Lundi 27 novembre, Amazonie – Quito
Après 1h30 de pirogue et 2h de minibus nous arrivons à l’aéroport de Lago Agrio, nous devons attendre encore 2h un bus pour Quito.
Pour passer le temps nous mangeons notre repas préparé par notre lodge en Amazonie, mais le sac est petit donc vite goulotté 😃.
Pour notre plus grand plaisir, le bus arrive plus tôt et nous partons.
Au bout d’un moment, le chauffeur s’arrête et nous invite à faire quelques achats pour manger si l’on veut. Maurice prend une glace et moi des biscuits.
La route est longue et il est impossible de dormir, le bus à souvent du mal à rouler, nous grimpons et donc l’oxygène se fait plus rare et comme pour les êtres humains les moteurs souffrent par manque d’oxygène.
Nous longeons la cascade de San Rafael d’une hauteur de 150 mètres est la plus grande d’Équateur. Nichée entre les Andes et l’Amazonie. Le chauffeur décide un arrêt, Coline lui demande si elle peut faire voler son drone pour filmer, il accepte, mais pas longtemps, il y a du chemin encore.
Filmer avec un drone n’est pas quelque chose de bien habituel pour les Equatoriens, il s’est donc formé un attroupement autour de Coline, les uns admirent, d’autres posent des questions, les chiens aboient par peur ou peut-être pour avertir qu’il y a un intrus qui en plus fait du bruit.
Une fois l’attraction finie, nous repartons, c’est qu’il nous reste encore pas mal de chemin à faire avant d’arriver à Quito.
Tout d’un coup, le chauffeur freine tout en nous montrant quelque chose en haut de la montagne, une grande fumée noire s’échappe du cratère, nous venons d’assister à une éruption du volcan El Reventador, c’était magnifique.
Nous voilà arrivés à Quito, il fait bon.
Nous prenons un taxi pour aller à notre hôtel pour cette dernière nuit en Equateur. Nous sommes attendus et surtout reconnus puisque c’est l’hôtel où nous faisons nos escales. Nous retrouvons nos bagages laissés pour partir en Amazonie. Ce n’est pas le tout, mais il faut faire les bagages correctement pour n’avoir qu’une valise et un sac à dos et non 36 sacs.
Il est tard, il est temps de dormir, demain, nous rentrons à Lyon, je suis contente de rentrer quand même, mais triste, car je vais devoir laisser Coline pour 3 semaines, elle doit continuer de parcourir l’Equateur pour la filmer, la photographier afin de la promouvoir.