Départ de la Fortuna avec ce regret de ne pas avoir pu faire le volcan à cause de la pluie. Sur la route en arrivant vers le site, on se tâte encore si ça ne valait pas le coup de le faire même si la pluie menaçait. A 20 mètres de l’entrée, ont décident de le faire, après tous les K-Way sont dans le sac à dos
On reprend la route pour 2 autres heures et le paysage change de minute en minute, déjà le temps s’éclaircie de plus en plus, ensuite il y moins de verdure touffue et plus de fleurs, des couleurs. A prendre des photos quand soudain je remarque sur l’autre arbre une masse qui me fait penser à un singe, je zoom le plus possible avec mon appareil photo et bingo, c’est bien un singe hurleur !!! Suis trop forte.
On décide de s’arrêter dans un soda pour manger, on s’installe et notre table donne sur le lac Arenal. Un perchoir avec des fruits attire des oiseaux. Chaque oiseau à des couleurs différentes et que c’est beau.
On reprend la route, quand tout à coup Maurice freine, 2 toucans sur une branche d’arbre, une pure merveille, de loin on dirait des peluches.
Il nous reste 30 kms à faire mais pas des moindre, on quitte la route pour un chemin de terre avec des trous et des pierres, heureusement que nous avons un 4/4.
Nous arrivons à notre hôtel, enfin plutôt une chambre d’hôte, Michelle et Guy nous accueille, ce sont des Belges qui depuis 36 ans habite au Costa Rica. Elle nous propose à 2 minutes de chez elle d’aller visiter une boutique artisanale ou le couple, l’un travaille le bois et fabrique toute sorte de plat ou soucoupes et elle, elle fait des boucles d’oreilles, des bracelets etc… En plus, il s’occupe de leur jardin que José Luis fait visiter avec bonheur, il y a des dizaines d’orchidées différentes, des fleurs de toutes les formes et toutes les couleurs, il nous fait goûter une petite feuille de sévia (sucre pour les diabétiques) que c’est bon, ensuite de la canne à sucre et pour finir une grosse amande. On termine la visite par son atelier ou il nous propose d’essayer sa machine pour le bois. Il est très fier de ce qu’il fait et surtout aime son métier.
Lundi 14 mars, départ pour la réserve de CURI-CANCHA
Michelle et Guy qui nous accueillent dans leur cabinas sont des Belges qui depuis 36 ans habite au Costa Rica, ils sont très gentils, prêt à vous tout pour vous aider et surtout vous être agréable. Michelle nous avait proposée de réserver notre guide pour visiter la réserve CURI-CANCHA le matin et les tyrolienne l’après-midi. Et ça nous arrangeait bien !!!
Nous nous levons tôt, à 5h30 pour se préparer et aller déjeuner pour 6H30, mais un peu avant, Michelle m’avait dit qu’elle donnait des fruits et du pain aux oiseaux et qu’ils étaient une trentaine à venir, donc à 6h15 nous nous approchons et effectivement des oiseaux de toutes sortes arrivent.
A 7h00 nous partons pour la réserve de Curi-Cancha, le guide Danelo nous attend pour 7h30. C’est un guide dynamique, plein d’humour mais surtout qui connait son travail. Au départ il nous demande nos attente pour cette visite, chacun dit son désir, moi c’est le quetzal, un autre a dit le Toucan et un autre des oiseaux bien colorés. Il y avait un seul souci, dans notre groupe 4 français, 2 allemands, 3 canadien, le guide ne parle que l’anglais et l’espagnol, chacun donne sa préférence, je suis la seule à demander espagnol, donc 8 contre 1, Maurice me traduira. La canadienne est venue me dire en français qu’elle était bilingue et que s’il y avait quelque chose que je ne comprenais pas elle me le traduirait. Au bout d’un moment je n’avais même plus besoin de lui demander, elle traduisait de suite.
Entre deux explications sur les arbres, la forêt primaire, secondaire et la forêt de nuage, il trouvait par un bruit des animaux. Tout le groupe a eu sa demande réalisée. La visite à durée 4h sans nous en rendre compte.
Retour à l’hôtel, Michelle vient discuter avec nous, elle a 70 ans, mais en parait moins et son accent ainsi que ses expressions me plaise énormément. Après avoir refait le monde, nous partons pour un petit repas dans un sodas avant les hostilités, et oui à 14h30 les tyroliennes nous attendent.
J’ai envie de le faire mais j’appréhende un peu, Maurice, lui, me dit carrément qu’il se dégonfle et qu’il ne le fera pas. Ce n’est pas grave, nous ferons les ponts suspendus. Puis revirement de situation, tout compte fait nous ferons les tyroliennes. Pour infos, 14 tyroliennes à descendre de 50 mètres à la dernière 1000 mètres, durée 2h30.
Après les explications de sécurité nous commençons nos descentes, l’angoisse de la première descente est passée, je me régale. Pour la première fois de ma vie j’ai fait les tyroliennes et j’adore et Maurice a surmonté ses angoisses.
Je ne pourrais pas mettre de photos de la tyrolienne de suite, il était impossible de nous prendre en photo seul, donc nous avons acheté un CD mais il faudra attendre notre retour en France.
Retour à l’hôtel après une bonne bière dans un bar, coucher de soleil fabuleux.
Repas au restaurant et dodo.