des tortues partir à la mer. Il fait très noir et seul lui a une lampe rouge, la seule couleur autorisée pour les tortues, pourquoi je ne sais pas. On voit bien l’emplacement des nids mais pas de tortue qui veuille sortir 😩 on rentre donc dans le parc pour voir les grenouilles, serpents et autres bébêtes. On marche dans la jungle, la moindre feuille qui nous touche nous fait sursauter et pourtant si Adolfo nous amène dans cet endroit il sait que l’on ne risque rien mais quand même 😱.

Un bruit, une branche qui bouge, il éclaire la zone tout en haut de l’arbre, il nous montre deux petits yeux, c’est un rapace. Plus tard, un autre bruit, cette fois ci c’est un raton laveur qui mange des cocos et ça en fait tomber d’autres pas loin de nous. Dans la nuit une coco qui tombe ça fait un fracas 😱. On continue et toujours pas de grenouille au yeux rouges, dommage, donc Adolfo repart vers la plage pour revenir et encore essayer de voir si des tortues naissent.

À un moment on en trouve une qui bouge un peu mais il nous dit qu’il n’y a plus rien à faire, je suis dépitée, j’aurais tellement voulu la sauver. Un peu plus loin, une autre mais cette fois Adolfo dit que peut-être s’il arrive à la réchauffer d’ici la mer ça pourrait marcher. Il prend la tortue dans sa main et lui souffle dessus tout en marchant vers l’eau, à 5 mètres il la pose sur le sable et mets sa lumière rouge en direction de l’eau, elle suit la lumière au début très doucement mais sent que l’eau n’ai pas loin, la liberté est au bout de l’effort et elle arrive à rentrer dans l’eau. Nous sommes aux anges, on n’a pas vu grand-chose ce soir mais tant pis on a sauvé un bébé tortue, c’est mieux que tout.

On rentre fatigué mais content 😀, demain on part pour Cahuita, la ville jamaïcaine.

Dimanche 17 novembre, Tortuguero – Cahuita

Après une nuit un peu plus tranquille que la veille, on se prépare à prendre le bateau du retour, la prochaine étape est la ville de Cahuita, une ville au allure de la jamaïcaine, il faudra 3h30 pour y aller donc on part tôt.

La route se fait sans encombre et nous voilà à Cahuita, effectivement, dès que tu arrives tu es presque en Jamaïque, les gens son tipés, avec des tresses style Bob Marley.

On arrive à notre hôtel, très sympa, il n’y a que des français, d’ailleurs j’ai remarqué qu’il y avait beaucoup de français dans le pays.

Une fois installés, on part visiter le coin, histoire de voir où manger ce soir.

C’est décidé on mange au bord de plage.

Demain on part visiter le parc national, 8 km, mais on va voir pleins d’animaux.

Lundi 18 novembre, Cahuita

Le restaurant au bord de mer fait à manger que de 11h à 18h, donc on part ailleurs manger, en apéro un mojito 🤗 une fois n’est pas coutume.

Couché à 21h00, la journée a été longue et avec le trajet un peu fatigant, si l’on veut faire demain le parc national de 8 km, il faut se reposer.

A 5h du matin on se réveille, les oiseaux et les singes hurleurs nous ont bien aidés. Il faut attendre 7h pour le petit déjeuner mais quel petit déjeuner, une assiette de fruits, une assiette avec un mini croissant, 3 pancakes, un gâteau sec et un autre avec de la chantilly dessus, le tout avec un café et un verre de jus d’orange, du sirop d’érable et de la confiture. Ça valait le coup d’attendre😜.

Une fois fini notre festin, on part pour le parc national, 8 km dans la forêt à essayer de trouver des animaux. Le mieux serait de prendre un guide mais il ne fait pas le parcours entier et en plus on a envie de trouver par nous- mêmes.

Dès notre arrivée, un attroupement de singes hurleurs, ça commence bien, plus loin, un paresseux, des singes capucins, des ratons laveur, des oiseaux etc…

On longe par moment le bord de plage, c’est superbe.

Une pancarte nous annonce que nous sommes à 3km de l’arrivée, on est fatigués et on ne voit pas le bout du parc😩

Enfin c’est bon on y est, un bar restaurant au bout et comble du bonheur : tenu par des français. On discute en buvant une bonne bière fraîche en attendant l’heure du bus, ils nous disent que le parc fait plus 10km que 8, on s’en serait douté 😩.

On rentre à l’hôtel, un peu beaucoup fatigués mais c’était vraiment bien cette balade.

Un peu de repos, forcé mais bienvenue, en effet notre voiture a un problème de frein et le loueur vient nous ramener une autre voiture.

Une fois le problème réglé, on part au bord de mer et en chemin on voit un attroupement de personnes, appareil photo à la main, des capucins s’amusent sur un arbre, plus loin, pareil, là c’est un paresseux qui mange.

Il est l’heure d’aller manger, ce soir c’est crêpes et banana split.

Il est temps de rentrer, demain sera encore une belle journée bien remplie.

Mardi 19 novembre, Cahuita

Après une grosse bonne nuit, 20h00 à 5h00 réveillés par les singes hurleurs, on attend patiemment 7h00 pour le bon petit déjeuner que nous prépare le patron.

À 8h30 on part pour la visite du refuge Jaguar center.

Les groupes sont fait par langues parlées, anglais, espagnoles et français, chic, on va tout comprendre.

Notre guide s’appelle Julien, il est jeune et bénévole dans ce refuge, d’ailleurs se sont tous des bénévoles, l’amour des animaux les attires. Il y en a qui font ça 15 jours, d’autres sont là depuis plus d’un an.

Dans ce refuge, que des animaux sauvages, des paresseux, des singes hurleurs, capucins et araignées, des biches, des serpents.

Tous ses animaux ont été blessés, ou abandonnés par leurs parents parce qu’ils avaient une malformation où autre, c’est aussi des personnes qui les ont trouvés et qui appellent le refuge pour qu’ils les récupèrent Il y a ceux qui peuvent être soignés et remis en liberté et ceux qui ne pourront jamais pouvoir vivre dans la nature et donc resteront jusqu’à la fin.

Julien nous fait visiter le refuge avec toutes les explications sur l’animal, on sent qu’il aime ce qu’il fait.

Après 2h de visite on repart, on a beaucoup aimé cette visite et surtout on comprend mieux le mode de vie de ces animaux.

On décide d’aller voir le refuge Vida Sylvestre à Manzanillo, le GPS nous amène au bout de 40 km de nationale ou de chemin de terre sur une route sans issue. On repart dans l’autre sens et on trouve le refuge de Manzanillo qui n’a que le nom de refuge, c’est tout simplement un parc national qui longe la mer des Caraïbes. On décide quand même de le visiter mais au bout de 1 km on est obligé de faire demi-tour, les pluies de la journée rendent impraticable le chemin.

Ce n’est pas grave, on aura quand même pu admirer de beaux paysages en bord de mer.

Il est temps de rentrer, ce soir nous allons manger chez les jeunes français qui tiennent un petit restaurant à la sortie du parc de Cahuita.

Et ensuite il sera temps de rentrer, demain sera encore une belle journée bien remplie.

Mercredi 20 novembre 2019, Cahuita, passage au Panama incognito !!!

Hier soir on est allé manger chez les jeunes français qui tiennent le restaurant à la sortie du parc de Cahuita. Julien est de l’Ain et sa compagne Angélika est Polonaise. Dès que nous sommes arrivés ils nous ont reconnus et on a commencé à discuter de leurs parcours. Ils ont fait le tour du monde et depuis 10 ans qu’ils se connaissent, ils ne font que voyager. Ils ont eu une opportunité au Costa Rica, la gérance du restaurant et ils se donnent 3 mois pour voir si ça marche. J’espère pour eux que ça marchera, ils sont volontaires et tellement charmants.

Julien nous propose un cocktail maison qui est très bon et Angelika nous prépare à manger, ce soir c’est gratin de chayotte poulet, n’étant pas très fan des chayottes, elle me propose de la ratatouille. On a mangé nos plats avec plaisir car Angélika est une très bonne cuisinière. Tout en mangeant on continue à discuter avec eux et nous dit que à quelques km d’ici il y a un petit village et que si on traverse la rivière dans sa largeur (100 mètres) nous sommes au Panama👀. On passe la frontière sans papier et en plus il y a un dutty free au milieu d’un champ de bananier.

Ça nous semble tellement irréel qu’on va voir ça de nos yeux.

Après une bonne glace, Angélika nous offre un digestif, il est temps de rentrer peut-être que demain soir on reviendra manger chez eux.

Si vous voulez voir leurs périples allez sur YouTube les voir nomades 2.0

Ce matin le petit déjeuner est toujours aussi copieux et bon, on décide d’aller voir un autre refuge de paresseux pas loin d’ici, sauf que là le guide parle en anglais et on ne comprend rien, heureusement hier on a eu les explications en français donc on admire les paresseux.

Après 1h de visite il est temps de faire un tour de barque sur la rivière et voir d’autres créatures, on a vu des lézards Basiliques alias Jésus christ parce qu’ils marchent sur l’eau, des iguanes et des oiseaux. Un peu déçu de ce refuge, j’ai préféré celui d’hier.

On part ensuite voir si l’on peut aller au Panama comme Julien nous a dit.

Arrivés au village, on gare la voiture et on voit une barque, on s’approche et on nous propose de monter et traverser pour aller au dutty free, on trouve ça irréel mais oui on va le faire, dans 1 minute on sera au Panama, c’est dingue 😜.

On en profite pour visiter le dutty free, on achète un paquet de gâteau et deux bières et on se retrouve assis sur les escaliers à goûter.

On reprend la barque, on retourne au Costa Rica 😂.

Sur la route du retour on visite une cascade et on retourne à l’hôtel, il fait chaud et j’ai envie de me baigner dans la mer des Caraïbes.

Une bonne baignade, l’eau est bonne. Couché sur le sable je vois des capucins faire des va et vient sur l’arbre à côté de nous, j’adore les regarder faire, ils sont trop mignons.

Un petit tour dans la ville, on se prend une glace en attendant le dîner.

Après une bonne douche, il est temps de partir manger, c’est décidé on retourne manger chez Julien et Angélika.

Jeudi 21 novembre 2019, Santa Cruz

Hier chez Julien et Angélika nous avons encore très bien mangé, des crevettes persillées en entrée et un burger pour Maurice et des empanadas pour moi, à nouveau ils nous ont offert le digestif et à nouveau nous avons parlé voyage. Il faut rentrer, demain on a 3h de route pour aller à Santa Cruz, c’est notre halte avant Manuel Antonio où il faudra encore 3h30.

Réveillé à 6h30, on prend notre dernier petit déjeuner à l’hôtel Buena Suerte.

La route est bonne mais il y a pleins de camions et il faut les doubler et ce n’est pas une mince affaire.

Encore quelques kilomètres avant l’arrivée et c’est le pire, la route est montagneuse et les camions sont là, dès que tu en double un, quelques mètres plus loin un autre.

On arrive enfin à l’hôtel, le chemin est en terre et cailloux, on se demande sur quoi on va tomber. L’hôtel est chic tout compte fait, on va à la réception et je tente un « vous parler français ? », elle me répond oui car je suis française, le top😜.

On prend possession de notre chambre, déjà une classe au-dessus de Cahuita et avec balcon.

On dépose nos valises et on repart, on va voir le volcan Turrialba qui se trouve à 20 km, 5km de bonne route et 15 de tape cul. Arrivés à 2 km de l’arrivée, une barrière nous empêche de continuer, un garde est là et nous explique que c’est fermé car le volcan peut se remettre en activité à tout moment 😱.

Le volcan Irazu est à 15 km, on décide d’y aller. On arrive à 3432 mètres d’altitude et le volcan apparaît. Il fait 1km de diamètre et tout autour on voit un paysage lunaire. Un lac acide au milieu, c’est splendide. C’est le plus haut volcan du Costa Rica.

On reprend la route et retournons à notre hôtel, on se décide à manger sur place et on ne regrette pas, c’est très bon.

Il est temps de se coucher, demain une autre belle journée nous attend.

Vendredi 22 novembre 2019, Manuel Antonio

Après une bonne nuit, 20h00-6h00😀 on prend notre petit déjeuner qui est très bon mais pas autant qu’à l’hôtel Buena Suerte.

On part à 7h30, on a 200 km à faire donc le GPS nous indique 2h30, on part et on espère arriver vers 11h00 à Manuel Antonio.

On passe dans l’ancienne capitale Cartago ou il y a une très belle basilique « basilica de nuestra sefiora de los ángeles »

On repart vite, c’est une grande ville et la circulation est dense.

Mais oui bien sûr 11h00, il va falloir rajouter 3h, pour notre parcours parce que c’était sans compter sur les travaux et aussi les camions, ces satanés camions, tous plus gros les uns que les autres, des vrais camions américains. En plus tu essayes de vite les doubler pour éviter de respirer les gaz d’échappement, parce qu’ils ne sont pas du tout écologiques🙃

On a quand même traversé la cordillère des Andes des Caraïbes au Pacifique en franchissant des cols à plus de 3300 mètres d’altitude avec des paysages superbes certes, mais ce n’est pas qu’une partie de plaisir. On passe de 28 degrés à 14, puis à nouveau 30 et 14 et enfin 31 degrés 😀.

Pour la petite histoire, partout il y a des pancartes, il est interdit de fumer, le Costa Rica veut être écologique, donc pas de cigarettes, les parcs nationaux sont très protégés, des poubelles de tri sont un peu partout. Par contre, les véhicules gros comme petits sont au diesel pour la plupart, si tu veux discuter avec un pote tu n’éteins pas le moteur le temps de la discussion. L’autre jour on mangeait en terrasse et un gars s’arrête à côté de nous, demande au patron ce qu’il pourrait manger, il commande et attend que l’on vienne lui servir avec le moteur en marche et nous on avalait le carbone 😩.

Voilà c’était juste un coup de gueule😜 et ceux qui me connaissent comprendront pourquoi 😤.

Donc, on arrive à 14h00 à Manuel Antonio, on voulait revenir ici car on avait adoré le parc et ses animaux sauvages et on espère en voir autant et puis surtout la plage Manuel Antonio, l’une des plus belles plages au sable blanc, mais ça c’est demain.

On prend possession de notre hôtel le Millenium hôtel, très chic, sol en marbre, 2 grands lits, d’ailleurs ce soir chacun le sien😀.

A 30 mètres l’entrée du parc, à 100, une plage.

On prend nos billets pour demain car le nombre de personnes autorisées à rentrer dans le parc est limité, donc pour être sûr, on les prend ce soir, ensuite une balade à la plage, elle est immense et très jolie.

L’eau est super bonne et je me baigne 😀, il ne faut pas aller trop loin, il y a du courant et en plus les vagues ne sont pas très grosses mais alors elles te déménagent😱.

Un petit peu de bronzette enfin pour moi ce sera un petit coup de soleil 🥵.

J’entends au loin des petits cris d’oiseaux que je connais, je m’approche et je vois des perruches vertes.

On attend le coucher du soleil, il est 16h30, normalement dans très peu de temps il devrait se coucher sauf que derrière nous des gros nuages noirs arrivent et qu’un nuage vient se mettre devant le soleil qui allait se coucher, bon, on reviendra demain, on rentre prendre une bonne douche et se poser un peu avant d’aller manger des pâtes à la bolognaise Au restaurant d’à côté.

Demain il faut se lever tôt si l’on veut voir beaucoup d’animaux car plus c’est tard plus il y a du monde et ils se cachent.

Il est temps de se coucher, demain une autre belle journée nous attend

Samedi 23 novembre 2019, Manuel Antonio

Cette nuit, la pluie est tombée en trombe, réveillée à 2h00, je me disais, est-ce qu’on va pouvoir visiter le parc ce matin !!! Je me rendors et à 6h00 quand je me réveille la pluie a cessé et tant mieux. Le temps est gris mais il fait chaud et ce n’est pas plus mal, le parc avec le soleil c’est l’enfer.

On part prendre notre petit déjeuner au restaurant où on a mangé hier soir. Bon mais sans plus, par contre il y avait un groupe de français qui la veille faisait un trail et on a mis 15 ans à se faire servir.

On se prépare pour aller au parc, il est 8h15 et le monde arrive. On se fait interpeller pour prendre un guide, on n’en prend pas, c’est ou en espagnol ou en anglais donc on va s’en passer.

On décide de commencer par le bord de plage, des iguanes finissent leur nuit, plus loin des guayabons, c’est moche 😀. On s’arrête pour admirer les belles plages où à cette heure-ci elles sont encore vides.

On prend le chemin qui nous amène à la Punta cathédrale, il faut monter des escaliers et encore et encore, on en voit plus la fin, de temps en temps un coin pour admirer l’océan.

Arrivés à la pointe, j’ai cherché la cathédrale, je ne l’ai pas vue😤.

On continue notre route, des capucins font les zouaves, puis des singes hurleurs, des singes titi et encore des capucins, il y en a partout des capucins, prêts à venir vous voler dans le sac s’ils sentent qu’il y a quelque chose à manger.

Je ne sais pas à combien de kilomètres nous en sommes mais déjà pas mal, il y a une cafétéria, un soda et un croissant pour nous requinquer.

On repart pour un autre chemin et on est toujours aussi émerveillés, il n’y a pas à dire, la faune et la flore au Costa Rica c’est trop beau.

Après 12 kilomètres et 5 h de marche on sort du parc, une bonne bière bien fraîche assis sur notre balcon histoire de se poser.

Il y a une piscine à l’hôtel donc on va se baigner, on a tellement chaud qu’elle me parait fraîche mais non elle est bonne, on se fait sécher sur les transats, on s’endormirait presque.

A 16h00 on part à la plage, hier on n’a pas pu voir le coucher du soleil, on espère bien le voir ce soir. On se promène sur la plage et j’en profite pour prendre en photo les perruches que j’avais vu la veille et d’autres espèces.

Le coucher du soleil est splendide même si au dernier moment des nuages viennent s’en mêler.

Après dix mille photos du coucher de soleil on rentre prendre une douche et ensuite partir manger, ce soir on va manger ailleurs, au Costa Linda, on se prend tout d’abord un mojito et ensuite bifteck et frites.

Il est temps de se coucher, demain une autre belle journée nous attend.

Dimanche 24 novembre 2019, Cabuya

Ce matin on part pour Cabuya dans le Guanacaste mais avant on a plein de choses à faire.

On se lève à 6h pour déjeuner, une fois les valises dans la voiture on part pour le parc national de Carara où les aras rouges nous attendent.

La route est bonne et on arrive au bout de 1h30 au parc, bien entendu on ne prend pas de guide. On prend le premier sentier qui fait 1km200, on regarde en haut, en bas afin d’essayer de voir des tarentules, des serpents où des grenouilles. On rencontre des personnes qui ont pris un guide, ils sont tous à regarder un point précis et à prendre des photos, on attend qu’ils partent et on regarde à notre tour, on ne voit rien 😩 on fait pareil plus loin, pareil, bon ok on passe devant on cherche par nous-même.

Au loin on entend les aras, c’est déjà bien, on va finir par les trouver, entre temps on aperçoit des oiseaux, mais ils sont malins ils sont dans les feuillages et impossible à photographier.

Bon puisque personne ne veut se faire prendre en photo je me rabats sur des gros champignons qui ne sont sûrement pas comestibles.

Il ne finit jamais ce sentier et toujours pas d’ara, d’ailleurs on ne les entend plus, bizarre 🙃.

On marche encore et encore et rien, ça fait 2h30 qu’on marche et rien à l’horizon, sauf que notre bateau pour aller à Cabuya est à 14h30 et qu’il nous faut encore 1h30 de voiture.

C’est très déçu que l’on part du parc, on n’aura pas vu les aras.

Sur la route, le pont de Tarcoles, dans la rivière en dessous se prélasse des crocodiles et pas des petits. On s’arrête pour les voir et ensuite on boit un coup de frais avant de reprendre la route.

On arrive à l’embarquement, il fait une chaleur horrible.

Il est 14h30 le bateau part et 1h15 de voyage, on en profite pour se reposer en admirant les pélicans qui plongent dans l’eau pour attraper du poisson.

Arrivés à Narunjo, il nous reste 1h30 de route et quelle route, que de la terre et cailloux et ça pendant 30 km. J’ai le dos en compote, vivement qu’on arrive, on est poisseux et plein de poussière.

Enfin on arrive mais les 12 derniers km sont encore pires et en plus la nuit tombe.

L’hôtel est dans la jungle, demain quand il fera jour on appréciera mieux, en attendant on prend possession de notre cabane et oui c’est une cabane, on prend une douche et on va manger.

On est épuisé, donc plus vite on se couche mieux c’est, demain une autre belle journée nous attend, du moins on l’espère moins fatigante qu’aujourd’hui.

Lundi 25 novembre 2019, Cabuya

Après une nuit un peu agitée, et oui, au milieu de la jungle, les bruits bizarres et les bébêtes, j’ai du mal à m’endormir.

À 2h du matin un premier réveil, bon il faut dire que couché à 20h j’ai déjà fait un bon sommeil, je lis un peu et je me rendors. À 6h mon téléphone sonne, c’est ma fille Coline qui s’est trompée, elle ne s’est plus rappelé que nous avions entre elle qui est à Buenos Aires et nous 3h de moins. Ce n’est pas grave, je somnolais.

Le petit déjeuner est à 7h30, donc je profite de ce moment pour visiter les alentours, il fait jour.

Le pacifique est à 50 mètres et les oiseaux s’en donnent à gorge déployée.

À 7h30 on déjeune, un bon petit déjeuner avant d’aller visiter le parc Cabo Blanco.

En lisant notre bible de voyage, le lonely planète on apprend que le site est fermé le lundi et mardi, la poisse on ne le verra pas, ce n’est pas grave on va aller à Mal Païs il y de très belles plages.

En chemin on s’arrête devant une plage ou des personnes embarquent, on se renseigne, ils partent pour la Isla Tortuga, une splendide île où l’on peut faire de la plongée et se prélasser sur une plage de sable blanc, c’est décidé demain on fait ça, on s’inscrit et on part faire notre balade prévue.

12 km et 28 minutes de route, celle-ci n’est pas goudronnée et il y des ornières et des rivières à franchir, l’horreur 😱.

On arrive à Mal Païs, trouver une plage est très compliqué mais on finit par en trouver une.

Entre temps on voit qu’il y a une banque BCR (banque Costa Rica) car on ne peut échanger des euros que dans certaines banques et par ici c’est un luxe d’en trouver une. Après avoir cherché et recherché notre argent dans le sac à dos, on se rend compte qu’on l’a oublié à l’hôtel, ce n’est pas grave j’ai encore des dollars.

Il est 12h, et une bonne bière est la bienvenue, on prend une part de frites en plus comme ça on tiendra jusqu’à ce soir. Heureusement qu’on a pris qu’une part parce qu’elle était grosse.

Un petit tour à la plage, on essaie de se baigner mais les vagues sont très fortes et même au bord elles nous déstabilisent, on a quand même bien rit.

On se trouve un coin à l’ombre sous des cocotiers et on regarde les gens s’éclater dans les vagues.

À un moment je vois deux personnes nager au loin et j’avais l’impression qu’ils nageaient sans avancer et à un moment l’homme a crié « help ». Il y avait un monsieur pas loin de nous sur son hamac, il s’est levé d’un coup, me regarde et me dit tout en me faisant le geste des mains, Look « surveille mes affaires » il part en courant et se jette à l’eau pour les aider.

Quand ils reviennent ils sont exténués, comme quoi le Pacifique c’est beau mais il faut faire attention.

Il est temps de repartir, vu l’état des routes il faut rouler doucement même très doucement ce soir, le GPS nous fait prendre un autre chemin et quel chemin, c’est pire que pire, des ornières où la voiture se mets souvent sur trois roues, je me cramponne à la poignée, j’ai mal aux doigts tellement je suis crispée. Maurice n’en mène pas large, il ne faudrait pas tomber en rade ici il n’y a pas âme qui vive😱. Ah si un charognard, patient, il attend sa proie.

Par deux fois j’ai dû sortir de la voiture pour guider Maurice, un trou de chaque côté de la route.

Enfin le bout du chemin, on arrive à l’hôtel saint et sauf 😀 une bonne bière pour se remettre de nos émotions et après une bonne douche on est plein de poussière.

On mange à l’hôtel plus envie de ressortir et d’affronter la route.

Il est temps d’aller se coucher, demain une autre belle journée nous attend.

Mardi 26 novembre 2019, Cabuya -Isla Tortuga

Il est 5h, je me réveille, les oiseaux piaillent, je ne sais pas ce qu’ils ont le matin à s’exciter comme ça.

À 7h30, on va prendre notre petit déjeuner et ensuite on va à Montezuma prendre le bateau à 9h30 qui nous amène à L’Isla Tortuga, une île ou le sable est blanc et un très beau paysage.

On part et on sera avec une douzaine d’américains qui se connaissaient, au début je ne savais pas trop, anglais ou américain sauf que quand tu les entends parler on dirait qu’ils mâchent un chewing-gum et surtout ils parlent extrêmement fort, donc américains.

Un couple semble être à part et on se demande d’où ils viennent, plus tard sur le bateau on apprend qu’ils sont Suisses, ouf, au moins des gens plus discrets et surtout qui parlent le français.

Le parcours est de 45 mn, le capitaine voit une tortue de mer, elle apparaît 2 fois hors de l’eau, il repart, s’arrête pour qu’on puisse prendre des photos de la côte.

Presque arrivés sur l’île il nous arrête pour faire du snorkelling, on se jette à l’eau et on voit des poissons, jaunes, gris, violets et même un bleu avec des tâches fluorescentes.

Il est temps de remonter sur le bateau et de repartir pour un autre endroit pour plonger, l’eau est super bonne.

Vers 12h30 on arrive sur l’île, plusieurs bateaux sont déjà arrivés mais chaque groupe a son emplacement pour manger à l’ombre.

À l’apéro, des fruits : ananas et pastèque et ensuite le plat chaud, poulet avec du riz, carottes et navets.

Le repas terminé, on va boire un café et visiter le magasin de souvenirs, un ticos nous fait remarquer une couleuvre qui se balade autour d’un arbre, sans exagérer elle faisait 1 mètre 50 au moins.

Ensuite on se balade sur la plage, on trouve un peu d’ombre et on s’assoit sur le sable, on admire le paysage et les gens qui se baignent.

Il fait très chaud et j’ai envie de me baigner encore une fois, l’eau est trop bonne.

Il est temps de repartir et sur le retour on voit deux raies Manta qui sautent, un vrai régal, dommage que je n’ai pas eu le temps de les prendre en photo.

Le retour est plus agité que l’aller, on sent bien les secousses. Le jeune couple nous dit qu’hier il sont allés voir une nurserie de tortue à 5 minutes du village et que tous les jours à 16h, ils mettent des tortues à la mer.

C’est géré par des bénévoles de toutes nationalités et que c’est chouette à voir.

Il est 3h45 quand le bateau nous dépose, on prend vite notre voiture et on va voir la nurserie, on a de la chance on a pu voir 6 ou 7 tortues partir à la mer.

On part visiter l’endroit où ils s’en occupent, alors quand les tortues viennent pondre sur la plage ils vont déterrer les œufs et les enterrent dans un enclos, ils mettent ensuite des filets de protection et 45 à 60 jours plus tard ils enlèvent le sable très lentement et sortent des dizaines de bébés tortues qu’ils remettront à l’eau le lendemain. Le but est de mettre un maximum de tortues à l’eau et les sauvegarder des prédateurs. C’est vraiment beau à voir.

Il est temps de rentrer à l’hôtel, on est plein de sel, sable et tout rouge 😀 on boit une bonne bière et la douche, un peu de repos et on va manger. C’est notre dernière nuit à Cabuya, demain on part pour Samara, il paraît que ceux qui vont à Samara n’ont plus envie d’en repartir, on va voir 😜.

Il est temps d’aller se coucher, demain une autre belle journée nous attend.

Mercredi 27 novembre 2019, Samara

Réveillé à 6h00, je me lève et me mets sur le transat, c’est notre dernière nuit à Calala lodge à Cabuya.

Hier soir vers 20h00 j’étais sur ce même transat et je mettais à jour mon blog quand j’entends un bruit en face de moi, je lève la tête et là je me trouve nez à nez avec un raton laveur 😱, j’ai eu une trouille, je ne m’attendais pas du tout à lui, je lui fais un geste pour partir, il est lui-même apeuré et contourne notre cabane, je décide de rentrer.

À 7h30 dernier petit déjeuner et départ pour Playa Samara, le GPS annonce 2h30 en longeant la mer, donc il faut compter 3h30😀.

La patronne de l’hôtel nous déconseille vivement de prendre cette route, avec la saison des pluies les rivières sont plus hautes et on n’arrivera pas à passer certaines, on se résigne à prendre le plus long chemin et il nous faut 3h30 pour y arriver.

On part donc et la route comme à l’arrivée est de terre et de cailloux et s’il y a une voiture devant ça soulève une poussière !!!

À un moment, on est arrêté car il y a des travaux, un gars creuse un trou et nous on attend bien 15 minutes pour qu’on nous laisse passer, plus loin c’est pire, on nous arrête et là c’est 30 minutes qu’il faut attendre. Il fait chaud, la température est de 36 degrés.

On sort de ce chemin pour enfin prendre une route convenable.

Au loin une mobylette tire une brouette, les ticos ne sont pas à court d’idées 🙃

Cela fait 4h qu’on roule, on s’arrête pour boire quelque chose de frais et on se laisse tenter par une part de frites.

Il reste encore 55 minutes pour arriver et là c’est le kif😀 l’hôtel est carrément au pied de l’océan pacifique avec transat et parasols en feuilles séchées pour avoir un peu d’ombre, le pied.

Les gérants sont des français de Nice et sont là depuis 2 ans et ils ne comptent pas partir.

Par la plage il faut 10 minutes pour aller en ville, donc la voiture on la laisse tomber le temps du séjour.

La plage est belle et la petite ville de Samara est pas mal.

On fait quelques achats et on repart à notre hôtel, deux transats nous attendent, on s’allonge face à la mer les pieds en éventail.

Des chevaux marchent seul sans personne sur la plage, ils rentrent chez eux.

Une bonne douche pour enlever la poussière de la journée et ce soir se sera mojito face à la mer et repas français, quoi de mieux 😩.

Il y a deux chiens qui nous regardent manger, un bout de carotte avec de la purée française maison, ils sont contents.

Il est temps d’aller se coucher, demain une autre belle journée nous attend, d’ailleurs une copine nous attend.

Jeudi 28 novembre 2019, Samara

On se lève à 6h15 et on attend sur un transat face au pacifique 7h pour déjeuner. Encore une belle journée qui s’annonce.

On prend notre déjeuner et on part chez le mécano que le patron de l’hôtel nous indique. Il y a quelques jours en reculant, Maurice a pris un trottoir qui a abîmé le dessous de la voiture et à un moment on allait sûrement perdre un bout. On va donc voir le garagiste qui avec un bout de fil de fer et une vis nous à réparer tout ça pour 5000 colons (7€50) 😂 ça ne valait pas le coup de s’en priver.

Ensuite on va voir la playa carillo pas très loin, une belle plage sans trop de monde et ensuite on essaie de trouver le refuge de aras que l’on avait aperçu en arrivant hier. L’ara rouge est en voie de disparition et ce refuge fait en sorte de les soigner et ensuite de les libérer. Il lâche des aras dans la journée et ils reviennent au refuge pour manger, plus tard ils seront lâchés ailleurs.

Donc on roule vers le refuge mais on ne le trouve pas, au bout d’un moment on fait demi-tour, on demandera à l’hôtel l’adresse exacte et on ira demain matin avant de partir pour Junquilal notre prochaine destination.

Il commence à pleuvoir du coup on va boire un coup le temps que ça s’arrête.

On rentre à l’hôtel, la pluie a cessé de tomber et on a rendez-vous à 14h pour une balade à cheval dans la jungle et sur la plage.

En arrivant au ranch, une jeune fille nous attend et prépare les chevaux, elle s’appelle Coline et à 26 ans🤗. On attend 3 autres personnes, des anglais.

Je dis à Coline que je ne suis pas à l’aise sur les chevaux et que j’en veux un pas violent, elle me prépare Shakira qui est très gentille, il l’appelle la princesse, je comprendrais plus tard pourquoi princesse, c’est que madame n’aime pas marcher dans la boue et dans l’eau. Elle est très calme et écoute sauf quand elle veut manger et elle mange beaucoup. Maurice aura Blue, qui est la fille de Shakira et elle se suivent tout le temps.

Nous voilà parti pour une balade de 2h30, effectivement Shakira est très calme et écoute bien comparé au cheval de la petite anglaise qui ne supporte pas d’être derrière un autre et prend des coups de folie par moment. Heureusement qu’on ne m’a pas donné lui, je serais morte de trouille.

On traverse la jungle, c’est super beau, plus loin on s’arrête pour acheter des coconuts pour se désaltérer, jamais je n’aurais pensé faire du cheval en dégustant un coconut 🤗, du moins pouvoir tenir les rênes et boire en même temps 😀.

À un moment Coline nous demande si nous avons des choses de valeur dans nos poches, on a tous des portables, elle nous demande de lui confier car nous risquons de les perdre ou de les abîmer car on va passer un bout de rivière. On donne nos portables et on arrive à un estuaire ou la rivière se jette dans la mer en marée haute et bien entendu la marée est haute, Coline passe la première et on se rend compte qu’elle a de l’eau jusqu’aux cuisses et qu’on en aura autant.

Les chevaux passent mais Princesse Shakira refuse, je dois user de patience, de petits coups dans les flancs mais rien n’y fait, Coline dit à Maurice de passer devant, elle suivra sa fille, alléluia elle suit Blue mais doucement, Coline me dit de donner des coups de talon mais va donner des coups de talons quand tu es dans l’eau 😀. On arrive de l’autre côté et Coline nous annonce que dans cette rivière il y a un crocodile de 3 mètres de long, heureusement qu’elle me l’annonce après sinon je faisais demi-tour. On longe le pacifique c’est magnifique, c’est là que Coline nous rend nos portables et nous prend en photos.

On rentre tranquillement au ranch, les 2h30 de balade se sont vite passées, il est temps de dire au revoir à nos chevaux.

On rentre à l’hôtel bien entendu tout mouillés mais heureux. Une bonne douche et c’est reparti, on boit un coup histoire d’attendre l’heure du repas et en apéro on prend un Ricard 😜 un petit peu de France ça fait du bien.

Un bon repas et au lit, demain une autre belle journée nous attend.

Vendredi 29 novembre 2019, Junquillal

Dernier petit déjeuner à l’hôtel Bahia, toujours une aussi belle vue sur le pacifique on ne s’en lasse pas, je comprends que les gens ici ne veulent plus partir, c’est tellement calme et beau.

On fait nos bagages que l’on laisse dans un coin et comme prévu on va voir les aras. Direction la playa Islata où normalement ils sont visibles mais décidément on n’en verra pas, on a fait la plage de long en large mais aucun ara.

On retourne à l’hôtel, on boit un dernier café tout en discutant avec Eric le patron et sa jeune serveuse, il nous faut que 2h pour aller à notre prochaine destination donc on prend notre temps.

Sur la route on s’arrête boire un coup et manger un plat de frites histoire d’être calés jusqu’à ce soir.

On arrive aux cabinas de Véronique, une maison d’hôte à Junquillal. Il est 14h45 et ça ouvre qu’à 15h, on s’assoit et on attend, la porte s’ouvre et Laurent et Véronique nous accueillent chaleureusement, ils sont de Dax et leur accent est flagrant.

Ils nous disent comment ils fonctionnent et ce qu’il y a à voir aux alentours. On prend possession de notre chambre, très mignonne et notre salle de bain est grande et comble du bonheur, la douche a aussi une petite douchette et ça c’est super.

On décide d’aller voir l’association qui s’occupe de la nurserie des tortues, trois jeunes filles nous accueillent et nous disent que ce soir il n’y aura pas de lâcher de tortues mais demain ou après-demain sûrement, on leur laisse notre numéro de téléphone, elles nous tiennent au courant.

On s’arrête à l’épicerie pour acheter du café et du sucre car Véronique fait le petit déjeuner qu’à 8h15 et comme on se réveille tôt, boire un café avant nous fera patienter, j’oublie de dire que dans notre chambre il y a une cafetière et des tasses et Véronique nous dépanne du filtre à café, adorable.

Une bonne douche s’impose et après on part manger, Laurent nous à indiquer un bon restaurant ticos.

Pour moi ce sera une piña colada et Maurice une verre de vin rouge, au diable l’avarice 😀

Il est temps d’aller se coucher demain une autre belle journée nous attend.

Samedi 30 novembre 2019, Junquillal

Il est 6h et je n’arrive plus à dormir, je prends mon appareil photo et m’installe dehors pour essayer de voir les différents oiseaux qui chantent.

Le petit déjeuner est à 8h15, Laurent et Véronique nous amènent le petit déjeuner et quelle petit déjeuner, un vrai festin. On discute avec eux, ils sont tellement gentils. Laurent nous explique où aller manger une bonne langouste et quoi voir aux alentour.

On part pour la côte Nord, au pan de Azucar, une belle vue nous attend, c’est de toute beauté, on en profite pour voir d’autres plages qui sont toutes aussi belles les unes que les autres surtout la playa Concha, c’est la seule plage de sable et coquillages.

On repart pour le village de Guaitil, un village de potiers, on fait le tour du village, sur le Lonely planète ils disent que devant chaque maison il y a des poteries mais là on ne voit presque rien. On continue plus loin, toujours rien, on décide de s’arrêter boire un coup, au milieu de rien comme une sorte de guinguette abritée, musique à fond, deux personnes au bar, c’est mignon tout plein, on boit tout en écoutant leur musique qui est entraînante tout de même.

On repart faire un tour du village et on trouve enfin un endroit où ils fabriquent toutes sortes de poteries ,une personne est en train de faire une soucoupe, on le regarde faire et il nous explique d’où provient l’argile, les couleurs, comment il le façonne manuellement, pas un seul outil de maintenant, pour connaître la dimension, un bout de bois, pour vérifier le niveau, un autre bout de bois, il tourne à la main et prend appui sur un simple tuyau en plastique qui est sur son plan de travail, c’est fabuleux.

On visite son petit magasin, on achète une petite tortue et on repart en le remerciant.

Il est temps de rentrer, il est 16h30 et il y a 1h de route pour retourner à notre chambre d’hôtes, on doit aller voir si l’association des tortues va faire un lâcher ce soir et ici à partir de 18h il fait nuit noire.

L’association nous dit que ce ne sera pas pour ce soir mais plutôt demain. On rentre se doucher pour repartir après car ce soir on va manger une langouste.

Un moment de repos après notre douche et Laurent et Véronique viennent discuter avec nous, il est déjà 19h quand enfin on part, il faut 30 minutes pour aller au restaurant et ici il n’y a pas d’éclairage sur les routes, il faut faire très attention, on peut croiser des Ticos à pieds, en vélos et tu les vois au dernier moment.

On arrive au restaurant, il y a beaucoup de monde, ce soir langouste et un verre de blanc pour moi et rouge pour Maurice.

La langouste arrive et on n’est pas déçu, non seulement on en a trois moitiés chacun avec une purée maison et en plus c’est délicieux.

Le ventre plein on rentre, on retrouve nos hôtes et on discute une bonne heure avant enfin d’aller se coucher, la journée a été riche et on est fatigués.

Demain une autre belle journée nous attend.

Dimanche 1er décembre 2019, Junquillal

À 5h pétante le singe hurleur se met à hurler comme tous les matins, je me réveille doucement et à 5h15 je me lève, prends mon appareil photo et sort de la chambre, je vais essayer de prendre en photo des oiseaux où autres créatures. Aujourd’hui c’est journée cool.

À 8h15 le petit déjeuner et grande discussion avec Laurent et Véronique, ensuite Maurice va s’installer sur le transat sur le bord de piscine, moi je fais la causette avec Véronique.

À 10h on se décide à partir faire un tour, on va voir la playa negra, une très belle plage.

Au retour sur le chemin, un magasin avec des spécialités pour le surf, on rentre quand même histoire de !!! Un perroquet en peluche attire mon attention, la vendeuse nous donne le prix en dollars mais en français, elle nous dit qu’elle ne parle pas bien et beaucoup le français mais on est resté 20 minutes à discuter et pendant tout ce temps c’était en français, elle était toute jeune et mignonne et c’était un vrai plaisir de discuter avec elle. Elle connaissait Lyon pour être venue il y a deux ans pour son fils qui avait des problèmes aux yeux. Il est temps de partir, aujourd’hui pas de restaurant, j’en ai un peu marre donc on s’arrête l’épicerie et pour ce soir se sera, avocat, tomate, saucisson et fromage.

On retourne à notre logement pour grignoter et on repart mais cette fois pour la plage de Junquillal, c’est notre dernière journée du côté pacifique donc on va prendre notre dernier bain. La mer monte et les vagues ne sont pas très grosses mais elles arrivent à nous déséquilibrer.

On se repose sur la plage à côté de la nurserie des tortues, normalement ce soir il devrait y avoir des bébés tortues qui vont être mis à l’eau donc on en profite pour regarder autour de nous et on s’amuse à regarder les oiseaux et surtout les pélicans faire la chasse aux poissons, ils survolent la mer et tout d’un coup plongent dans l’eau, c’est très impressionnant. Maurice trouve une coco vide avec les fils qui restent encore sur la coque on lui fait comme une chevelure et comme elle a deux petits trous au-dessus et un gros dessous, ça donne l’impression d’un vrai visage, on lui a rajouté une cigarette dans le gros trou et on la prend en photo.

Je reçois un message sur mon portable qui m’annonce que ce soir des bébés tortues vont être mis à l’eau, c’est Sophie, la bénévole de l’association qu’on avait rencontré deux jours avant et qui nous avait promis de nous avertir. À mon tour je préviens François et Johanne, les petits jeunes que l’on a connu à L’hôtel à Cahuita et que l’on a retrouvé chez Laurent et Véronique.

On attend patiemment que les tortues sortent du sable pour l’instant il n’y en a que trois et on en profite pour admirer le coucher du soleil.

La chef des bénévoles aide 27 autres tortues à sortir et décide d’aller les mettre à l’eau. Les tortues doivent être mises à l’eau à l’endroit où les œufs ont été trouvés et la plage est à 20 minutes à pied et à 5 minutes en voiture, il commence à faire nuit, elle nous demande de la suivre, elle, elle est en moto.

Sophie est désignée pour venir avec nous dans la voiture avec le seau où sont les 30 petites tortues, on n’en demandait pas temps !!! On emmène François et Johanne aussi car ils sont à pied.

Nous voilà parti sur une plage pour mettre à l’eau 30 bébés tortues qui sont nées là. Berta la chef les posent sur la plage. Ces bébés tortues qui sont nés sous nos yeux courent vers la mer pour commencer leurs vies, quelle scène magique du début de cette vie à laquelle on assiste seuls sur une plage du pacifique. Il faut attendre que toutes soient prises par les vagues qui viennent et repartent.

Le spectacle est terminé, bonne chance à ces bébés tortues et merci Sophie pour ton aide.

On ramène Sophie à son association et François et Johanne rentre avec nous.

À notre arrivée, Laurent nous propose de boire l’apéro, ce matin dans le frigo des ticos qui sont partis, ont laissé des bières, donc Laurent nous propose de les boire ensemble étant donné que nous partons tous demain matin. Véronique a préparé des amuse-gueules et nous voilà autour d’un verre à nous raconter notre vie et surtout en prenant des fous rires. Il est 22h et il faut manger un bout, on se dit bonsoir et on part manger nos achats du matin. On a passé encore un agréable moment.

Il est temps de se coucher, demain on part pour le Rio Céleste mais le cœur n’y est pas, on serait bien resté encore.

Lundi 2 décembre 2019, Bijagua

Ce matin je me suis levée à 6h40, quelle grâce matinée !!! Un écureuil pointe son nez et moi je pointe mon appareil photo, il est tout mignon.

Sans conviction mais par obligation Il faut faire les valises. On prend notre petit déjeuner tout en discutant avec Laurent, on sent qu’eux aussi sont peinés de nous voir partir mais les bonnes choses ont toujours une fin mais un jour on reviendra.

On se dit au revoir très vite et on part pour le Rio Céleste. Il faut 3h pour y arriver et à 50 km de l’arrivée on se rend compte qu’il ne fait plus que 25 degrés et que plus on avance et plus ça baisse, il commence à pleuvoir et il fait 21 degrés, on espère que ce n’est qu’une grosse averse et que le soleil va revenir. Il est 15h quand on arrive à l’hôtel et on est dépités parce que s’il y a trop de pluie on ne pourra pas voir le Rio Céleste bleu comme le ciel mais marron et ce n’est pas le but.

Je dis à la personne de l’hôtel que si demain le temps est mauvais nous ne resterons pas la nuit suivante, il accepte et nous accompagne dans notre chambre, c’est dommage que le temps soit mauvais car nous sommes au milieu de la verdure et c’est super mignon, il y a une piscine à débordement enfin tout pour passer un bon séjour mais la pluie gâche tout.

On nous indique un restaurant pour ce soir, pour l’instant on ne peut pas y aller, la pluie n’arrête pas de tomber.

On arrive quand même à sortir manger au restaurant du coin, un repas très bon et hop retour à l’hôtel, on ne peut rien faire, il pleut. On se couche en espérant que demain sera meilleur.

Mardi 3 décembre 2019, Bijagua

Il est 5h et les oiseaux piaillent et il pleut averse, décidément ça ne veut pas s’arrêter. Je lis un peu les infos et j’essaie de me rendormir, le petit déjeuner est à partir de 7h.

À 7h on va déjeuner et on se demande si ça vaut le coup d’aller faire le Rio Céleste car il risque d’être marron et pas bleu. Je demande à un employé s’il pense qu’il est bleu et il me dit, à 500 mètres la rivière Rio Céleste passe, s’il est bleu ici il sera de même là-haut.

Nous voilà partis et en passant sur le petit pont, l’eau est bleue, c’est décidé on monte le voir, en plus il y a une accalmie.

On nous loue des bottes et c’est parti, le chemin au départ est simple mais plus on marche plus ça monte, il y a des escaliers fait de roche et c’est dur car les marches sont où trop petites où trop grandes, ensuite on descend et pareil.

On arrive au bout, le Rio Céleste est là, bleu ciel, pour la petite histoire on dit que Dieu en peignant le ciel à rincé son pinceau dans l’eau du Rio.

On repart et on se dirige vers la cascade, On croise deux jeunes français de Corse qui habitent Propriano, ils nous demandent si le Rio est beau et comme eux on fait la cascade, on leur demande si ça vaut le coup de descente, un autre couple français se joint à nous et on commence à discuter de nos parcours, le Corse nous dit qu’ils ont eu un souci lors d’un passage de rivière, leur voiture s’est couchée sur le côté et était à moitié ensevelie, il nous montre une photo de sa voiture sur son portable et là, on a rien compris et rien vue, il est tombé dans le vide, on a tous poussé un cri et lui est tombé d’au moins 8 mètres, heureusement il y avait des buissons et des branches d’arbres qui ont arrêté sa chute, on se demande comment on va pouvoir le sortir de là, personne à l’horizon et surtout pas de portable qui pourrait passer pour appeler les secours, il arrive tant bien que mal à remonter en s’aidant des branches et les autres hommes l’aide en le tirant par les bras. Il est tout égratigné et tout tremblant😱. On s’assure qu’il n’a vraiment rien et on part pour la cascade. Je ne sais pas combien de marche il faut descendre mais il y en a beaucoup et le pire c’est la remontée. On descend et là une belle vue nous attend, la cascade se jette dans l’eau bleue et c’est magique.

Il faut remonter et ce n’est pas une mince affaire.

On reprend notre chemin en pensant au Corse, il aurait pu dévaler jusqu’en bas et se tuer.

On reprend notre voiture et on retourne à l’hôtel pour préparer nos bagages, on part pour la Fortuna, un hôtel au pied du volcan Arenal.

On s’arrête en chemin pour boire un coup et manger des frites histoire de tenir le coup jusqu’à ce soir. On arrive à l’hôtel El Castillo et on a une vue splendide sur le volcan sauf que le temps est pluvieux et que ce soir on ne le verra pas.

On décide d’aller faire un tour dans la ville pour acheter des souvenirs et on rentre il fait nuit. On est fatigués, il faut encore aller manger et ensuite on va se coucher, demain on retourne à notre premier hôtel comme prévu, là où notre périple va s’achever, le lendemain on reprend l’avion pour la France.

Mercredi 4 décembre, Alajuela

On se lève tôt pour déjeuner, on s’installe face à l’Arenal qui ne veut toujours pas se lever, à un moment on y a cru mais non !

On fait nos valises et on part pour Alajuela pour notre dernière nuit Costaricaine. Il faut passer par des montagnes et plus on monte plus il fait froid (18 degrés), on a les oreilles qui se bouches et on ne voit plus rien, le brouillard est tel qu’on ne peut rouler qu’à 20 km heure et des fois moins. Enfin on redescend et le soleil revient, ça fait du bien de voir l’horizon.

On arrive à l’hôtel Margarita, là où nous étions arrivés 21 jours plus tôt. Un petit détour par le supermarché, ce soir pas de restaurant, on mange dans notre chambre et se sera un vrai festin !!!

On s’installe dans notre chambre immense et on attend une personne de Tout Costa Rica pour le débriefing de notre séjour. On discute un long moment avec Olivier qui prend note des endroits que nous avons aimé ou moins aimé. On se quitte et je ne peux m’empêcher de lui dire que nous nous reverrons dans 3 ans !!!

Après avoir mangé, on regarde un peu les actualités qui ne sont pas bonnes, en effet, il y a une grève générale en France et on craint que notre train soit annulé. On va se coucher, demain on avisera.

Jeudi 5 décembre, Alajuela – Lyon

Pour notre dernier jour, je me lève tôt afin de profiter des oiseaux qui chantent le matin.

Notre avion est à 22h30, ça nous laisse le temps d’aller visiter la ville d’Alajuela. On prend un taxi et on arrive sur la grande place, face à l’église que l’on visite, elle est très jolie.

On va manger dans un soda où pour la dernière fois de notre séjour, on va manger du pollo.

On visite la ville de long en large et on rentre à l’hôtel.

Margarita, la patronne de l’hôtel nous a autorisé à garder notre chambre jusqu’à 19h, heure de notre départ pour l’aéroport. Les grèves en France ont empêché les touristes à arriver à leur tour au Costa Rica, ce qui fait que les chambres sont disponibles.

Ont fini nos valises et à 19h un taxi vient nous chercher pour nous amener à l’aéroport. Un autre groupe de 4 Français part avec nous.

A l’aéroport, les bagages enregistrés, on va boire notre dernière bière avant de rentrer dans l’avion qui nous ramène à Paris.

Le voyage se passe sans encombre, un peu long car je n’arrive pas à dormir et puis il y a cette grève en France et on ne sait pas si notre train pour aller à Lyon est supprimé ou non, on ne sait pas si on va pouvoir rentrer chez nous, c’est angoissant, même si j’ai un cousin à Paris qui gentiment va nous héberger au cas où.

A 15h, heure française le vendredi, on arrive à Paris, on rallume nos téléphones pour consulter les horaires de train, catastrophe, plus aucun train aujourd’hui et demain encore moins.

On va chercher nos bagages et je téléphonerais à mon cousin pour venir me chercher.

Sur le chemin avant d’arriver aux bagages, un coin fumeur, je dis à Maurice que je vais fumer, les bagages mettent longtemps pour arriver donc je peux me permettre d’aller fumer. Maurice n’y tient pas, il préfère prendre les bagages et après je fumerais en sortant de l’aéroport. Je décide d’en faire qu’à ma tête et je pars dans le fumoir, il y a un jeune homme, je lui demande du feu, il me demande si j’arrive du Costa Rica. On se mets à parler des endroits que l’on a visiter et on en vient à se demander nos lieux d’habitation, il me dit qu’il est de Clermont Ferrand, je lui explique que je n’ai plus de train pour rentrer. C’est là qu’il me dit qu’il a sa voiture dans le parking de l’aéroport et que si on voulait il nous amène jusqu’à Clermont et peut-être que de là-bas on pourrait trouver un train pour Lyon. Au début, je me demande si je dois dire Oui et afin d’être sûre de ne pas faire une bourde, j’appelle Maurice pour lui dire. Maurice, lui non plus n’en revient pas et on accepte son invitation après avoir demandé à ma fille qui habite à 1h15 de Clermont si elle pourrait venir nous chercher à 23h30. Sarah accepte tout de suite.

On sort de l’aéroport, Samuel (il s’appelle Samuel), part chercher sa voiture et nous, on téléphone à mon cousin pour lui dire que nous avons trouvé une solution.

Sortir de Paris n’est pas une mince affaire, il y a 700 km de bouchon dans tout Paris. Au bout de 3h on arrive enfin à sortir de Paris et Samuel prends l’autoroute. On discute de tout et de rien et à chaque péage c’est la bagarre avec Maurice pour payer, il nous dit qu’il n’a pas fait ça pour l’argent et que ça lui fait plaisir de nous rendre service.

On arrive enfin à Clermont Ferrand à minuit et quart et du coup c’est mon gendre Sébastien qui est venu. On dit au-revoir à Samuel, notre sauveur et on le remercie de tout cœur.

Sébastien nous ramène à la maison, il fait bon rentrer chez nous, sauf que le chauffage n’a pas marché et qu’il fait 8 degrés dans la maison, ce n’est pas grave, j’enfile une veste supplémentaire et après avoir mangé un bout on va se coucher dans un lit glacé !!!

Je ne mets pas longtemps à m’endormir, ça fait plus de 24 heures que je suis réveillée.

Je garderai de ce voyage encore de très bons souvenirs et je crois que je retournerais encore dans 3 ans pour voir encore des coins que l’on n’a pas pu encore visiter.

PURA VIDA !!!

Pour l’instant, il faut préparer les anniversaires et Noël et j’ai du travail, notre voyage pour l’Argentine au mois de janvier est préparé par Coline, donc pas de soucis.