Jeudi 23 janvier, Lyon Buenos Aires.
On est prêt pour notre second voyage en Argentine, il est 16h00, Sarah vient nous chercher pour nous amener à l’aéroport St Exupéry, notre avion est à 19h40 et arrive à Paris à 21h00.
A 16h45 on arrive, on enregistre nos bagages et on passe la douane.
Il est déjà l’heure d’embarquer, l’avion est petit et complet.
On décolle et hop on a le droit à une boisson et un sucré ou salé, pour moi se sera sucré. Juste le temps de boire et manger et le commandant annonce déjà la descente vers l’aéroport.
Il faut rejoindre un autre terminal pour prendre la correspondance de 23h40, il est annoncé 20 minutes de marche !!!
Enfin on y arrive, On se prend un petit quelque chose à manger afin de patienter jusqu’au repas que l’on nous donnera dans l’avion Paris, Buenos Aires.
On regarde un feuilleton sur le portable et c’est déjà l’heure d’embarquer, celui-ci est plus grand et on a réservé les duos du fond pour être à l’aise.
On s’installe, devant nous une jeune maman et son bébé qui doit avoir tout juste 1 an.
Ça commence mal, mon siège fait des siennes, il se met en couchage mais si je me relève, il me suit, ça ne va pas être pratique du tout.
Le voyage ne se passe pas trop mal, sauf que je n’ai pas pu fermer l’œil de la nuit et le temps m’a paru une éternité.
Vendredi 24 janvier, Buenos Aires
Enfin on arrive, dès la sortie de l’avion on sent la chaleur et avec nos polaires on a très très chaud.
Il faut passer à l’immigration, il y a foule et on se dit qu’on en a pour au moins 2 heures.
Luis, le chauffeur de taxi nous envoie un message pour savoir où on en est, il est drôle, il n’arrête pas de nous envoyer des messages en nous disant d’être tranquille, il sera là quand on sortira.
À un moment une autre file s’ouvre et coup de chance on est dans les premiers, on a gagné une bonne demi-heure d’attente. On passe l’immigration, on va chercher nos bagages qui tournent depuis un moment et hop on va dehors retrouver Luis.
Luis à une quarantaine d’années, grand, fort et parle très fort, on monte dans la voiture et il nous met à l’aise de suite mais pas pour longtemps pour ma part. Luis conduit très très vite, il double sans clignotant, un coup à droite, un coup à gauche et quand il te parle il se tourne vers toi et lâche le volant, tout ce que j’adore.
Je demande à Luis s’il y a des radars en Argentine, il se retourne, lâche le volant et me dit d’une grosse voix forte « Avec Luis, nada radars ». Ok Luis reprend ton volant.
On arrive enfin devant le travail de Coline qui nous attend avec impatience, les retrouvailles sont formidables, on est heureux de revoir enfin notre fille.
On monte nos bagages dans son bureau et on repart pour manger. Il fait très chaud et même si on a pris le temps d’échanger nos polaires pour un tee shirt, on est en pantalon et c’est l’horreur.
Un bon repas et on va boire un café au bureau, ensuite on va se promener le temps que Coline finisse de travailler. Il fait tellement chaud et on est tellement fatigués qu’on s’engouffre dans la Galeria Pacifico, la part Dieu chez nous, on recherche la climatisation, on s’assoit à un bar en buvant un jus d’orange bien frais et on attend que le temps passe.
On repart chercher Coline et on prend un taxi qui nous amène à la colocation.
Une bonne douche et on s’installe sur la terrasse en attendant les copains de Coline. Petit à petit les jeunes arrivent et c’est drôle, il y a un peu plus d’un an on s’est connu au même endroit et aujourd’hui on se retrouve avec plaisir.
Après quelques verres et beaucoup de fous rires il est 1h30 du matin et pour nous 5h30 et cela fait bientôt 48h que je n’ai pas dormi, il est temps de dire au revoir aux amis, on se revoit à notre retour dans 15 jours.
On va enfin se coucher et je crois que je n’ai pas eu le temps de poser ma tête sur l’oreiller que je dormais déjà.
Samedi 25 janvier, Buenos Aires
Levée à 10h mais réveillée depuis un bon moment, je me lève et boit un café. La veille on a acheté du café en sachet à mettre dans de l’eau chaude, ce n’est pas le top mais c’est mieux qu’avoir l’estomac vide.
À 11h les jeunes ne sont toujours pas levés, on décide d’aller au bout de la rue pour boire un vrai café à la Boqueria.
Après 2 cafés et un gâteau au duce de leche il est 12h30, on retourne à la colocation toujours endormie. Il est 13h quand Coline se lève et se souvient que nous avions rendez-vous à 13h au parc pour une séance de yoga avec Anne claire, Joha et Margaux. Elle s’habille vite fait et on prend un taxi pour les rejoindre, on ne fera pas le cours, on les regardera et ça tombe bien, je n’aime pas trop ça et en plus dans le parc il y a des petits perroquets verts et je préfère les mitrailler avec mon appareil photo.
Il est 14h, le cours est fini, on discute un moment et on part visiter Palermo.
Il y a un mignon marché artisanal que l’on fait de long en large. On continue notre chemin et on s’arrête chez un marchand de légumes que Coline connaît bien et qui voulait nous rencontrer.
Depuis que nous sommes arrivés, tous les marchands chez qui nous nous sommes arrêtés pour acheter quelque chose, prends Coline dans leurs bras et ensuite nous salue.
Ça fait 36 ans que j’habite le même village et personne ne me fait la même chose !!!
On rentre un moment à la maison, à 18h30 on doit aller à Don Julio, une institue à Palermo, c’est un restaurant réputé pour sa viande et réserver une table est très dure, par contre si tu n’as pas réservé, tu peux faire la queue et attendre dehors, 30mn à 2h voir plus pour essayer de manger et comme ils sont très sympa ils t’offrent le champagne le temps que tu attends.
Ce soir c’est soirée chance, on est passé rapidement, bon on a eu le temps de boire 2 coupes de champagne mais ça valait le coup.
Les serveurs sont aux petits soins comme ce que tu manges.
Après ce bon repas, on rentre, il n’est pas tard mais il faut encore rattraper du sommeil et demain on part pour Salta, une virée de 8 jours qui apparemment sera inoubliable.
Il est temps de se coucher, demain sera une autre belle journée.
Dimanche 26 janvier, Buenos Aires – Jujuy
Lever 7h45, on déjeune un café et on prépare une valise pour notre semaine aux alentours de Salta.
À 10h00 on part prendre un taxi dans la rue qui nous amène à l’aéroport qui est à 20 minutes. Le temps d’enregistrer notre valise, on va déjeuner avec un bon café et un pain au chocolat. Il est temps de passer la douane. Le temps d’arriver à la porte d’embarquement que déjà il faut entrer dans l’avion.
Il faut 2h10 de voyage mais en 1h45 on est déjà arrivés. Une personne nous attend pour récupérer la voiture de location, on fait les papiers, la vérification de la voiture et nous voilà parti pour les montagnes aux 14 couleurs.
Il est 14h30 et il est prévu d’arriver à 17h30 selon le GPS map me !!!
Sur la route déjà les montagnes changent de couleurs, c’est super beau.
À un moment le GPS nous indique de tourner à gauche, nous voilà sur une route de cailloux et le GPS annonce 40km !!! Au bout des 40 km, pas de montagne aux 14 couleurs, il faut se mettre à l’évidence le GPS nous a trompé. On fait demi-tour, peut-être qu’on a raté une route.
Au loin le ciel est noir et on fonce droit devant, on va se prendre un orage mais quel orage, des trombes d’eaux, des grêlons et les éclairs qui tournent autour de nous, Maurice n’est pas tranquille, avec Coline on arrive encore à plaisanter mais plus pour longtemps, la pluie et la grêle sont de plus en plus fortes et des petits ruisseaux se forment et grossissent de plus en plus et on devine à peine la route. Ça va durer 45 minutes.
Enfin la fin du calvaire, enfin la fin du sentier, on retrouve la route nationale et on se sent plus en sécurité même si l’orage gronde encore. Il nous faudra encore une heure pour arriver à l’hôtel.
Après avoir pris possession de notre chambre à Tilcara il est l’heure d’aller manger, Coline nous a trouvé un restaurant très recherché dans le village et on passe un bon moment accompagné par des chanteurs Argentins. C’est dommage, on est très fatigués sinon on serait restés plus longtemps mais il est temps de rentrer, demain une grosse journée nous attend.
Lundi 27 janvier, Tilcara -los salinas grandes
Lever 8h00, le petit déjeuner est derrière la porte.
Après une bonne nuit mais avec un petit souci, en effet la pluie est venue s’inviter au milieu de notre lit, il y a une fuite. On met une serviette pour éponger mais ça ne nous empêche pas de dormir, demain on demandera à changer de chambre.
Aujourd’hui on part voir les salinas grande, une étendue de sel sur 220 km carrés.
Après 2h de route accidentée à cause de l’orage, pleins de rochers sont tombés et la pluie à ravinée les cailloux ce qu’il fait qu’on doit aller doucement et zigzaguer entre les gravats.
Arrivés aux Salinas Grandes à 4300 mètres d’altitude le paysage est lunaire, du sel à perte de vue, le blanc fait mal aux yeux, il faut mettre ses lunettes de soleil.
Pour bien se rendre compte de l’étendue de sel et comment ils le ramassent il faut prendre un guide. On va inscrire notre voiture et on attend notre tour. Un guide arrive, il est buriné par le soleil et le sel et il mâchouille de la coca avec le peu de dents qu’il lui reste. 6 voitures partiront pour cette visite et comme nous sommes les seuls à avoir une place de disponible, il monte avec nous.
On traverse les salinas jusqu’à l’endroit où se trouve les réserves faites dans des rectangles, le guide nous propose de faire des photos et ensuite on reprend la voiture pour voir les piscines naturelles de sel. Il faut marcher en file indienne car c’est dangereux, un commencement de trou de piscine peut se faire et c’est profond. Le guide nous prend en photo.
De retour de cette belle promenade on décide de repartir à la montagne aux 14 couleurs en essayant cette fois ci de prendre la bonne route.
C’est bon cette fois on a bien pris à droite du cheval et on arrive devant ces montagnes aux 14 couleurs, c’est extraordinaire ce que la nature est arrivée à faire. Le beau temps est avec nous sûrement pour ce faire pardonner de nous avoir fait peur la veille.
On reste un grand moment mais il faut repartir, l’oxygène se fait de plus en plus rare.
Arrivés à l’hôtel on change de chambre comme prévu.
Après une belle journée pleine de belles choses on va boire une bonne bière sur la terrasse d’un restaurant, la petite ville de Tilcara est très mignonne. On en profite pour faire le petit marché local et artisanal avant d’aller manger.
Un petit repas et hop on rentre dormir, la journée a été bien remplie il faut maintenant se reposer car demain sera une autre belle journée.
Mardi 28 janvier, Tilcara – Cachi
Lever à 8h après une très bonne nuit, petit déjeuner parfait mais une ombre au tableau il n’y a pas d’eau chaude. Tant pis on attendra ce soir, je n’ai aucune envie de prendre une douche gelée, en plus à cette heure-ci la température extérieure n’est pas top.
On se prépare pour aller à Cachi, il y a 6 h de route et une bonne partie dans la forêt. C’est très beau, à certains endroits ça nous rappelle le Costa Rica mais sans les animaux.
Après 3h de route on trouve enfin un bar pour se rafraîchir, c’est fou, je me demande comment ils font pour le ravitaillement de bouffe et d’essence !!!!
Un lama est sur le bord de la route et regarde passer les voitures, on s’arrête pour le photographier et on essaie de s’approcher de lui au maximum, il ne dit rien mais on ne s’avise pas à aller trop près quand même.
Le reste du voyage se passe lentement par l’état des routes mais sûrement.
On arrive à Cachi mais il faut encore faire 8 km pour arriver à notre chambre d’hôte. Le point GPS donné par notre hôte est faux et nous voilà à monter, descendre, demander à droite et à gauche si quelqu’un connaît cet endroit. Coline essaie de l’appeler et rien personne ne répond. On est fatigués, on décide de retourner à Cachi pour trouver un hôtel pour cette nuit, on nous indique un hôtel qui d’apparence va nous coûter une blinde, et non, le tarif est très raisonnable pour 2 chambres.
On prend possession de nos chambres quand le téléphone de Coline sonne, c’est l’hôtel que nous avons cherché et cherché. Coline lui explique que nous avons tourné une demi-heure et après ses appels et ses messages, on a décidé de venir en ville. Le monsieur c’est alors énervé et à insulté Coline de petits noms d’oiseaux très crus.
Coline est retournée de ce qu’elle vient d’entendre et est très en colère. On essaie de la consoler et demain on fera un message à booking pour bien le pourrir.
On va boire un coup et une fois que tout s’apaise on décide où manger ce soir. En passant dans le hall de l’hôtel, deux couples de français sont là, ils sont marseillais, ils nous disent bonjour et on commence à discuter de nos parcours. Une des femmes vient d’oublier son portable dans le parc au cactus et ils ont eu beau chercher ils n’ont rien retrouvé. Coline propose de les aider en essayant de localiser le portable et éventuellement de récupérer au moins les photos prises dans l’après-midi. 1 h plus tard Coline a fait de son mieux et la dame était contente même si ça ne ferait pas revenir son portable. On se dit bonsoir et au petit déjeuner peut-être.
La colère de Coline s’est apaisée et on part manger dans une pizzeria.
On retourne se coucher, il faut se reposer, demain est une autre journée bien chargée.
Mercredi 29 janvier, Cachi – Calafate
Lever à 7h, un bon petit déjeuner, les marseillais sont là, on discute de nos parcours du jour et en discutant il se trouve que nous prenons le même avion retour, donc rendez-vous est donné pour le jeudi 13 février.
Aujourd’hui je n’ai pas grand-chose à dire, on est partis à 9h30, on a 152 km à faire pour rejoindre Calafate dont 122 km de piste. On a mis 5h30 pour faire 152 km mais ça valait le coup. Chaque kilomètre était différent, le paysage changeait tout le temps, c’était grandiose. Je préfère vous laisser constater par vous-même.
Arrivés à Cafayate et après avoir pris possession de notre mignon hôtel, on va boire une bonne bière et on retourne à l’hôtel pour se reposer un peu.
Ce soir c’est repas avec dégustation de vin et ensuite une bonne nuit de sommeil nous fera du bien.
Jeudi 30 janvier, Cafayate
Lever à 9h, aujourd’hui c’est grâce matinée, un bon petit déjeuner et on va visiter la ville, elle n’est pas grande mais super mignonne. On fait quelques emplettes. On s’assoit à une terrasse de café pour boire un café expresso mais en Argentine il est rare de trouver des endroits où boire un vrai café, par contre il te rajoute tout le temps un petit verre d’eau et c’est appréciable, surtout quand le café est infect il y en a besoin. Aujourd’hui notamment il est infect mais malheureusement j’ai un verre d’eau gazeuse et je n’aime pas ça !!!
On retourne à l’hôtel pour se préparer à aller visiter la Quebrada De Las Conchas, se sont des montagnes rouges et avec le vent, la pluie elles ont des formes splendides.
On s’arrête à un amphithéâtre creusé dans la roche, c’est trop beau, des artisans sont tout le long et au milieu de l’amphithéâtre deux musiciens jouent de la guitare et de la flûte. La résonance des pierres donne un son formidable.
Plus loin la Garguanta Del Diablo, une immense grotte et tu peux monter très haut mais il faut escalader, Maurice et Coline montent, moi je reste et je prends les photos c’est mieux, monter je pense y arriver par contre descendre ça c’est une autre affaire. Moi pendant ce temps je vais voir les artisans qui font de belles choses.
À leurs retours Maurice et Coline sont contents c’était à faire et à voir.
On retourne à l’hôtel et on ressort de suite, il fait chaud et une bonne bière fraîche nous fera du bien.
À 17h on part pour la bodega El Esteco pour une visite des vignes et une dégustation de vin argentin. Après 1h de visite retour à l’hôtel pour se poser le temps d’attendre 20h pour manger, dans le salon un français qui habite Lissieu, la discussion se fait naturellement, on s’échange des bons tuyaux pour le reste du voyage.
Il est l’heure de partir manger, on fait un tour de la place pour trouver un restaurant et au détour du chemin, on rencontre les marseillais rencontrés à Cachi, on discute encore et encore et on se sépare pour aller manger. Demain on part pour Salta pour 2 nuits et les marseillais seront dans le même hôtel que nous pour notre dernière nuit à Salta, décidément !!!
On choisit un petit restaurant qui est un bar à vin, il nous fait goûter 3 sortes de vins pour aller avec notre plateau de charcuteries et fromages, les 3 sont bons mais il faut en choisir 1.
Après ce bon repas on va faire le marché artisanal et ensuite on rentre se coucher, la journée a été bien remplie et demain une autre belle journée nous attend.
Vendredi 31 janvier, Cafayate -Salta
Lever à 8h après une nuit en demie teinte, on part prendre notre petit déjeuner. Au retour on croise nos voisins de Lissieu qui partent pour 2h plus loin que Salta.
On discute un bon moment et on part, d’abord on cherche une station d’essence pour gonfler un peu les roues, en effet après toute cette piste les pneus ont un peu souffert.
On roule vers Salta, 190 km et 3 h de route. Comme la veille on avait fait une partie avec l’amphithéâtre et la grotte du diable ce matin on passe devant sans s’arrêter mais ça ne nous empêche pas de trouver très beau. Le reste de la route est sans intérêt, des arbres et du plat. Au bout de 2 h on cherche pour boire un café et on ne trouve rien et tout d’un coup sur la gauche une sorte de restaurant qui ne paie pas de mine mais où la jeune serveuse très souriante nous sert avec des en-cas en plus.
On repart, il reste 1h avant d’arriver à Salta, ça change des autres endroits que l’on vient de faire, il y a beaucoup de voiture et la circulation est dense.
On arrive à l’hôtel, on gare notre voiture dans le parking à 20 mètres moyennement une petite somme.
L’hôtel est charmant avec baignoire à balnéothérapie et on nous propose des massages. Je pense que demain je vais me faire plaisir.
On dépose nos bagages et on repart visiter la ville. Le soir on va manger dans un super restaurant que Maurice a trouvé, c’était excellent et pas trop cher.
On rentre se coucher car demain il y a plein de choses à faire et en plus on est fatigués.
Samedi 1er février, Salta
Lever à 7h, petit déjeuner mais pas bon du tout !!!
On traîne un peu et à 10h30 on part pour aller prendre le bus touristique qui nous fait faire le tour de Salta en 2h.
Comme le bus part qu’à 11h30 on va prendre un café et on remarque des personnes qui vont jouer la fanfare, plus loin des chevaux. On fait connaissance de français qui sont à côté de nous, ils nous racontent que ça fait 6 ans qu’ils ont tous plaqué et qu’ils voyagent.
La musique commence, on se sépare pour aller voir la relève de la garde, c’est tous les mardis et samedis. La relève dure 45 minutes et notre bus part un quart d’heure plus tard.
On part visiter la ville et ses monuments.
De retour on part prendre le téléphérique qui nous amène très haut, la vue est splendide et l’endroit est très bien agencé, on se promène au milieu des cascades.
Après avoir fait le tour on va boire du frais, il fait très chaud. On reprend le téléphérique pour aller faire le marché et ensuite on rentre, à 17h30 on a rendez-vous avec Margarita pour un massage d’une heure.
Coline passe en premier et à la sortie elle me dit que c’est un massage énergétique, bon je pense qu’en 1h je vais sûrement dormir un peu et bien NON, Margarita commence par le dos et c’est énergique !!! Ensuite les jambes, pourvu qu’elle ne fasse pas les pieds j’ai horreur de ça et bien SI, mes pieds, je lui dirais bien d’arrêter et de passer à autre chose mais ça ne se fait pas. Je pense qu’elle devait le sentir que je n’aimais pas mais elle insiste. Après elle me fait retourner et on recommence le massage énergisant. Au bout d’une heure je suis toute flagada mais ça fait du bien, tant pis pour la sieste je dormirais mieux ce soir.
Maurice a depuis deux jours un torticolis, je demande à Margarita si elle peut faire quelque chose, elle me dit de lui dire de venir, je pense qu’il a dû me maudire pendant le massage. Non même pas, apparemment ça lui a fait du bien.
On part manger et on rentre se coucher, demain notre avion est à 14h55 mais on doit rendre la voiture à 12h.
Une belle semaine passée dans le nord, après demain on part pour Bariloche.
L’endroit où on est cette semaine ne me permet pas de continuer mon blog par manque d’internet mais je le mets à jour samedi c’est promis.
Dimanche 2 février, Salta-Buenos Aires
Lever à 7h30, petit déjeuner aussi mauvais. À 8h30 Maurice à rendez-vous avec Margarita pour une autre séance de massage, celui de la veille lui a fait un peu de bien. Coline elle, se reprend une séance d’une demi-heure. Entre temps on retrouve les marseillais, on se met à discuter, on a vraiment l’impression de se connaître depuis longtemps. Il est 9h30, il est temps de se séparer, on se reverra le jeudi 13 à l’aéroport. À 10h il est temps de partir pour Jujuy à l’aéroport pour rendre la voiture pour midi, maps-me nous annonce 1h15 de route mais par précaution on part 2h avant et on a bien fait, sacré maps-me !!! On enregistre nos bagages et on se prend un petit repas en attendant l’heure du départ à 14h45. Le trajet est de 2h10, on arrive à Buenos Aires à 17h, on récupère les bagages et on prend un taxi pour rentrer à la maison. Les amis de Coline ont prévu de nous faire des faritas ce soir, donc on peut se poser un moment. En fait un moment qui fut très long, c’est le temps Argentin, ils partent mais ils n’ont pas d’heures pour revenir. À 21h30 les voilà enfin mais il faut encore tout couper les ingrédients et la viande. Enfin à 22h30 on mange et à minuit on part se coucher, demain matin notre avion pour Bariloche est à 8h20 et il faut être à l’aéroport à 7h donc il faut se lever à 5h45. La nuit va être courte mais on se rattrapera dans l’avion.
Lundi 3 février, Buenos Aires-Bariloche
Lever à 5h45, à 6h30 on est dans la rue pour prendre un taxi pour l’aéroport. Une fois les bagages mis en soute et nos billets d’avion en main on va déjeuner dans le petit bar. 2h10 d’avion et nous voilà à Bariloche où nous attend un ami de Serafin pour nous louer une voiture.
Il reste 2h de route pour arriver à El Bolson où habitent les parents de Serafin. On a rendez-vous sur la place, il est 14h et on a faim. Serafin nous attend, on va manger dans un restaurant.
On prend la voiture pour aller chez ses parents et il faut encore 20 minutes et c’est une piste caillouteuse. Enfin on arrive et on fait connaissance des parents qui sont charmants et très accueillants, on nous prête une des maisons et c’est trop mignon.
On part visiter le domo que Serafin fait pour un ami et on profite de discuter avec Eugénie sa maman, elle parle un peu français et nous espagnol, on arrive à se comprendre. Sur la route un cerisier, on se régale et on trouve ça super de pouvoir manger des cerises début février.
On rentre à la maison, il est 21h et Serafin doit faire un asado. Ici faire un asado est tout un art, on ne blague pas avec ça.
La soirée est formidable, le papa Federico est un philosophe et sa maman Eugenia est une prof de yoga et elle fait des fleurs de Bach. Il y a aussi la sœur de Serafin, Camilla qui est médecin et José, l’ami de Serafin. Après cette superbe belle soirée il se fait tard, (1h) il est temps d’aller se coucher.
Mardi 4 février, El Bolson
Lever à 9h, ça fait du bien une grâce matinée de temps en temps, après une bonne douche et un petit café, on part au village, aujourd’hui il y a le marché. On arrive à se garer pourtant il y a un monde fou. On déambule dans le marché, il y a pleins de produits artisanaux, on fait un tour, il est grand. On s’arrête à un bar pour boire un café et manger des croissants, en plus ça fait du bien, il fait froid. Il est 15h on rentre à la maison, mais ici c’est l’heure de la sieste et c’est sacré, ça tombe bien on est fatigués donc on s’allonge et naturellement on s’endort.
Il est 18h quand on se réveille et on repart en ville se promener et ensuite on va au restaurant manger. Il est 23h, il est temps d’aller se coucher, demain on part à 150 km pour camper au bord d’un lac dans une yourte.
Mercredi 5 février, camping dans une yourte
Il est prévu de partir à 10h maximum mais l’heure Argentine est différente donc on décolle à 10h30. Le camping est à 150km mais entre-temps on fait 2 arrêts, il nous faudra 2h30 pour arriver au camping. Il fait froid et la yourte c’est rudimentaire, les lits, une table en bois avec sièges et un poêle à bois.
Pour manger c’est dehors et comme dans tous les campings les sanitaires sont à un autre endroit. Il y a 6 WC, pas un ne ferme, tu prends le papier WC à l’extérieur et il n’y a plus de savon ni de papier pour t’essuyer les mains.
On va se promener autour du lac et quand on revient on allume le feu pour faire à manger et surtout se réchauffer. Je suis la seule à avoir de la musique et ça plait aux argentins la musique française. On cuisine nos pâtes fraîches à la sauce tomate tout en buvant de la bière et du vin. À 23h on va se coucher, dans la yourte il fait bon mais le bois ne tiendra pas jusqu’au lendemain et dans la nuit le froid me réveille.
Jeudi 6 février, le Lagon Verde
À 8h tout doucement on se réveille, moi j’ai froid donc je reste encore au fond de ma couette jusqu’à 10h. À peine levé, je m’habille il fait trop froid, un café chaud mais pas de chance pas de sucre donc je bois un jus d’orange. Il faut aller se laver mais aujourd’hui pas de douche, juste les dents et le visage, on verra ce soir à la maison. On plis le camp pour aller à un autre endroit qui s’appelle le lagon vert, on roule une trentaine de kilomètres toujours sur une piste et on arrive à un parking. On descend des dizaines de marches pour arriver au lagon, c’est très beau et effectivement il est vert.
On reste presque 2h à admirer le paysage, Serafin se jette à l’eau, il est fou, l’eau est très froide.
Sur une branche d’arbre un Martin pêcheur, il est trop beau.
Il est temps de retourner à la maison, il faut 2h30 pour rentrer. À quelques kilomètres de l’arrivée on laisse Eugénie et José et on part pour le village manger une glace et faire des courses pour manger ce soir, se sera risotto et salade de tomates arrosés de vin rouge et blanc. Après une bonne douche, Maurice et moi on prépare la salade et Coline et Serafin font le risotto, Eugénie a préparé une salade de lentilles. On discute de tout et de rien et il se fait minuit, il est temps d’aller se coucher demain une grande journée nous attend et le soleil devrait être au rendez-vous.
Vendredi 7 février, lagon
Il est 10h quand on se réveille, c’est la première fois qu’on arrive à dormir aussi longtemps. Un petit déjeuner et on se prépare à aller sur un autre lagon ou il y a une française Sophie qui a élu domicile et qui élève des chèvres. Avant d’aller lui rendre visite on déjeune dans un petit restaurant à côté où on a bien mangé et ensuite on va se reposer au bord du lagon.
Serafin plonge dans l’eau et dit à Coline qu’elle vienne l’eau est très bonne. Coline plonge et remonte aussitôt, l’eau est glaciale, ils sont fous ses jeunes.
Un peu plus tard Sophie vient à notre rencontre et on commence à discuter, ça fait 42 ans qu’elle habite en Argentine et avant elle a pas mal bourlingué, elle était prof de ski à Val d’Isère l’hiver et pour pouvoir faire une saison supplémentaire elle venait à Bariloche et au fil du temps elle est restée avec son mari et ils ont commencé par acheter une cabañas et petit à petit se sont agrandis. Aujourd’hui ils tiennent un camping, un restaurant, des cabañas et des chambres d’hôtes. Ils ont des chèvres et fabriquent leurs fromages et des confitures de fraises, framboises et pleins d’autres choses, ils travaillent beaucoup et l’hiver ils partent deux mois en France et en Andalousie, ses filles et petits-enfants vivent là-bas. Sophie nous fait visiter son patrimoine et ensuite nous invite à goûter. On passe un agréable après-midi, ses personnes sont adorables.
Il est 19h et il faut rentrer, ce soir on est invités chez la soeur de Serafin, Camilla, elle nous prépare un asado, on va encore se régaler. On s’arrête à El Bolson et on se prend une bonne glace. On arrive chez Camilla et déjà Serafin et José s’occupent de l’asado, ce soir c’est du porc avec diverses salades, on se régale.
On passe une belle soirée malgré la barrière de la langue on a beaucoup discuté et on beaucoup rit. On va se coucher, demain à 16h on repart pour Bariloche, l’avion est à 20h et on doit rendre la voiture à 18h. Peut-être que demain on aura le temps d’aller faire un tour au marché, on verra bien.
Samedi 8 février, El Bolson – Buenos Aires
Lever à 9h45, aujourd’hui dernière petite journée à El Bolson, on boit un café et arrive Eugenia bientôt suivi de Federico le papa, on est encore en pyjama mais ça ne dérange personne, on discute dehors, aujourd’hui plein soleil, il fait bon. Je profite un instant pour aller me laver et m’habiller, je ne suis pas à l’aise en pyjama devant eux. Federico nous propose d’aller faire le tour de sa propriété et voir les maisons qu’il a construit lui même, il est adorable, dommage que l’on ne l’a pas vu ces deux derniers jours, il était très enrhumé et ne voulait pas nous donner ses microbes. On part faire un grand tour de la propriété et on admire son travail et il est fier de nous le montrer et il peut en être fier, car parti de rien aujourd’hui comme il dit je vis de mes rentes. C’est un philosophe Federico et aussi et surtout un gars plein d’humour, moi je me régale de l’écouter et à rire. Eugenia tient à nous faire à manger avant de partir et on se retrouve tous les 6 dans la petite maison à manger, discuter et rire.
Il est l’heure de partir et c’est dur de laisser des personnes aussi gentilles, aussi simples mais pleines d’amour, mais l’avion ne nous attend pas et il faut partir. Le trajet du retour est un peu silencieux, dans nos têtes défilent ces beaux paysages et ses belles personnes avec qui nous avons vécu 5 jours.
Arrivés à l’aéroport il y a une queue monstre et 3 personnes seulement aux guichets !!! Quand arrive notre tour, le gars dit à Coline que nous n’avons pas confirmé notre réservation, comment tu peux ne pas venir prendre ton avion même si tu n’as pas confirmé, cela voudrait dire que tu as payé ton voyage mais que ce n’est pas grave si tu ne le prends pas !!!
Ils sont farfelus ces Argentins, donc il propose que l’on prenne l’avion du lendemain à 9h50 mais par contre il peut déjà faire partir le bagage.
Je vois Coline changer de couleur et partir à lui parler sèchement, je n’ai pas tout compris ce qu’elle disait mais une phrase à retenue mon attention, quand il lui répète je peux déjà faire partir la valise, elle lui répond :
« Non seulement je veux que la valise parte mais moi je veux avoir mon C… aussi dans l’avion ».
J’ai eu un moment où je me suis demandé si j’avais bien compris mais c’était bien ça elle me le confirmera après. Voyant la situation s’aggraver une femme arrive et essaie de trouver une solution, c’est bizarre il nous a trouvé 3 places cote à cote. L’incident est clos on peut prendre l’avion mais on a eu chaud 15 minutes. Le retour se fait plus calmement et on arrive à la maison à minuit 15, on s’arrête à la Boqueria qui est juste à côté et on se boit une bonne bière. Il est temps d’aller se coucher, demain une petite journée à Buenos Aires et le soir on prend l’avion pour les chutes d’Iguazu, ces chutes que je n’ai pas pu voir lors de notre premier voyage car Aerolíneas faisait grève, je croise les doigts pour demain.
Dimanche 9 février, Buenos Aires-Iguazu
Ce matin c’est le pompon, on se lève à 10h30, il faut vite que je revienne en France sinon je vais prendre les habitudes Argentine. Un petit café et on commence à ranger un peu nos affaires de froid pour les remplacer par du chaud et oui à Iguazu 33 degrés nous attendent.
Vers 12h30 on part manger un bout dans un petit restaurant très charmant et c’est bon. Ensuite on fait les magasins et Maurice tient les sacs, il dit qu’il fait comme dans Pretty Women, il porte les colis et nous on fait les achats.
On rentre à la maison faire un peu de rangement et préparer la valise, on part à 19h à l’aéroport, l’avion est à 21h45 ça nous laissera le temps de manger un bout.
Il est l’heure de partir, on laisse Coline on part que tous les deux, demain Coline reprend le travail.
Plus d’interprète il faut que je ressorte mon espagnol très mauvais mais bon j’arrive à me faire comprendre. Le taxi nous dépose, on prend nos billets et on va manger. Ici si tu prends un sandwich on te demande chaud ou froid, comme on est français, le jambon dans du pain se mange froid, sauf qu’ici le sandwich est à la limite du gelé donc il faut attendre un peu avant de le manger sinon tu le prends chaud.
Le temps passe, le départ de l’avion est annoncé, 1h45 de voyage, je lis un ebook qui me passionne et je ne vois pas le temps passer.
On arrive à Iguazu à 23h30, on prend un taxi qui nous amène à l’hôtel, celui-ci est immense et pas beau du tout. Une fois le paiement effectué on va dans notre chambre, toutes sont en enfilade comme dit Maurice on se croirait dans le bateau pour aller en Corse sauf que dans le bateau il y a la climatisation et de la moquette au sol, là, c’est du carrelage moche.
On rentre dans notre chambre, le lit ça va encore mais alors la salle de bain c’est la salle de bain des sept nains, la porte touche presque le WC en ouvrant à côté un bidet suivi d’un lavabo et la baignoire a des portes coulissantes qui se déboîtent. Le mieux, le WC fuit et beaucoup !!!!
On part boire quelque chose de frais, ici il fait 29 degrés et c’est humide.
On rentre se coucher, demain on part voir les chutes et j’espère qu’elles seront aussi belles que tout le monde le dit.
Lundi 10 février, Iguazu les chutes
On se lève à 7h pour prendre notre petit déjeuner et on part vite prendre le bus qui nous amène au parc d’Iguazu. 30 minutes de bus et on arrive à l’entrée ou il faut faire la queue pour prendre nos billets, pour la petite histoire les gens d’ici paient 400 pesos et les étrangers 800 pesos !!! Ce n’est pas grave mais quand même, en France il n’y a pas de tarif français et étranger !!!
Pour voir les chutes il faut prendre un train et ensuite il faut beaucoup marcher, plus on avance et plus on les entend, on va voir la Garguanta Del Diablo. Tout d’un coup une première chute est déjà imposante et bientôt d’autres, c’est magnifique, majestueux, elles sont immenses et le débit est énorme.
Pour arriver à l’endroit où on les voit le mieux il faut être patient, chacun veut faire des photos, des films et des selfies.
Tout le long du chemin des coatis, les mamans et leurs petits, des oiseaux avec des couleurs superbe et des singes chapardeurs.
On revient sur nos pas, on reprend le train qui a un arrêt pour visiter les chutes d’en haut où d’en bas, on décide de faire le haut, il faut marcher 1km700. La chaleur est horrible, on est trempé de sueur mais ça en vaut la peine.
Il est 14h et il reste le chemin des chutes par le bas, pour aujourd’hui on va en rester là, demain on reviendra.
Lentement on part prendre le bus qui nous ramène à l’hôtel, on est tellement fatigués que l’on s’endort le temps du trajet.
Encore un petit effort à pied et on arrive à l’hôtel, on est tellement épuisé que l’on s’allonge sur le lit et on s’endort un peu, enfin, moi j’ai dormi 2h et avec mes lunettes !!!
Je suis encore fatiguée mais on part pour une balade de 2km200 pour aller voir un endroit à la frontière de trois pays, le Brésil, le Paraguay et l’Argentine.
On revient en taxi et on prend une bonne douche avant d’aller au restaurant.
Il est 22h15, on est épuisé, demain sera sûrement une dernière belle journée à Iguazu.
Mardi 11 février, Iguazú-Brésil
Vers 8h on se réveille, il fallait bien ça pour se requinquer. On va déjeuner et on a décidé de refaire les chutes Argentine mais cette fois le côté inférieur qu’on n’a pas fait hier. Coline nous appelle pour prendre des nouvelles et nous dit qu’il faut absolument faire le côté Brésilien, donc on part prendre le bus qui va nous amener au chutes Brésiliennes.
Le bus est dans 30 minutes, on va boire un café en attendant. On s’installe dans le bus, 40 minutes de trajet. Un premier arrêt à la frontière pour tamponner nos passeports en sortie d’Argentine, un autre arrêt pour l’entrée au Brésil et plus loin le par des oiseaux, 1h30 de promenade à travers des arbres (ouf, il fait chaud ça fait du bien d’être à l’ombre).
On voit toutes sortes d’oiseaux bizarres, inconnus en France, d’autres plus connu et surtout il y a des aras et là c’est le top. Ces aras que j’ai tant voulu voir au Costa Rica et que je n’ai jamais pu voir, je les vois aujourd’hui, il y en a des dizaines, bien sûr ils ne sont pas en libertés mais tant pis. On reste un grand moment à les admirer ils sont tellement beaux.
On sort du parc, il faut traverser la route pour aller voir les chutes. Le panneau indique, 254 marches et 1km400 de sentier, heureusement les marches sont éparpillées et on fatigue moins. On approche peu à peu des chutes jusqu’à être très proche d’elles. Elles sont très belles mais celles du côté Argentin sont plus impressionnantes.
Par contre du côté Argentin le sentier est à deux sens et quand tu arrives sur les chutes et que tu veux aller en voir d’autres il faut revenir sur tes pas, alors que celles côté Brésilien, tu fais tes 1km400 et tes 254 marches et au bout tu as un ascenseur qui t’amène au niveau du bus qui est là pour te ramener et c’est appréciable.
Il est temps de rentrer, notre avion est à 20h et l’aéroport n’est pas à côté. On a passé encore une agréable journée qui restera dans nos esprits.
On va chercher notre bagage à l’hôtel et on prend un taxi. Arrivés à l’aéroport on se prend un sandwich pour se caler un peu. Il est temps de rentrer dans l’avion, il part avec un quart d’heure d’avance, tant mieux, il arrive à Buenos Aires, on prend un taxi et on arrive chez Coline qui avec sa colocataire mangent une tarte à l’oignon. On raconte nos deux jours et on va vite se coucher, on est épuisés.
Demain dernière journée en Argentine, il faut commencer à se mettre en mode je reviens à la réalité, le froid, le travail et tout ce qui va avec. Une seule chose, fait, que je suis moins triste que la première fois c’est que déjà Coline devrait, je dis bien devrait rentrer en juin et que, quoi qu’il en soit j’ai aussi deux autres enfants et 5 petits enfants qui m’attendent à Lyon.
Mercredi 12 février, Buenos Aires
À 8h on est levé, Coline part au travail et nous on se prépare pour faire le tour de Buenos Aires avec le bus touristique, on le prend à 300 mètres de la maison et on visite Buenos Aires. Au bout d’une heure on descend du bus et on va boire un café. On reprend le bus et on continue comme ça, de temps en temps on descend voir quelque chose et on remonte, c’est pratique, tu paies une fois et tu montes et descend quand tu veux.
On décide de s’arrêter dans le quartier de la Boca, un mignon petit quartier très coloré mais où le soir tout le monde n’ai pas fréquentable. On s’arrête manger dans un restaurant où les spécialités sont le barbecue, il fait très chaud mais l’endroit est super sympa.
Au moment de partir, on se rend compte que le couple qui est derrière nous est français et en plus de Lyon 3ème, on commence à discuter de ce que nous avons tous visiter. Au bout d’une bonne heure on se quitte et on continue notre visite.
On reprend le bus et on recommence à descendre et monter, il est tard et il faut rentrer, ce soir Coline nous amène à un restaurant, spécialisé en poisson.
On rentre un moment à la maison et on part manger. À notre retour, une amie à Coline, Pauline s’est souvenue que nous partons le lendemain et voulait nous dire au revoir, elle passe et on discute. Tous ces petits jeunes sont trop gentils.
Pauline s’en va et il est 23h30, l’heure d’aller fermer nos yeux.
Dernière nuit à Buenos Aires, demain l’avion est à 15h55 et il faudra partir tôt pour aller dire au revoir à notre fille et ensuite prendre le taxi pour l’aéroport pour 1h de route.
Jeudi 13 février, Buenos Aires-Lyon
On se réveille vers 8h45, il est temps de faire nos bagages et ce n’est pas une mince affaire. À l’aller tout est bien rangé, au retour ce n’est pas pareil du tout, entre les affaires sales, les propres parce que bien entendu tu en amène plus que tu en mets et les achats pour les uns et les autres, on met où, comment !!! Bon on y arrive quand même.
À 11h on sort pour prendre un taxi qui nous amène au travail de Coline. On reste avec elle 1h et Luis le gars du taxi à l’arrivée vient nous chercher. Les au revoir avec notre fille sont tristes mais on se dit que d’ici quatre mois on devrait la revoir.
Luis toujours aussi rapide pour conduire !!! Arrivés à l’aéroport on enregistre nos bagages et on va manger un bout. On passe l’immigration, mais qu’est-ce qu’ils sont lents, c’est affreux. On arrive enfin au terminal 13 pour Sao Paulo, et oui on fait un détour par le Brésil, pourquoi, je ne sais pas !!!! C’est comme ça.
Ah j’oubliais, je suis partie de Lyon avec une bronchite et je repars avec un super rhume, on avait amené une cartouche de mouchoirs en papier et il n’en reste plus qu’un !!! À l’aéroport je n’ai pas trouvé pour en acheter donc je suis obligée de récupérer des essuies mains aux toilettes, les serviettes qui sont sur les tables des bistrots et j’ai dévalisé les essuies tout de l’avion. Je ne sais pas comment je vais faire jusqu’à Lyon😱.
L’avion part du Brésil, le voyage jusqu’à Paris dure 11h, il y a une particularité au Brésil, toutes les personnes âgées de plus de soixante ans sont prioritaires donc on rentre dans les premiers, dès fois ça un avantage d’avoir un certain âge.
Le steward qui nous accueille est charmant, il commence à nous poser des questions, d’où on vient, où on va, si bien que tout le long du voyage à chaque fois qu’il passe il s’arrête et on discute.
Le voyage pour moi a été très long, impossible de dormir et j’ai bien cru que je n’allais pas avoir assez de mouchoirs !!!
Arrivés à Paris, il faut passer à l’immigration, ils fouillent tous, le problème c’est que notre avion pour Lyon est dans 1h45 et s’ils ne se pressent pas on va le rater.
Enfin on passe, il faut maintenant trouver notre terminal, on y est, juste à temps.
Il est 15h et nous voilà enfin arrivé à Lyon St Exupéry, notre amie de toujours, Dominique, est déjà là pour nous accueillir et nous ramener à la maison et en plus elle nous a préparé une quiche Lorraine pour nous nourrir le soir, sauf que ma fille Sarah avait, elle aussi fait des courses qui nous attendaient dans le réfrigérateur, que c’est bon d’avoir des personnes aussi gentilles. On a eu à manger pour deux jours !!! merci les filles vous êtes adorables.
Il est temps de se poser mais déjà on discute du prochain voyage !!!
Mais je vous tiendrais au courant, peut être le Panama, le Nicaragua, le Guatemala ??? on verra !!!