2022-Costa Rica

Mercredi 9 février 2022, Lyon – Alajuela

C’est parti pour à nouveau, un voyage au Costa-Rica, mais cette fois avec nos enfants.

Je suis réveillée depuis 4 heures du matin, il est un peu tôt pour se lever, on doit partir à 7 heures, je vais rester au lit.

À 5 heures 30, je n’en peux plus de tourner, je me lève !!! Petit-déjeuner et vérification du sac à dos, faire le tour dans ma tête pour être sûre de ne rien avoir oublié. Maurice fait la même chose !!! Départ de la maison 7h10, c’est mercredi, il ne devrait pas avoir beaucoup de circulation, beaucoup de maman prennent leur mercredi et en plus en ce moment, le télétravail est de rigueur.

Le tunnel de Fourvière est bouché, mais ce n’est pas grave, on prend le périphérique, donc ça devrait aller. 

Maurice me dit, « enfin, on y est, c’est le grand jour » ça fait 20 minutes que l’on roule quand il me dit « Tu peux vérifier si j’ai pris mon porte-feuille », je prends sa sacoche pour lui faire plaisir, je sais pertinemment que son portefeuille est dans sa sacoche, mais ça le rassure. J’ouvre toutes les fermetures que je trouve et pas de portefeuille !!!, ce n’est pas vrai, il n’a quand même pas oublié ses papiers, surtout les cartes bancaires et les permis de conduire. Encore les cartes bancaires, on aurait pu voir avec ma fille, mais sans le permis, il est impossible de louer la voiture.

Nous voilà obligés de faire demi-tour et retourner à Dardilly. Il est 7h35, il fallait être à l’aéroport à 8h00, c’est légèrement foutu !!!

Nous voilà repartis à Dardilly, la limitation de vitesse, on verra une autre fois, il faut faire au plus vite.

Arrivé à Dardilly, je saute de la voiture, ouvre la porte en deux temps trois mouvements et je saute sur le porte-feuille, retour à la voiture et zou, on repart, sauf que la circulation est beaucoup plus dense, les mamans n’ont pas toutes pris leur mercredi et il semble qu’ils aient décidé de ne pas télétravailler aujourd’hui, ils sont tous sur la route et on est super en retard. 

Tant pis à nouveau pour la limitation de vitesse !!!

On arrive enfin à l’aéroport, il est 8h45 !!! Mes enfants pensaient qu’on leur faisait une blague, (j’aurais préféré.)

Bon, tout est Ok, on passe la douane et on marche jusqu’au terminal. Arrivé dans l’avion qui nous mène jusqu’à Paris, une hôtesse a craqué sur Robin (4 ans et demi), elle la prit par la main et l’a emmené voir le commandant de bord, il était fier mon bonhomme et nous aussi.

Le voyage va être long, il faut prendre 3 avions différents, Lyon-Paris, Paris-Panama et enfin Panama-San Jose, durée totale des vols, 19h. 

Après deux repas, 3 films, de la lecture, un peu de musique, nous voici au Panama et là, c’est dur, il faut encore attendre deux heures pour prendre l’autre avion, sauf qu’il est 18h00 heure locale mais minuit en France.

Robin est fatigué, il s’est endormi juste au moment de l’atterrissage à Panama et ne s’est pas réveillé jusqu’à l’hôtel. 

Il est 23H30 quand nous arrivons à l’Hôtel, Margarita, la gérante nous montre notre chambre et là, il y a comme un malaise. C’est une grande chambre, un lit 160, deux lits 140 et un autre de 120. Margarita me demande si cela me convient, je lui dis que pour eux quatre, c’est bien assez grand. Elle me regarde et me dit « non, c’est pour 6 personnes !!! » Elle me dit n’avoir eu qu’une réservation pour 6 personnes mais, qu’elle va vérifier demain matin. De toute façon, toutes les chambres sont prises, il ne reste que celle-ci, on va faire avec.

Jeudi 10 février Alajuela – La Fortuna

Notre première nuit au Costa Rica dans la même chambre fut assez courte, à 5 heures, tout le monde était réveillé.

Petit-déjeuner à 6h30 et briefing avec ToutCostaRica à 7h30 et départ pour La Fortuna. 
Nous avons une voiture neuve, sortie du garage, zéro kilomètre, on va essayer de faire attention.

Il faut sur le GPS 1h30 pour aller d’Alajuela à La Fortuna, mais il faut compter le double. 

Le temps est mitigé, il pleut, il fait soleil, il pleut, il fait soleil. On rentre dans des paysages verdoyants, des champs de bananiers à perte de vue, des fleurs de toutes les couleurs, des immenses bougainvilliers rose, je rêverais d’avoir les mêmes.

Étant donné que nous avons deux voitures et que nous sommes censés ne pas avoir d’Internet en dehors des hôtels et restaurants, nous avons acheté des talkies-walkies afin de pouvoir se parler sur le chemin.

Une chose est sûre, les enfants ont adoré, nous un peu moins au bout d’un moment !!!

Un exemple, Robin nous appelle et dit : « Papé, Papé », Maurice répond, « Quoi » et Robin lui répond « Feur », sinon, c’est, « Mamou, Mamou », je réponds « Oui », Robin me dit « Fi » et à chaque fois Robin éclate de rire, comme quoi un rien fait plaisir aux enfants. 

Il est 11h, quand on arrive sur La Fortuna, vite une banque BCR pour échanger des Euros en Colónes. On rentre dans la banque, on fait la queue et au bout de 20 minutes c’est notre tour sauf que le banquier nous dit ne pas faire des changes, euros, colónes mais dollars, colónes. Il nous faut aller un peu eu plus loin à la BN « Banque Nationale ». On reprend les voitures et on va à la BN, encore la queue, mais il le faut.

Une fois le problème argent réglé, il faut nous restaurer, on trouve un KFC pas très loin, le top pour cette fois.

On arrive à l’hôtel Arenal Volcan Inn à 15h, nos chambres sont prêtes. Ce sont des petits bungalows, les uns à côté des autres, mais très sympathique, dans un cadre verdoyant et en plus, je suis à côté d’un bougainvillier rose, formidable.

Un petit tour de la chambre, je prends mon appareil photo et cherche les belles photos à faire.

Sarah nous appelle pour nous dire qu’il y a un sentier qui va dans la forêt, on y va, mais sans grande conviction, effectivement, il n’y a rien à voir.

On décide d’aller faire les sources chaudes, maillot de bain, serviette et hop on part.

Il n’y a pas trop de monde, même pas du tout et tant mieux.

On commence par le bain à 33°, moi ça me convient, plus bas, j’aime moins. On est resté 2 heures à changer de bains allant de 20° à 65°, moi, je me suis arrêtée à 45°, après ça brûle trop pour moi.

Après plus de deux heures dans les bains d’eaux chaudes, nous sommes tous fripés !!! Et Robin est toujours à fond, il saute, il saute, il saute !!!

Il faut rentrer, prendre une bonne douche et ensuite aller manger un bout au restaurant de l’hôtel. On se donne rendez-vous à 19h15.

Dans la salle du restaurant, Robin est déjà à table et Sarah me dit que Robin est fracassé, elle pense qu’il ne va pas faire long feu (tu m’étonnes). Elle lui a amené ses écouteurs et la tablette pour regarder un dessin animé. 

On se retrouve à table à regarder notre carte du menu, quand tout d’un coup, Robin part sur le côté, il s’est endormi, sa tête est sur la tablette. Impossible de le réveiller, il est vraiment au bout du rouleau, mais quand on voit tout ce qu’il a fait dans les bains d’eaux chaudes, ça ne m’étonne pas. Ce soir, il ne mangera pas.

Il est 20h15, nous rentrons dans nos chambres, le temps d’écrire un peu mon blog, il est 21h30, je suis morte de fatigue, mes yeux sont lourds, je ferme mon ordinateur et je m’endors de suite.

Vendredi 11 février, La Fortuna

Il est 5h45 quand j’ouvre les yeux, les oiseaux m’aident à me réveiller avec leurs chants. 

Il a plu cette nuit et ce matin, le temps est gris, mais on sent bien que le soleil n’est pas loin et la chaleur aussi. 

On se réveille doucement et à 7h, on part déjeuner. 

Il y a des fruits, des toasts, du salé, enfin de quoi se régaler, juste le café, ça beau être un des pays qui produisent le meilleur café, comme ils ne savent faire que du café très très léger, il n’est pas bon. 

Ensuite départ pour la visite d’Arenal 1968. Le petit tour dur 2h et le grand, 3h. 

Pour aller voir le volcan Arenal au plus près, il faut marcher sur une ancienne coulée de lave. Il pleut, il fait beau, le temps ne sait pas ce qu’il veut et nous, on passe notre temps à mettre et enlever le K-Way. 

Ça grimpe bien parfois et marcher sur les cailloux ce n’est pas agréable. Nous voilà arrivés au meilleur endroit pour voir le volcan, mais aujourd’hui il a la tête dans les nuages. 

Il faut redescendre et parfois, c’est pire, avec la pluie qui tombe de temps en temps, les pierres sont glissantes et je n’ai pas envie de finir sur les fesses. 

L’arrivée n’est plus très loin et juste avant, il y a un endroit pour se désaltérer et manger un petit bout, boire un bon jus d’orange bien frais est très agréable après cette belle ascension. 

Visite de l’Arenal 1968
Visite de Arenal 1968


On rentre à l’hôtel se poser un moment, du moins pour reposer Robin afin que ce soir, il ne s’endorme pas sur la table au restaurant !!!

Après 2h de repos, on part manger dans un soda très beau, toutes les tables ont des dizaines de petits écriteaux en bois suspendus avec des inscriptions écrites par les voyageurs du monde entier. 

Soda La Fortuna
Soda La Fortuna
Soda a La Fortuna


Une fois le repas terminé, on se décide à aller à la cascade de 70 mètres de haut pour se baigner. Petit inconvénient, il y a 400 marches à descendre donc 400 à remonter !!! Ensuite il est 15h45 et il y a la queue pour prendre les billets et pour finir, il faut qu’à 17h tout le monde remonte !!! Donc, on réfléchit et on décide de ne pas le faire, le temps nous manque. 

Du coup, on retourne à l’hôtel pour une baignade à la piscine et il n’y a que 3 marches pour rentrer dans l’eau (LOL). 

À 18h, Sarah et Seb se sont réservé le jacuzzi, Lilian décide de se reposer et Robin vient avec nous avec son livre de jeu. 

Hotel Arenal Volcan Inn La Fortuna

Maurice fait les jeux avec Robin et moi, je lis les infos. 

Les infos sont excellentes, nous n’aurons plus besoin de test PCR pour rentrer en France, ça, c’est super, je n’avais pas du tout envie de me faire chatouiller les narines par les Costa Ricain. 

À 19h Sarah et Seb, viennent nous chercher pour aller au restaurant et ce soir, c’est Lilian qui s’est endormi, mais lui dans son lit.

Après un bon repas, il est temps de rentrer, il est 20h50, on éteint les lumières, car nos yeux se ferment. 

Encore une belle journée de passer. 

Samedi 12 février, la Fortuna

Après une bonne nuit, un bon petit déjeuner et nous voilà parti pour Monteverde. 

Il faut faire le tour du lac Arenal pour aller au Monteverde, 3h30 de route et parfois plus, les routes sont très souvent des pistes.

Lac Arenal

Cette fois, c’est Sébastien qui passe devant, Lilian est le passager et scrute le haut des arbres pour voir s’il aperçoit un paresseux, sauf que les paresseux ne bougent pas. Ils sont pour la plupart de la couleur des arbres, donc c’est très difficile de les voir en roulant.

D’un coup des Coatis traversent devant la voiture, ils sont 3 et ne semblent pas être effrayés par les voitures.

Un peu plus loin encore des Coatis, soudain Lilian nous signale par talkie-walkie qu’il y a un toucan sur l’arbre de droite. On arrête les voitures pour le photographier, il est trop beau. On continue notre route et là un écureuil sur un poteau, peu de temps après Maurice voit une masse noire sur un arbre, mais on n’arrive pas à distinguer ce que cela peut être, je sors mon appareil photo et zoom un maximum, c’est un singe hurleur qui dort.

Au bout d’une vingtaine de kilomètres de piste, j’ai le dos en compote et heureusement, nous sommes arrivés à l’hôtel Finca Terra Viva.

Hôtel Finca Terra Viva Santa Helena

Il est midi et le bungalow n’est pas prêt, la dame de ménage nous envoie à la réception rejoindre la patronne pour signaler notre arrivée.

Taïs, c’est le prénom de notre hôte, elle nous dit tout ce que l’on peut voir aux alentours et ou manger.

Comme le bungalow n’est pas prêt, on décide d’aller manger un morceau au soda dont Täis nous a vanté les bons repas du Rancho de Juanita, elle disait vrai, non seulement le couple était très gentil, mais en plus le repas était excellent.

Lilian rêve de voir les paresseux et jusqu’à présent, on n’en a pas trouvé, donc nous décidons d’aller dans une réserve de paresseux qui sont là pour se faire soigner suite à des accidents avec des voitures ou une électrocution ou une éventration faite par un aigle ou un capucin. L’argent de l’entrée sert à s’occuper d’eux donc on n’a pas de regret à voir des paresseux dans un endroit fermé.

Lilian est aux anges, il voit enfin des paresseux en vrai, Robin trouve qu’ils ne sont pas très intéressants parce qu’ils dorment tout le temps et ne bougent pas, nous, on est toujours en extase devant ces petites créatures qui mettent quinze mille ans à se déplacer.

Après cette belle visite, Taïs nous a donner le nom d’un glacier où paraît-il se sont les meilleures glaces du monde, une fois testé, je ne dirais pas qu’elles sont les meilleurs du monde mais à l’unanimité on a convenu qu’elles étaient délicieuses.

On va faire un tour de la ville, enfin, ville est un grand mot, on va dire village. Quelques magasins de souvenirs, une alimentation, quelques restaurants et cafés.

Ce soir, on se fait à manger dans le bungalow donc on va faire quelques courses et l’on rentre.

Un petit repas sympa avec une bonne bouteille de vin et il est l’heure d’aller se coucher, enfin, il est tôt, mais la journée a été bien remplie.

Bungalow Finca Terra Viva Santa Helena

Ah oui, j’ai oublié, quand nous sommes arrivés à l’Hôtel, il se trouve dans un trou et le vent vient du côté pacifique et du côté caraïbe et le choc des deux faits qu’il est très très fort et froid. Bon, je ne vais pas pleurer la température puisqu’il fait 18° à 7h le matin, mais j’ai été habituée à plus chaud les fois d’avant.

Il est 20h00, le sommeil arrive, je vais me coucher et là, l’enfer de la nuit commence.

Je rentre dans mon lit et regarde un peu les infos sur mon téléphone, après 5 minutes, j’ai sommeil, je cherche le bouton pour éteindre la lumière, je le trouve sauf qu’il n’éteint qu’une partie de la pièce, il me faut me relever et aller chercher un autre interrupteur, je le trouve !!! Je retourne me coucher et là, c’est le coussin qui est trop épais, j’ai la tête trop haute et impossible de trouver la bonne position, je décide de me faire un oreiller avec mon pantalon de survêtement et ma veste, au bout d’un moment, j’arrive à trouver la bonne hauteur. J’essaie de m’endormir, mais impossible, mon gendre ronfle très fort !!! La nuit commence bien, à un moment le ronflement s’arrête, mais le vent est si fort qu’il tourne autour du bungalow et m’empêche de m’endormir. Je ne vais pas beaucoup dormir cette nuit !!!

Encore une belle journée de passer

Dimanche 13 février, Monteverde

Après une nuit horrible, le vent, la pluie sans interruption, je n’ai pas beaucoup dormi, j’ai bien cru à un moment que le bungalow allait s’envoler et moi avec. 

Le petit déjeuner est prévu à 7h et il ne faut pas perdre de temps car nous avons réservé les tyroliennes pour 8h30. 

Départ pour 14 tyroliennes Monteverde

Départ pour les tyroliennes, je les avais déjà faites en 2016 mais je ne me souvenais plus qu’entre deux tyroliennes il y avait des pentes rudes à monter et j’en ai bavé mais on s’est régalés, 14 tyroliennes de 200 mètres à 1km de long, un régal. Il y a deux tyroliennes que tu peux faire à deux et avec Lilian on a choisi de le faire ensemble. 2h d’adrénaline et c’est déjà fini. 

Départ avec Lilian sur la tyrolienne Monteverde

À la sortie Maurice et Robin nous attendent, Maurice n’a pas voulu le refaire et pour Robin on s’est demandé s’il n’allait pas avoir peur donc dans le doute papé s’en est occupé. 

Il est temps d’aller faire les ponts suspendus, il y en a 10 de longueur différente sur 3 km et là aussi des montées assez rudes, je crois que j’ai fait mon sport pour la semaine !!! Peut-être le mois !!!

Pont suspendu Monteverde
Vue d’un pont suspendu Monteverde
Vue d’un pont suspendu Monteverde

Après l’effort le réconfort, la patronne de l’hôtel nous a indiqué un restaurant qui s’appelle le Mirador et où on peut apercevoir par temps clair le volcan Arenal et le lac Arenal. 

Il fait beau donc on y va, après 45 minutes de piste, un tassement des vertèbres et une dose d’espoir pour bien manger et voir quelque chose on arrive peu à peu dans le brouillard. 

Le restaurant est ouvert mais la vue il n’y en a pas, tant pis on va manger se sera déjà ça de bien. 

Restaurant le Mirador
Vue sur le volcan et le lac Arenal😩

Commande des plats et boissons prises, l’attente est interminable en plus il fait froid. 

On revient à Monteverde et nous allons au café des colibris et comme son nom l’indique il y des dizaines de colibris qui viennent boire l’eau sucrée. On en profite pour boire un chocolat chaud histoire de nous réchauffer. 

Colibri

Colibri
Colibri

On repart à l’hôtel pour se reposer un moment le temps d’attendre l’heure du repas. 

Robin veut jouer au sept familles, papé s’y colle moi je lis. Sur ce Lilian veut faire un jeu, ils ne sont pas fatigués ces enfants !!! Il est 18h, je leur donnerais bien une petite soupe et au lit. 

Je continue à lire pendant que Sarah, Seb et Lilian prépare le jeu Imagine, et peut-être avec un petit peu de chance ils vont m’oublier. 

Raté, on m’appelle et on me dit que ce n’est pas compliqué à jouer. J’ai envie de leur répondre,

« Alors que ce soit bien clair, je ne suis pas gogole, j’ai juste envie de lire » bon, je ne dis rien je joue et je perds !!! »

On mange une bonne salade de tomates et de l’avocat et les enfants des pâtes à la tomate. Ils vont se coucher et moi je vous raconte ma journée et je vais me coucher aussi. 

Encore une belle journée de passer et demain départ pour Manuel Antonio, enfin nous allons avoir chaud. 

Lundi 14 février, Monteverde-Manuel Antonio

Dernière nuit à Santa Helena, nuit idem à la précédente sauf que là j’ai mis des boules Quies, enfin je me suis trompée j’ai pris mes bouchons de piscine à la place donc, ils n’ont pas fait beaucoup d’effet, d’ailleurs je les aie perdus dans la nuit et impossible de les retrouver !!! 

À 7h petit déjeuner et valises à faire, on a hâte de partir pour ne plus avoir froid et trouver un peu de chaleur vers l’océan. 

Au fil des km la température monte, monte et monte encore, il fait trop chaud, je sais, je suis une éternelle insatisfaite mais bon j’ai mes raisons, je suis partie de Santa Helena avec mon sweat, ma veste polaire et mon K-Way, j’ai le droit d’avoir chaud quand même. 

On s’arrête pour prendre une photo et j’en profite pour me déshabiller. 

Un autre arrêt à Tarcoles qui est connu pour ses crocodiles sous le pont, les enfants sont scotchés, ils sont énormes. Après l’émotion, un bon jus de fruits frais et fabriqué devant nous. 

Nous voilà repartis et 2h plus tard nous arrivons à l’hôtel Millenium Manuel Antonio, on change carrément de standing. 

Un vrai grand lit et un coussin douillet, une vraie douche avec de l’eau chaude, le top. 


Devant notre chambre, une table ronde et des bancs en pierres, au-dessus la piscine et un coin avec des relaxants immergés à moitié dans l’eau. 


Après avoir pris nos marques à l’hôtel, on part voir où nous allons déjeuner demain matin, la réceptionniste nous a indiqué « Costa Linda » qui est à 300 mètres. Une fois repéré, tout le monde regarde la carte, on décide de manger là. 

Les assiettes sont bien pleines et en plus c’est très bon. 

Une fois le ventre plein, direction la plage. L’eau est au moins à 30 degrés et même si le soleil s’est caché on le sent bien. Les petits et les grands vont se baigner et affrontent les grosses vagues. 

Robin reste au bord de la plage et se fait enterrer de sable par Sarah, moi je regarde tout ce petit monde s’amuser et heureux d’être là, je me baignerais demain, il faut que je m’acclimate d’abord, et oui c’est comme ça !!!


Vers 17h, on longe la plage un peu plus loin il y a une mangrove où il paraît qu’il y a des crocodiles donc il faut faire très attention. 

On n’a rien vu, pas de crocodile en vue mais une pancarte qui avertissait qu’il risquait d’en avoir. 





On continue un peu plus loin et on rentre dans la mangrove mais pas loin, on est attaqué par des fourmis, enfin attaqué est exagéré, il y avait pleins de fourmis qui nous grimpaient sur les pieds !!! On fait demi-tour et on rentre à l’hôtel. 

Ce soir c’est la Saint Valentin mais il est difficile de le fêter en amoureux, donc on décide d’acheter du saucisson, des chips et des bières et on fêtera ça tous les 6 !!! On a mangé tard à 15h donc ça suffira. 

Un petit tour à la piscine, une bonne douche et hop l’apéro « Bonne Saint Valentin »


Record battu, il est 19h30, on rentre se mettre dans notre lit. À 20h30 extinction des lumières, Morphée passe. 

Encore une belle journée de passer, demain c’est repos ça va faire du bien. 

Mardi 15 février, Manuel Antonio 

Il est 5h25 et je suis réveillée par le singe hurleur, suivi des chants d’oiseaux, j’adore le chant des oiseaux et le singe hurleur fait parti du Costa Rica. 

Ça ne m’empêche pas de me lever qu’à 7h, aujourd’hui c’est repos, les enfants sont fatigués, il faut aussi leurs aménager des moments rien que pour eux, donc aujourd’hui ce sera plage pour se matin. 

On loue pour la matinée une sorte de tente ouverte afin d’avoir un peu d’ombre, il n’est que 8h et il fait déjà 26 degrés !!! La dame prête à Robin des jouets pour jouer dans le sable. 

Je mets mes chaussures d’eau et rejoins les enfants dans l’eau. Je rentre tout doucement afin d’habituer mon corps à la température de l’eau, Sarah en fait autant et doucement mais sûrement. Sûrement quand une belle grosse vague te tombe dessus, tu sautes pour qu’elle ne te mouille pas complètement mais la peau de vache elle t’embarque avec force et me fait racler le sable. C’est bon je suis mouillée complètement, j’ai du sable jusque dans les trous de nez, mais je suis mouillée, c’est l’essentiel. 

Un moment plus tard, Sarah qui me parlait et qui n’a pas vu la vague arrivée, elle se la prends derrière la tête, tourne et retourne et se retrouve debout mais dos à la plage, elle est complètement déboussolée et moi je suis morte de rire, j’ai failli boire la tasse tellement je rigolais. 




J’ai beaucoup apprécié cette baignade avec les enfants, je rejoins Maurice et Robin sur la plage, Robin fait un château de sable et Maurice affalé sur son transat regarde la mer. 

Il est 13h et on a pris assez le soleil pour ce matin, on rentre à l’hôtel, une douche et les enfants sont affamés donc direction le restaurant. 

La réceptionniste nous a donné une adresse et on s’est régalé.

Il est 15h, Robin est fatigué, Lilian voudrait retourner à la plage et nous les adultes, on aimerait bien se reposer un peu. Il faut faire un deal, les enfants dessinent, dorment, lisent, enfin font quelque chose de calme pendant que nous nous reposons et à 16h30, on retourne à la plage pour se baigner et voir le coucher du soleil. C’est OK pour tout le monde, super, chacun fait ce qu’il veut, moi, je lis, Maurice fait la sieste, Sarah et Seb lisent au bord de la piscine, Robin dessine dans la chambre et Lilian écoute de la musique. 

À 16h30, on part à la plage, la dame nous reconnaît et nous propose gentiment de nous servir des matelas et de profiter du grand parasol pour nous abriter du soleil gratuitement. Je pense qu’elle a remarqué qu’ont étaient tous les 6 rouges comme des écrevisses, et oui, malgré la crème pour le soleil nous avons pris des super coup de soleil, d’ailleurs moi j’ai l’impression d’être allée au ski, j’ai la marque des lunettes et pire, en ce moment je mets des patch pour ne pas fumer (j’entends d’ici vos applaudissements, merci, merci.) Bon donc la baignade du matin et la douche ensuite ont fait que celui-ci s’est un peu décollé donc je l’ai enlevé et là j’ai un rectangle blanc sur le bras, on ne voit que ça. Pas grave, demain, je vais sûrement prendre encore pas mal de soleil donc ça va combler le trou !!!

Les enfants se baignent encore, ils sont tous fripés à force. À 17h45, le soleil se couche, beaucoup de gens sont là avec leurs appareils photo, c’est vrai que c’est beau un coucher de soleil. 


On rentre, on achète de quoi se restaurer le soir, on est tellement plein de soleil que l’on a qu’une envie, c’est prendre une douche, manger et aller se poser et c’est ce que nous avons fait. 

Encore une belle journée de passer, demain visite du parc Manuel Antonio. 

Mercredi 16 février, Manuel Antonio

Après une bonne et longue nuit, les singes hurleurs et les oiseaux nous annoncent qu’il faut se lever et aller prendre son petit-déjeuner et ensuite, nous allons visiter le Parc Manuel Antonio. 

Le mardi, le parc est fermé donc le mercredi il y a foule. 

Les guides sont là à t’interpeller pour te faire visiter, nous, ont n’en prend pas, on préfère visiter par nous- mêmes. 

On prend le sentier de droite pour longer la plage et voir des Iguanes et des belles plages de sable blanc. 

Robin est super content, il voit des dinosaures miniatures, on le laisse y croire !!!




On continue notre chemin et les plages sont de plus en plus belles. La température monte et nous aussi, il y plein de marches et elles sont irrégulières ce qui est très fatigant. 

Des singes hurleurs ne sont pas loin, ils sont nombreux, ils font un de ces bruits !!! Tout d’un coup, il y en a un qui tout en hurlant passe au-dessus de nos têtes de branche en branche. Impossible de le prendre en photo correctement, il bouge trop, je n’arrive pas à avoir sa tête, je n’ai que le corps. 

Il fait tellement chaud que Sarah et Robin ont trop envie de se baigner dans la petite crique que nous venons de trouver, il n’y a presque personne et c’est très agréable. Le temps de la baignade et la plage se remplit de plus en plus, il faut dire que la plage est super belle et que l’eau est chaude. 

Une fois rafraîchit, on continue notre visite, la forêt est dense et je n’aimerais pas rentrer dedans, j’aurais trop peur de rencontrer quelques bestioles pas catholiques. 

Un attroupement se forme, il y a quelque chose, un serpent, bon pas énorme tout fin, mais je n’aurais pas aimé croiser sa route.


3h qu’on marche et on commence à avoir un petit creux, il y a un soda pas très loin. 

Le soda est là et une horde de singes capucins aussi. Ils sont trop mignons, en plus, il y a des bébés qui s’amusent entre eux, c’est trop drôle.


Une fois le mitraillage de photos fait, on va commander des sandwichs, pour moi, se sera juste un croissant et un grand verre de Seven up bien frais. Notre commande arrive et Sarah porte le plateau à notre table, je prends mon croissant, le pose et prends mon verre, tout d’un coup des cris de capucins mélanger aux cris des gardes du coup, je finis par pousser un cri en me retournant pour me protéger. Que se passe-t-il ? En fait, 2 capucins ont sauté de l’arbre au-dessus de moi et mon volé mon croissant et les gardes criaient pour les faire fuir et aussi pour m’avertir et les capucins hurlaient, comme ils étaient deux, ils se battaient à qui auraient le premier mon croissant et moi, je criais parce que je croyais qu’il allait me sauter dessus !!!

Une fois la peur passée, on a pris un fou rire et j’ai vu le capucin se goinfrer de mon croissant assis sur une branche, même pas, je l’ai pris en photo le vilain. Maurice m’a donné la moitié de son sandwich que j’ai serré fort dans mes mains !!!

Une guide vient à ma rencontre pour me dire qu’elle a bien essayé de m’avertir, mais qu’avec le raffut que les capucins faisaient, je ne l’entendais pas. On s’est mis à discuter et d’un peu plus elle venait nous rejoindre au Corcovado pour être la traductrice. Elle est québécoise et habite depuis longtemps au Costa Rica. Elle nous laisse ses coordonnées, je les donnerais au réseau solidaire ToutCostaRica, ils pourront donner un guide francophone à ceux qui le désirent, car les guides francophones au Costa Rica sont rares. 

Un autre guide fait voir à la fille où il y a un paresseux, elle cherche avec ses longues-vues et une fois trouvé elle me propose de le photographier avec mon portable, c’est rare de trouver un guide qui vous prend des photos alors que vous ne l’avez pas payé. 

Elle doit partir et en attendant que l’on reparte, je me suis amusée à regarder les nouveaux qui allaient chercher leur sandwich en espérant en voir un qui se fasse piquer son repas, mais il y a eu seulement des tentatives, tant pis !!!

On continue notre parcours, encore des marches irrégulières, à un moment deux sentiers qui se rejoignent pour aller à la sortie. Sarah et Sébastien prennent le sentier qui a l’air plus difficile et nous avec Robin et Lilian nous prenons le sentier plus court et facile pour sortir du parc. Ils sont fatigués nous aussi. 


Au retour, une horde de singes hurleurs se mettent à pousser leurs cris, j’essaie à nouveau de prendre des photos, je n’arrive toujours pas à prendre le visage par contre, je vous laisse voir par vous-même ce que j’ai pu photographier !!!

On rentre à l’hôtel, une bonne bière fraîche et hop à la piscine, il fait chaud. 

Au bout d’un moment, je sors chercher deux coconuts pour se désaltérer. 

Aujourd’hui pas de baignade à la plage, on est tous brûlés par le soleil, donc, on ira vers 17h30 pour voir le coucher du soleil à 17h45. 

Une fois le soleil couché, on part au restaurant, à midi on n’a pas beaucoup mangé donc on a faim et tant pis s’il n’est que 18h. 

Ce soir, c’est la fête, mojitos à l’apéro, un bon repas avec une bière et nous voilà repus.



On rentre doucement à l’hôtel, il est tôt, mais il faut préparer les sacs à dos à amener demain pour 3 jours au Corcovado. Une autre aventure nous attend là-bas et pas des moindres. 

Encore une belle journée de passer. 

Jeudi 17 février, Manuel Antonio – Drake Bay

Aujourd’hui, il faut déjeuner à 7h pour pouvoir partir impérativement à 8h, car le bateau pour Drake Bay est à 11h30 et si on le rate, il nous faudra attendre jusqu’à 14h30. Ce n’est pas temps d’attendre qui est embêtant, c’est que comme il y a 2h de bateau, on va arriver à 16h30, le temps de prendre nos marques à l’hôtel, il va faire nuit   Ce serait dommage de perdre une demie journée 

Nous sommes tous prêts et à 8h pétante nous sommes dans la voiture et hop direction Drake Bay. 

On sort de la ville quand tout d’un coup sur le fil électrique, on voit un paresseux qui lentement se déplace. On s’arrête pour prendre des photos enfin, nous en avons vu un de près. 


On poursuit notre route tranquillement en regardant le paysage qui est toujours aussi beau la mer, les arbres, les oiseaux tout est beau au Costa Rica. 

Après 2h30 de route, on arrive à Sierpe à l’embarquement La Pecadilla, on se gare au parking qui sera surveillé pendant notre virée de 3 jours. 

On attend le capitaine pour pouvoir monter sur le bateau. 


Nous sommes une trentaine à aller à Drake Bay, mais à des hôtels différents. Le trajet dur 2h, une partie sur une rivière avec beaucoup de virages à droite et à gauche, c’est d’ailleurs pourquoi la rivière s’appelle Sierpe qui veut dire serpent. Dans les virages, on n’est pas tranquille, le capitaine les prend très vite et bien serrés. 

Après une bonne heure de navigation sur la rivière, on arrive sur l’océan et là, c’est une autre histoire, il y a bien entendu des vagues et souvent elles soulèvent le bateau un peu plus haut et tombent d’un coup et là bonjour le tape miche et le tassement des vertèbres, mais ça nous fait rigoler, on rigolera peut-être moins plus tard. 

À notre arrivée, on nous attend pour nous emmener à l’hôtel, on a tous halluciné, on est monté dans une voiture camionnette où ils ont rajouté des sièges sur les bords, je pense qu’au tout début ce devait être une bétaillère. On monte et on se prend un fou rire, pour être dépaysés ont est dépaysés. 

500 mètres plus loin notre hôtel « Cabinas Murillos » on est accueilli par un homme qui nous explique le fonctionnement de l’hôtel et surtout les heures des petits-déjeuners selon notre activité du jour, donc demain, c’est la visite du parc Corcovado et le petit-déjeuner sera à 5h20 puisque le départ est à 6h !!! Ça va piquer les yeux !!!

Tout d’un coup, un couple d’Ara rouge passe au-dessus de nos têtes, une merveille. Ils passeront plusieurs fois par jour au-dessus de nos chambres. 

On nous amène à nos chambres et là encore ça monte et ça monte, décidément, je n’ai pas de chance, je suis obligée de m’arrêter trois fois avant d’arriver devant ma porte de chambre complètement épuisée. Sarah et Sébastien sont juste au-dessus. Quand je pense que je vais devoir redescendre pour aller manger et bien sûr remonter, je suis déjà fatiguée. 

On prend le temps de se poser et surtout prendre une douche. On n’a pas le temps de se poser sur nos chaises longues que Robin arrive en courant pour voir notre chambre, il en profite pour nous dire encore une de ses blagounettes. 

Papé, Papé : ouais Robin : stern

Mamou, Mamou : Qui a-t-il  Robin : de ré

Il repart en courant chez lui et il revient, il ne fait que ça. 

Il faut que pense à lui enlever les piles de temps en temps à cet enfant !!! Tu m’étonnes qu’il s’endorme n’importe où et n’importe quand sauf qu’il nous a épuisés aussi, mais il est trop trognon, il me fait trop rire. 

On doit aller régler nos activités deux jours suivant, on décide d’y aller et d’aller directement sur la plage pour éviter les allers-retours. 

On paie nos activités et on nous annonce que les 2 activités sont inversées, demain, ce sera l’Isla del caño et après-demain le Corcovado, donc ça change la donne, ce n’est plus le réveil à 5h, mais 7h pour un départ à 8h et après le voyage d’aujourd’hui, c’est mieux. 

Un jeune homme rentre et nous demande d’où on est, il parle français et ce sera notre guide demain pour la journée, c’est super, pas besoin de me torturer le cerveau pour comprendre et traduire. 

Deux snorkelings de 45 minutes a deux endroits différents, 1h de farniente sur une plage paradisiaque « Playa san josecito » et à notre retour vers 14h30, repas au restaurant. 

Après tous les renseignements pris, on part sur la plage et les enfants se baignent. 

On rentre à l’hôtel et afin d’éviter une pente longue et raide on longe la plage jusqu’au centre, mais il faudra quand même monter jusqu’à la chambre !!!

Un moment de pause et on va manger dans un petit restaurant qui ne paie pas de mine, mais dont le repas était excellent.


Une fois le ventre plein, on rentre, on est fatigué, il est temps de se coucher et avant, je vais aux toilettes, le rouleau de papier WC est derrière moi, je le prends à pleine main et là, je sens quelque chose de pas très agréable au touché, je me lève d’un coup en hurlant, Maurice arrive, rit et tue la bestiole.

Demain sera encore une autre belle journée. 

Vendredi 18 février, Drake Bay 

Le réveil n’a pas besoin de sonner, nous sommes réveillés bien avant 6h15, on part au petit-déjeuner, mais ils sont très longs à nous servir et si ça continue, on n’aura même pas le temps de se laver les dents. 

Enfin, tout le monde est servi par contre, il va falloir faire vite maintenant pour être à l’heure au rendez-vous. On s’arrête quand même au super Market pour s’acheter une bonne bouteille d’eau fraîche à amener sur le bateau. Nous sommes pas mal à partir sur l’île de Caño, mais nous, nous avons notre guide qui parle bien français et nous ne serons pas très nombreux (14) et tous des Français. Sur le bateau d’à côté, ils sont beaucoup plus nombreux et leur guide parle en espagnol et en anglais, on a vraiment de la chance.

Après avoir pris le matériel pour la plongée, on s’avance sur la plage et on attend que notre bateau arrive en bord de plage. 

On monte sur le bateau comme on est les premiers au monde devant. On risque de voir des dauphins et des baleines sur notre chemin il y a 1h15 de navigation. Robin est à fond, il joue le capitaine, il fait comme s’il allait dans les vagues à fond la caisse. Seulement le bateau faut des bons et il faut le tenir sinon il va tomber de son siège, mais rien ne lui fait peur. 

Tout d’un coup, on voit des dauphins qui sont au loin, le capitaine nous emmène jusqu’à eux, j’essaie de les prendre en photo, mais c’est très difficile de les avoir, ils bougent tout le temps. J’en ai quand même eu un. 


On arrive à l’île de Caño, on met notre masque et tuba et on se jette à l’eau, j’ai toujours un peu d’appréhension quand je saute dans l’eau, déjà, est-ce qu’elle est froide, mais là elle est excellente et puis je saute où je n’ai pas pied et ça m’angoisse, il me faut m’adapter et après ça va mieux. 

Des poissons de couleur jaune et par dizaine nous passent devant, dessous, tu en vois des bleues, rouge, enfin de toutes les couleurs. Le guide nous fait signe de venir vers lui, il y a une tortue.

Je ne peux pas aller vite sinon je m’essouffle, du coup Maurice reste auprès de moi pour m’aider et Robin a un peu peur, car il ne voit pas le fond donc Sarah nage avec lui sur son dos. Sébastien n’est pas loin de nous au cas où Sarah se fatiguerait. Donc nous ne verrons pas la tortue par contre Lilian, qui suit le guide de prêt là bien vu. 

Au bout de 30 minutes, Robin veut sortir et j’en profite pour en faire autant, Maurice me suit et Lilian qui commence à avoir froid, vient aussi. On remonte sur le bateau et après s’être séché, on s’installe tranquillement en attendant que le groupe remonte. 

Tout le monde sur le bateau, on part pour une plage au milieu de rien pour se reposer, se désaltérer ou aller aux toilettes. 30 minutes et c’est parti pour une deuxième plongée, Robin ne veut pas y aller, je me propose de le garder (ça m’arrange), du coup Maurice aussi reste. Sarah, Sébastien et Lilian repartent pour 1h de plongée. Nous, à l’ombre, car les coups de soleil nous font encore très mal et on regarde le bel océan tout en surveillant Robin qui se fait des films de pirates au bord de l’eau, il saute de partout. Il faut vraiment que je lui enlève les piles de temps en temps !!!

Au bout d’une heure, ils reviennent nous chercher, vito, presto, il faut remballer les affaires, récupérer le chérubin et entrer dans l’eau pour escalader sur le bateau. Ils nous disent avoir vu des tortues, des requins et une raie nous avons déjà vu tout ça au Galápagos, tant mieux pour eux, ils avaient vraiment envie de voir au moins une tortue.


À peine repartis, les dauphins sont à nouveau là, le capitaine fait des tours dans l’eau et les dauphins s’amusent avec les vagues, c’est trop beau. On continue notre navigation, peut-être qu’on aura la chance de voir les baleines. 

On a beau scruter la mer, rien à l’horizon, ça ne sera pas pour aujourd’hui, peut-être demain puisqu’il faut reprendre le bateau pour aller visiter le parc du Corcovado. 

Après 1h15 de route nous arrivons à notre destination, entre temps malgré le bruit du bateau et surtout les bonds que l’on fait, Robin s’est endormi sur son siège, on l’a vu à temps, d’un peu plus il tombait de sa place. Il est trop surprenant cet enfant, décidément, il s’endort n’importe où et n’importe comment. 

Arrivés sur notre plage. Une grosse voiture vient nous chercher pour nous amener au restaurant, c’est compris dans la prestation et il est 14h30 et on a faim. 

Le repas est correct et consistant. On repart à pied à l’hôtel, on s’arrête au super market pour acheter de l’eau fraîche et à la personne de l’hôtel savoir s’il était possible d’emprunter une assiette et deux verres pour ce soir, le gars accepte sans problème, il nous les préparera et nous irons les chercher à l’endroit où on déjeune, ils sont dans nos chambres, une bonne douche serviables les Costa Ricains, toujours gentils, souriants, avenants. 

On monte dans nos chambres, la douche est la bienvenue, je suis dégoulinante et en plus toute collante avec les produits de protection du soleil. 

Une fois rafraîchis, je me pose sur le fauteuil du balcon et me mets à décrire mon voyage pour mon blog, en même temps, j’écoute de la musique avec mes écouteurs, le bonheur !!! Mais c’est sans compter sur notre petit Robin qui arrive un petit carnet et un stylo à la main et qui te pose une question et toi, tu enlèves les écouteurs pour l’entendre et il te dit, « alors madame, vous voulez manger quoi » toi, pour qu’il part vite, tu lui dis « steak, frites », il écrit sur le carnet pendant ce temps, je remets mes écouteurs, mais ça ne lui suffit pas !!! « Le steak, vous le voulez saignant ou bien cuit ? » là, tu regrettes d’avoir pris un steak, j’aurais pris du poulet, c’était ok. « Pas trop cuit s’il vous plaît » 

Je remets mes écouteurs, il va voir Maurice pour sa commande, ouf, c’est bon !!! Je me remets dans ma chanson et il revient, « vous voulez quoi comme dessert ? » J’enlève mes écouteurs et je lui demande de répéter sa question. « Je veux une glace vanille, fraise », il gribouille sur son carnet et repart, yes, je vais pouvoir continuer à écouter ma musique, mais non il revient avec 4 petites pochettes et m’en donne 2 et 2 à Maurice. J’enlève mes écouteurs et ouvre les pochettes, ce sont leurs brosses à dents !!! Je dois faire semblant de manger mon steak frites avec la première pochette et ma glace vanille fraise avec la deuxième. Ce qu’il ne faut pas faire quand on est grand parent !!! On devient gagas. 

Enfin un peu de tranquillité, Robin a trouvé une autre occupation, mais c’était sans compter sur Lilian qui voulait m’emprunter ma tablette pour dessiner, j’arrête ma musique, je lui prête. 

Qu’est-ce qu’il ne faut pas faire quand on est grand parent!!! On devient gagas. 

Il est 18h30, Sarah vient me chercher pour aller faire quelques courses pour ce soir, comme on est sortis de table tard, ce soir, c’est, tomate, thon, chips, jambon et le tout avec une bonne bouteille de vin. 

On pose tout sur la petite table et on grignote avec un bon verre de vin, on refait notre voyage et les enfants sont enchantés de ce voyage, tous les jours, ils voient des nouvelles choses tout aussi insolite les unes que les autres. 

Il faut aller se coucher, demain, il faut se lever à 5h pour une nouvelle belle journée.

Samedi 19 février, Drake Bay – Uvita

Le réveil est dur à 5h !!! On va déjeuner vite fait, aujourd’hui, ils sont plus rapides. 

On arrive au rendez-vous à 5h50 pour un départ à 6h. 

Notre guide vient se présenter à nous et on se rend compte qu’il parle bien français, on est super content, on va pouvoir comprendre toutes les explications et je n’aurais pas à faire la traduction. Il s’appelle Melvin, mais on le surnomme mel. Je ne sais pas si c’est son vrai prénom parce qu’ils ont tous des prénoms assez américains, hier, c’était Randal. En Équateur, notre guide, nous avait demandé d’où on venait, on lui a dit France, comment vous vous appelez, on lui a demandé et toi comment tu t’appelles, il nous a dit, Napoléon, j’ai l’impression qu’il s’était foutu un peu de nous. 

Donc Melvin nous invite à aller sur le bateau et que le voyage allait durer 1h30. 

Sur le chemin encore des dauphins, mais le capitaine n’arrête pas le bateau, on essaie de les prendre en photo, chic un aileron !!!

On arrive au parc du Corcovado et là, il faut sortir du bateau les pieds dans l’eau, aller sur le bord de plage, s’essuyer les pieds et mettre les chaussures de randonnée il y a juste un petit problème, s’essuyer les pieds plein de sable avec une serviette décathlon. Mettre des chaussettes sur des pieds à moitié secs ce n’est pas évident, ensuite, il faut mettre les chaussures de randonnée. 

Le guide nous demande de mettre notre masque pour rentrer dans le parc et on pourra l’enlever ensuite. 

On arrive devant le parc, des ranchos sont là pour prendre ta température, un autre vérifie si tu n’as pas de nourriture dans ton sac à dos et un autre qui a un sac poubelle pour récupérer la nourriture. Ensuite, tu dois te laver les mains et après, tu peux enlever ton masque, je trouve ça un peu étrange, tu peux enlever ton masque deux mètres après l’entrée !!!

Le guide nous demande de partir à gauche et de ne pas faire de bruit, on s’exécute et on attend son signal pour le rejoindre, il revient très vite et nous demande d’aller vers lui en silence et rapidement. 

Deux tapirs sont là, la maman et son bébé, je n’en ai jamais vu de si près. On repart vite sur le sentier et on revient au tout début. En fait, il est interdit d’aller en dehors du sentier et notre guide nous a emmenés sur un sentier interdit pour pouvoir voir les tapirs. 

On continue notre chemin, il voit un bel oiseau, après une chauve-souris, ensuite un paresseux, des singes araignées. 




Il nous dit que nous allons d’abord longer la plage à cause de la chaleur et ensuite, on continuera dans la jungle. 

On longe le bord de plage et tout d’un coup des singes écureuils qui mangent des fruits, peu après encore un tapir assez imposant, on continue plus loin et un caïman se fait bronzer et tout le long des oiseaux. 


Une fois la balade sur la plage finie, on traverse une piste d’atterrissage qui est très rarement utilisée, on arrive à Sirena Rancher Station pour se poser 30 minutes, se restaurer et boire du frais. On se laisse tenter par des cookies et un jus de fruits bien frais et on s’installe. 

Ça fait du bien aux jambes de s’asseoir un peu, seulement 30 minutes, c’est vite passé et il faut déjà repartir. On rentre dans la forêt et Melvin nous explique des choses sur les arbres, les fleurs, les animaux, c’est un puits de science ce gars. 

Notre parcours est terminé, il faut attendre le bateau pour retourner à l’hôtel. Il y a juste un hic, c’est que c’est marée basse et qu’il faut marcher sur des grands cailloux et il y a des trous d’eau, enfin une vraie galère. Enfin, on arrive au bateau. 

Sur le chemin du retour, on scrute tous l’horizon pour voir une baleine et bien non, nous n’en verrons pas, tant pis. 

Le capitaine nous a offert des petits choco et Robin les grignotes, à un moment, je me rends compte qu’il mange son choco et ferme les yeux, je n’en reviens pas, il dort en mangeant, décidément !!!

Notre guide nous amène au restaurant, il est 13h30 et les 11 km de marche ça creuse. 

C’est toujours ou presque le même repas, du riz, des haricots rouges, des petits légumes, un peu de salade et de la viande de bœuf ou porc ou poissons. 

Une fois le repas fini, on rentre à l’hôtel, une bonne douche et un peu de repos. 

Sarah et Sébastien vont se promener, ils ont vu un restaurant plus loin, ils vont aux renseignements, les enfants restent dans la chambre, Robin regarde un film et Lilian dessine. 

Nous, on s’affale sur nos fauteuils et moi, j’écoute de la musique. Sarah m’appelle pour me dire qu’elle a trouvé un vendeur de pizza à emporter et qui fait aussi du poulet et des frites. C’est l’idée de repas pour ce soir et c’est impeccable, Sarah et Maurice iront le chercher à 7h. 

Encore un bon repas et surtout encore une belle journée de passée

Dimanche 20 février, Drake Bay – Uvita 

Je suis réveillée depuis 5h du matin, à 6h, on part déjeuner, notre bateau est à 7h15, tout est déjà prêt, on a rangé la veille.  

On nous demande de laisser nos bagages à l’hôtel et de partir à pied à la plage, une voiture viendra les chercher pour nous les amener. On arrive au bord de la plage et peut-être 10 minutes plus tard, la voiture vient nous déposer nos bagages. On attend le bateau qui nous ramènera à Sierpe où nos voitures nous attendent pour aller ensuite à Uvita, notre prochaine étape. 

Le bateau arrive, il y a un gars qui organise le trajet, il fait déjà prendre tous les bagages pour les mettre dans la cale du bateau et ensuite, il regarde quelles personnes doivent rentrer en priorité, Seb ayant Robin dans les bras, le gars demande à Seb de s’approcher et ensuite, il me regarde et me demande de m’approcher aussi, nous serons les deux premiers à monter sur le bateau Sarah est verte. On prend place sur le bateau, on est quand même triste de partir du Corcovado, c’était tellement beau, mais enfin, il y aura d’autres belles journées ailleurs. 



Le bateau arrive à Sierpe, on reprend nos voitures, il faut une heure pour arriver à notre prochaine destination, il est 8h30, ce qui veut dire que nous serons sur place à 9h30. Un couple d’aras sur l’amandier, on mitraille de photos et on part. 


À 9h30, nous arrivons, le problème, c’est que la location est libre à partir de 14 heures. Je dis à Sarah d’envoyer quand même un message au propriétaire pour savoir s’il était possible de mettre nos bagages afin de pouvoir se promener dans Uvita tranquillement. On arrive devant l’entrée de la location, le propriétaire nous dit que la maison est dispos et que nous pouvons en prendre possession tout de suite, on est super content, on ouvre donc le grand portail, et là, on croit rêver, on fait le tour de la maison tout d’abord et on admire la piscine, le jacuzzi, tous les arbres fruitiers qu’il y a autour. On décide ensuite de rentrer dans la maison, chacun décide de sa chambre, la maison est joliment décorée et rien ne manque tous les appareils ménagers qui puissent exister, des verres pour l’eau, le vin, le digestif, tout tout tout, il y a du café et des fleurs, on est dans un endroit paradisiaque. 


Une fois installé, avec Sarah et Seb, on décide d’aller faire les courses parce qu’on ne mangera pas au restaurant ces deux jours, on a envie de se faire à manger tranquillement donc on va aller au super Market, il est très grand et on a trouvé beaucoup de choses, il a été prévu de faire des barbecues et de manger des salades, tomates, avocats, concombres, ce qu’on n’a pas mangé depuis 10 jours.

Petite histoire drôle au super Market, la caissière nous dit ça fait 129 000 colones, on lui donne quatre billets de 20 000 et 5 billets de 10 000 ce qui fait 130 000 elle commence à compter les billets et me dit qu’il manque 9000 colonnes je lui dis que non et qu’il faut qu’elle recompte les billets et c’est ce qu’elle fait et me dit d’un air sûr d’elle qu’il manque 9000. Elle commence à m’agacer ma pauvre Lucette, je lui demande de recompter, mais cette fois toutes les deux. Rappel il y a 4 billets de 20 000 et 5 billets de 10000. Donc on compte ensemble, 10, 20, 30, 40, 50 000, maintenant elle rajoute les billets de 20 000, 70, 90, 100 et là je l’ai arrêté et je lui dis 90 et 20 ça fait 110 et non 100, elle vient de réaliser qu’elle s’est trompée et que c’était elle qui nous devait de l’argent, Ouf !!!

Une fois tout ranger, on prépare les salades et les dés de poulet de la veille. Avec un petit verre de rosé en guise d’apéro, avec la chaleur, c’est plus raisonnable. 
Cet après-midi, c’est repos pour tout le monde et ensuite, on va au parc Marino Balena, c’est un parc marin, une immense plage qui a une particularité, elle est en forme de queue de baleine. Il est 16h et il faut payer l’entrée du parc et 6 Dollars par personne, j’explique à la dame que l’on veut juste voir la plage et c’est tout et que demain, on prendra nos tickets. Elle veut bien nous faire rentrer, mais nous devons prendre les tickets de demain. OK, on va faire comme ça. On rentre dans le parc et on commence à avancer vers la queue de la baleine, mais elle est loin quand même donc au bout d’un moment, on fait demi-tour, l’eau est tellement chaude qu’il est impossible de résister. 

Il est temps de rentrer ,mais une glace s’impose et ensuite, on rentre, baignade dans la piscine, jacuzzi et douche. 

Un apéro et un bon repas et il est temps d’aller se coucher, demain, on va sur la queue de la baleine et il ne faut pas partir trop tard avec la chaleur.
Encore une belle journée passée. 

Lundi 21 février, Uvita 

Pour la première fois de notre voyage, nous pouvons enfin faire la grasse matinée, huit heures !!! On prépare le petit-déjeuner, fruits, toasts, beurre, confiture, œufs brouillés, salade de fruits, un vrai festin. 

Ce matin, c’est aller jusqu’à la queue de la baleine, il faut beaucoup marcher et il faut partir tôt parce que le soleil tape fort déjà. 

Photo prise sur internet

Nous voilà parti, il est 9h30 et déjà une grosse chaleur, le bout de la plage à marée basse est en forme de queue de baleine, c’est pourquoi le parc s’appelle « Parc Marino Ballenas » dès l’entrée du parc, on aperçoit un paresseux, des iguanes.

Pour l’instant, nous sommes à l’ombre, mais ça ne va pas durer, il faut quitter le sentier et commencer à marcher sur le sable, sans chaussures, c’est impossible le sable est trop chaud. À un moment, un passage dans l’eau est obligatoire, je n’ai pas envie de quitter mes chaussures et encore moins les mouiller, Maurice me fait traverser dans ses bras, c’est beau un homme fort !!!

Au bout d’une heure, on arrive enfin presque au bout de la plage, mais il reste encore 30 minutes pour que la marée soit au plus bas et dévoile la queue. 

Le souci, aucune ombre et le soleil nous brûle, Sébastien décide d’essayer de passer quand même avec Robin sur les épaules, Lilian le suit. Sébastien à de l’eau jusqu’à mi-cuisse, il passe sans problème, Sarah se décide et les rejoints. Nous, on se pose la question, je n’aime pas bien ces vagues qui arrivent des deux côtés à la fois, j’espère encore sur la marée, mais la chaleur a gagné, on décide de partir chercher un coin d’ombre avant de cuire sur place. Les enfants reviennent et nous rejoignent.


Enfin de l’ombre, on s’assoit sur un tronc d’arbre à l’ombre d’un cocotier un grand moment, il faut juste espérer de ne pas se faire assommer par une coco !!!

On repart, les enfants se baignent pour se rafraîchir, on se fait un délire, graver nos pieds sur le sable.

On rentre, sur le chemin, on fait quelques achats de souvenirs et on rentre manger. 

Après le repas, Robin est très fatigué et de ce fait un peu et beaucoup grognon, donc sieste obligatoire pour lui et nous piscine et jacuzzi, mais en silence, il ne faut pas qu’il nous entende sinon adieu sa sieste. 

Après 1h30 de sieste, il est reparti, les piles sont rechargées. Il y a une cascade pas très loin, on part la voir. Les marches sont irrégulières et pas plates du tout, on arrive à la cascade, elle n’est pas très grande, mais quand même, il y a des gens qui sautent et d’autres qui glissent, ils sont courageux. 


Il est 17h, direction le coucher du soleil à la plage. Les enfants en profitent pour se baigner et nous, on scrute l’horizon, le soleil se couche petit à petit, il est splendide. 

Avant de rentrer, on va manger une glace, c’est raté, ici au coucher du soleil ça fait un moment qu’ils ferment. Ce n’est pas grave, on se rattrapera demain. Aussitôt arrivée à la maison que tout le monde va se baigner dans la piscine, elle est chaude, c’est dingo. 

Une douche et on prépare le barbecue pour ce soir, Lilian dessine et Robin regarde un dessin animé. 

On a encore passé une belle journée bien remplie et on se couche avec plein de beaux paysages dans nos têtes. 

Mardi 22 février, Uvita – Jaco

Dernier réveil dans notre belle demeure à Uvita, il est 6h30 et je n’arrive plus à dormir, d’ailleurs, je n’ai pas bien dormi, le singe hurleur a dû faire un cauchemar, il a poussé des hurlements à 3h30 et a crié pendant un grand moment, ensuite, c’est le coq qui s’est cru au petit matin et pour finir, ce sont les gros oiseaux noirs qui ressemblent à des dindes de faire la fête !!!! 

Enfin le calme revient, il ne reste plus qu’à essayer de se rendormir et ce n’est pas gagné. 

Donc, à 6h30, on se lève, on prépare le petit-déjeuner et ensuite, on prend le temps de préparer nos valises. Il faut rendre la maison à 10h et on est à 1h30 de la prochaine destination, Jaco, donc on prend notre temps. Les garçons prennent même un dernier bain dans la piscine. 

10h, les femmes de ménage sont là et nous, on prend la route pour Jaco. 

Après 1h30 de route, on arrive à l’hôtel « Terraza del Pacifico »

Il est tout juste midi mais, l’hôtel accepte de nous donner la chambre de suite, celle-ci donne sur la piscine et la mer, le top. 

On trouve un restaurant pas très loin, ce soir, on mangera au restaurant de l’hôtel. 

Une fois restauré, on va se prélasser à la piscine, il fait très chaud et l’eau est très chaude, moi, ça me convient. 

Il y a beaucoup d’iguanes et soudain un fourmilier qui traverse sur le fil électrique. 


Vers 16h30 avec Sarah, Sébastien et Lilian, on part en ville à la recherche de souvenirs, Robin reste avec Papé, ils s’éclatent tous les deux, il y a des moments où on se demande qui est l’enfant !!!

Après quelques achats, on rentre, mais 5 minutes trop tard pour voir une dernière fois le coucher du soleil sur le Pacifique, tant pis. 

Une bonne douche et repas au restaurant de l’hôtel. 

Ce soir comme tous les soirs de notre voyage, je regarde un épisode de ma série « la casa de papel » mais au bout de 10 minutes, je n’arrive pas à garder les yeux ouvert, Morphée vient me chercher, je range ma tablette et me laisse emporter. 

Encore une belle journée de passé. 

Mercredi 23 février, Jaco – Alajuela

C’est notre avant-dernier jour et on retourne à l’hôtel ou on a été le premier jour de notre arrivée « hôtel Margarita », il faut 1h30 pour y aller et on a la chambre jusqu’à 13h, donc on va passer la matinée à la piscine de l’hôtel, à 11h30, on prend une douche et on fait nos valises et on va les déposer vers la réception, on va au restaurant à 4 km manger la langouste et y aller les voitures pleines de valises ce n’est pas conseillé. 

4 km plus tard, on est au restaurant et avec Maurice, on prend une langouste, un régal à l’état pur. 


Après ce bon repas, on retourne chercher nos bagages et on part pour Alajuela, mais sur le chemin, on s’arrête pour prendre en photo les aras sur l’arbre, depuis le Corcovado on a vu beaucoup d’aras, c’est très dur de les prendre en vol, ils sont toujours en couple et passent en poussant des cris.


On doit rendre nos voitures à 17h à l’hôtel Margarita et on arrive à 16h52, impeccable, on est au top. Le loueur vérifie les voitures, tout est ok. 

Margarita la patronne de l’hôtel nous donne nos chambres. On lui demande si c’est possible de commander un repas pour ce soir, elle se propose de les commander et aussi de nous faire une pizza maison. Ce soir c’est fête on s’offre un verre de vin pour fêter la fin de notre beau voyage en famille. 

Encore une belle journée de passée, demain, ce sera la dernière, visite de la ville d’Alajuela. 

Jeudi 24 février, Alajuela – Lyon

Décidément, ça ne sera pas encore pour ce matin, la grâce matinée, à 5h15, je me réveille. 

On attend 6h30 pour aller déjeuner, les enfants dorment encore. Il faut faire les valises correctement pour ne pas dépasser le poids à l’aéroport, c’est toute une gymnastique cérébrale pour bien ranger, mais on y arrive, 21 kg 500, on est bon, on peut même se permettre encore quelques achats. 

Margarita nous appelle un grand taxi pour aller en ville, il arrivera vers 9h30. 

20 minutes plus tard nous voilà en ville, j’ai demandé au taxi de revenir à 15h nous chercher pour nous ramener à l’hôtel, nos bagages sont restés là-bas, le chauffeur m’explique que c’est son collègue qui viendra nous chercher et il nous prend en photo pour lui envoyer afin qu’il nous reconnaisse, pas mal comme système. Nous voilà devant la cathédrale de « nuestra señora del pilar » on rentre la visiter, on est mitigé, il y en a qui aime et les autres qui n’aiment pas. 


On va au supermarché qui est immense, viande, poissons, légumes, jouets, vêtements, etc. On trouve de tout et c’est tout mélangé, il faut juste se repérer, car toutes les allées se ressemblent. On fait quelques achats de fruits à ramener, mais il faudra trouver des boîtes en plastiques. 

Un autre supermarché pour acheter du café et plus loin la caverne d’Ali baba pour les boites. 

On trouve un endroit pour manger et ensuite, on s’installe dans un café, un bon expresso, c’est agréable. 

À 14h30, on commence doucement à retourner à l’endroit où le taxi doit nous prendre et pile-poil il est là. 

De retour à l’hôtel, on range nos achats et il faut absolument que les valises ne fassent pas plus de 23kg. Un jeu de tetris m’attend, on ferme la valise, on pèse, on rouvre la valise, on enlève des choses, on referme, on pèse, c’est ok, ouf !!!

En attendant l’heure pour partir, on fait un Yam. 

Le taxi arrive à 17h30, une fois les bagages dans la voiture, on s’installe et adios hôtel Margarita, il nous amène à l’aéroport, les vacances, c’est fini !!!


Il y a de la circulation, mais notre chauffeur prend des routes secondaires et ce n’est pas pour nous mettre en confiance, les Costariciens conduisent très mal, il paraît même qu’ils passent leur permis en une semaine, c’est dire !!!

On arrive indemne à l’aéroport, il faut passer la douane, le contrôle des bagages et marcher très longtemps pour arriver à notre terminal. On s’installe sur des sièges et on attend patiemment de rentrer dans l’avion. 

Une fois installé, il faut attendre que la piste soit libre et pendant ce temps Robin commence à regarder les dessins animés, mais très peu de temps, il s’est endormi devant son dessin animé, n’a rien senti du décollage et c’est réveillé 2h avant l’arrivée. Il a bien de la chance, je n’ai pas fermé l’œil de la nuit malgré le cachet soit-disant magique de mélatonine !!! 

À un moment un cri d’une personne, je lève la tête, je vois sur la paroi de l’avion un gros et grand cafard rouge qui a dû se faufiler dans un sac. Notre voisin l’a ramassé et donné à l’hôtesse et le chef des hôtesses est venu lui-même remercier le jeune homme de cet acte héroïque. 

Impossible de dormir, du coup, j’ai regardé 2 films, 1 spectacle de Jarry où j’ai beaucoup rigolé et Maurice de me donner des coups de coude pour me faire baisser d’un ton, et ensuite, j’ai écouté 2 cd complets. 

Enfin, on arrive à Paris, il fait juste 9 degrés, ça change des 35 à 40 degrés qu’on avait, il y a encore quelques heures. Il va falloir attendre encore 2h avant de prendre celui qui nous amène à Lyon. 

Après 2h d’attente nous voilà dans l’avion pour la destination finale, les vacances sont vraiment finies, mais il restera beaucoup de souvenirs. 

Il faut prendre nos bagages, prendre la navette qui nous amène au parking où nos voitures nous attendent depuis 17 jours. 

On se dit au revoir et à bientôt, ça va faire drôle de se retrouver que tous les deux, certaines choses manquent déjà, j’appelle Maurice, il me répond « quoi » je lui réponds « feur », tu nous auras bien fait rire mon Robinou !!!

Notre séjour en famille a été très agréable, j’aimerais un jour pouvoir faire un autre voyage avec tous mes enfants et petits-enfants. 

Je ne sais pas si je reviendrais une autre fois au Costa Rica, mais je ferais tout pour y revenir, je sais juste que j’adore ce pays et ses habitants qui sont comme leur devise :

« PURA VIDA »