Mardi 17 janvier, Dardilly
Notre voyage au Panama est proche et tout est prêt, enfin presque !!!
Depuis 6 mois, nous avons décidé de partir au Panama et on a choisi la date du 19 janvier et nous revenons le 10 février, mais c’est sans compter au préavis de grève que les syndicats ont annoncé pour les retraites et devine quel jour ? Le jeudi 19 janvier, et oui, ce n’est pas le 20 ou le 21, non, c’est le 19, jour de notre départ !!!
Je suis optimiste, notre avion ne sera pas annulé, les autres, oui, mais pas le nôtre !!!
Il est 19h, ce mardi et tout d’un coup, Maurice m’annonce qu’il a reçu un email d’Air-France lui annonçant l’annulation de notre avion, Lyon, Paris !!! Panique à bord (enfin, on n’y est pas à bord justement, donc panique à la maison.)
Allo Air France, ils ne peuvent rien faire, le gars nous dit de prendre un train pour Paris (tu as envie de lui dire, « Et du con, tu sais que la grève est nationale ? et que c’est pire le train, il ne connaît pas la SNCF !!! »).
Il faut se débrouiller tout seul, bon, prendre des billets de train pour demain mercredi, chercher une chambre d’hôtel près de l’aéroport de Roissy, l’employé nous dit de prendre la navette de la gare à l’hôtel, il nous en coûtera, 5€ par personne et le lendemain, 5€ de plus pour la navette de l’hôtel au terminal 2. Encore une petite chose, le petit-déjeuner n’est pas compris, au point où on en est !!! Il faut aussi changer les dates du parking voiture, le tout pour la modique somme de 300€, merci Mme B…
Une fois que tout est OK, il est 21h, on va quand même manger un peu et nous sommes contents de nous. 15 minutes plus tard, Air France nous signale par SMS que nous prenons un avion à 8h pour un Lyon – Marseille, Marseille – Paris !!! No comment, à ce moment-là, tu as envie de les avoir en face de toi et de les bouffer.
Heureusement, la nuit d’hôtel peut être annulée jusqu’à 18h ce soir, le parking, on ne touche rien, quant au train, il n’est pas remboursable, tant pis. Les vacances commencent fort !!! Pourvu qu’elles soient à la hauteur de nos espérances, c’est l’essentiel.
Jeudi 19 janvier, Lyon – Panama
À 3h45, après une très courte nuit (4h), il faut se lever, l’avion est à 8h20 et il faut y être 2h avant, mais comme on laisse la voiture au P5, il faut prévoir le temps avec la navette et le trajet de Dardilly à l’aéroport, saupoudrez le tout avec un mari ancien conducteur de TGV et qui arrive toujours 30 minutes avant et donc vous comprendrez qu’il faut bien se lever très tôt !!!
Avant de partir, vérification que l’on n’oublie rien, la dernière fois on a dû faire demi-tour à la moitié du chemin, Maurice avait oublié son portefeuille !!!
Une fois passé la douane, on prend un café et l’attente est longue, le premier avion qui nous amène à Marseille !!! Part à 8h20 et arrive à 9h11, ensuite l’avion pour Paris part à 10h30, arrivée à 12h05 (et oui, suite à la grève, on nous a trouvé que cette solution, bonjour le réchauffement climatique !!!) enfin le dernier, le meilleur, c’est à 13h50 et arrivée à 19h15 au Panama (1h15 heure française). Tout ça pour dire qu’on n’est pas arrivés !!! Mais bon, c’est les vacances !!!
Nous voilà enfin dans l’avion pour le Panama, comme d’habitude, on a réservé les places par deux au fond afin d’être tranquille pour s’allonger.
Arrivés au fond, il y a des policiers armés jusqu’aux dents, en arrivant vers un des policiers, je lui dis, « vous me faites peur !!! », il me répond gentiment, « ne vous inquiétez pas, on est là pour ramener une dame à la frontière et n’ayez crainte vous ne risquez rien ».
Comment dire, je ne risque rien, mais je ne suis quand même pas trop tranquille. On s’installe, j’essaie de faire abstraction des policiers qui attendent la dernière minute pour la mettre dans l’avion.
Un policier en civil vient vers nous pour nous expliquer, on lui dit que nous sommes au courant, du coup, il commence à nous parler de tout et de rien.
Un Steward vient nous voir et nous demande si ça ne nous dérange pas de nous déplacer de l’autre côté de l’avion afin de ne pas être dérangé par la dame et les policiers, franchement, non, on est mal alaise. Pour ne rien faire paraître, je dis au Steward « si un peu, j’avais déjà mis des cœurs sur les films que je voulais voir » avec le sourire, il me répond « vous aurez 10h pour mettre de nouveau vos cœurs » on reprend nos affaires et on change de place.
Une policière nous demande où on va et discute avec nous, ils font tout pour que nous soyons sereins et c’est sympa.
Avec tout ça, on est en retard de plus d’une heure et on a faim.
Enfin, on part, il est 15h45 et on mange, mais comme c’est les vacances qui commencent, l’hôtesse nous propose un verre de champagne, va pour du champagne.
Après le repas, une petite sieste s’impose, la nuit a été courte et ça fera passer le temps.
J’ai dormi 2h, ça m’a fait un bien fou.
Après 3 films, de la musique, des perturbations avec des trous d’air !!! Nous voilà enfin au Panama et le commandant annonce 29 degrés.
Il ne reste plus qu’à passer la douane et à la sortie, notre taxi Danilo est là avec sa pancarte.
Encore un peu de route et on arrive à l’hôtel Riande Urban.
L’hôtel est superbe, il y a une belle piscine, un spa et une salle de sport ouvert jusqu’à 23h, je pense que demain, je vais essayer tout ça, enfin, pas la salle de sport !!!
Ce soir, on ne fait pas long feu, on se boit une petite bière, mais la fatigue ce fait ressentir, alors dodo.
Demain sera un autre jour.
Vendredi 20 janvier, Panama
Depuis 3h30, je tourne et retourne, je me rendors, je me réveille et tout ça aux chants des oiseaux et j’adore ça.
7h, petit-déjeuner, la dame nous demande ce que l’on désire petit déjeuner. Elle commence à nous donner le menu, on ne comprend rien donc au pif, on lui demande un truc et ce sera une omelette avec du pain. Le café comme d’habitude, c’est du café à l’américaine, qui n’est pas bon, c’est malheureux dans un pays où il paraît que le café est le meilleur du monde, ils sont incapables de faire du bon café.
Petit-déjeuner fini, Sandrine de Toutpanama arrive pour nous donner quelques conseils sur le pays. Après deux heures de briefing, on part chercher de l’eau et une carte Sim au Chino. Ici des Chinos. Il y en a à tous les coins de rue et si tu veux n’importe quoi, tu trouveras ta vie chez un chino. On se prépare ensuite, et on interpelle un taxi qui nous emmène sur la grande route pour prendre le City-bus. On va faire le tour de Panama City, et quand quelque chose nous intéressera, on descendra. Puis on reprendra le suivant et ainsi de suite, c’est bien pratique pour visiter une ville et aujourd’hui on voulait être cool, on est encore fatigués de la journée d’hier, donc on prend un taxi qui nous prend trois dollars. Le chauffeur ressemble à un rasta, la voiture est vieille, très vieille, au moindre petit trou, on a l’impression qu’elle va se disloquer, mais bon, on arrive à destination, on marche un peu et on interpelle le City bus, on est accueilli par deux jeunes filles très agréables qui gentiment nous font un tarif réduit car nous sommes retraités. La première partie n’est pas très agréable, on arrive à l’arrêt du canal de Panama.
Il est trop tard pour voir un bateau passer le canal, il faut attendre 13h30, un film en 3D sur la création du canal de Panama est projeté et ensuite, on arrive devant les écluses. C’est très impressionnant le fonctionnement.
Il fait chaud, le soleil cogne et brûle, on repart prendre le bus pour continuer notre visiter.
À l’arrêt de la vieille ville, un rassemblement à la couleur de la Chine attire notre attention. Effectivement, c’est le nouvel an chinois et il y a des expositions, des ventes d’objets, des chants de la danse et on peut manger.
Retour à notre bus, au terminus, Maurice veut prendre un taxi, je lui propose d’aller à pied, il y a 2km.
À 500 mètres, on s’arrête boire quelque chose de frais, il fait très très chaud.
Arrivés devant l’hôtel, on retrouve les Bretons qui étaient avec nous dans le taxi et qui sont aussi dans le même hôtel. Comme ils n’ont pas trouvé le city bus, ils ont fait Panama à pied, enfin une partie.
Il est temps de prendre une bonne douche et ensuite trouver un endroit pour dîner.
Il faut préparer nos valises et un sac pour partir au San Blas, l’archipel des San Blas, des îles paradisiaques qui appartiennent à une population d’Indiens « les Kunas », là-bas, pas d’Internet, l’électricité, c’est réglementé, en clair pendant deux jours, c’est coupé du monde et ça va faire du bien.
Je me détends sous ma douche quand Maurice me dit « j’ai oublié mon maillot de bain », quoi, qu’est-ce que tu dis, « j’ai oublié mon maillot de bain » Non, c’est une blague !!! C’est un peu bête, on va dans les Caraïbes, c’est benêt de ne pas pouvoir se baigner, en plus, il est 19h, on ne peut pas faire les magasins.
Après quelques recherches, il trouve un short qui fera l’affaire, à notre retour, on aura du temps pour en acheter un.
On finit nos valises, on a trouvé un restaurant pas loin qui a l’air sympa.
La valise de Maurice est encore au sol, mais pas complètement fermée, il passe par-dessus et crac, il déboîte la petite poignée sur le côté pour fermer correctement. Il faut rester calme, essayer d’en rire sinon !!!
On part manger au restaurant, ils ont du mal à servir des plats raisonnables, il y en a 10 fois trop, et même si c’est très bon, je n’arrive pas à finir.
21h30, on rentre, il faut se coucher, demain réveil à 4h30, il vient nous chercher à 5h10.
Samedi 21 janvier, Panama city – Archipel de San Blas
4h30, le réveil sonne, ce matin pas de petit-déjeuner, il est trop tôt et il ne faut pas manger, la route est mauvaise et on pourrait être malade.
À 5h10 pétante, notre chauffeur est là, déjà deux personnes sont dans le 4/4. Le chauffeur nous propose de monter tout à l’arrière ou à côté du monsieur, on décide tout derrière, juste je n’avais pas prévu que c’était si étroit et que le chemin allait être long, très long !!!
Quelques kilomètres plus loin, il prend encore deux jeunes hommes et nous sommes au complet.
Après un petit peu d’autoroute, la route est chaotique, des nids-de-poule, que dis-je des nids d’autruches !!!
Pour la petite histoire, avant de partir, je suis allée chez l’ostéopathe, histoire de partir sans douleur. Je pense que là, c’est foutu, j’ai le dos en compote !!!
Pour rentrer dans les San Blas, il faut montrer patte blanche et payer des taxes d’entrée sur le territoire, c’est pourquoi à un moment, on s’est retrouvé à au moins une trentaine de 4/4 qui se suivaient et ça a créé un bouchon. Ensuite, il faut payer une taxe, une autre halte, ce sont les passeports, une autre halte, comptage des personnes à bord et ainsi de suite.
Au bout de 4h, on arrive enfin pour prendre la lancha qui va nous amener sur notre île, encore 1 heure de bateau.
À l’arrivée, il faut sortir de la lancha, je suis toute cassée du voyage et personne pour m’aider à m’extirper, je sors tant bien que mal et ce qui me rassure, c’est que je ne suis pas la seule.
Arrivés sur l’île, on nous montre nos chambres, enfin, c’est une cabane faite de branche d’arbres, à l’intérieur un lit et un meuble bas, le tout sur le sable. Maurice me dit « ils ont passé l’aspirateur, c’est bien » on prend un fou rire, mais franchement, on est trop content, c’est le dépaysement le plus complet. On continue à faire des blagues du style, « tu as la carte pour ouvrir » et on fait le bruit, enfin on s’amuse quoi. Les toilettes et les douches sont à l’extérieur.
On se pose et on va boire un café, enfin, c’est de l’eau chaude avec du café en poudre, autant dire, pas bon, je décide de prendre du thé, ça ne peut pas être pire.
On fait le tour de l’île, elle est toute petite, mais qu’est-ce c’est beau.
Maurice va se baigner et ensuite, on va manger, ici les heures ce sont les heures, midi et 18h.
Le repas est bon, Maurice à prit du poisson et moi du poulet. On demande si c’est possible ce soir d’avoir de la langouste et deux mojitos, le jeune va demander à son patron et reviens vers nous et nous confirme que c’est ok.
À 13h, on a rendez-vous pour une excursion, la première, c’est une piscine naturelle. Une fois arrivé, ceux qui veulent, sautent dans l’eau sauf que le premier, c’est fait avoir, il n’y a pas beaucoup d’eau, on a pied et du coup, il s’est tapé les fesses.
30 minutes de baignade et pendant ce temps les 3 accompagnateurs font la sieste.
On repart sur une autre île aussi paradisiaque que la nôtre et pour 45 minutes.
On part faire le tour de l’île, c’est fou comme c’est beau.
On rentre sur notre île, il faut encore remonter sur la lancha, Maurice me fait la courte échelle et je constate que les accompagnateurs depuis le début ne viennent pas t’aider.
Nous voici devant notre cabane à admirer l’océan, on ne s’en lasse pas.
18h, c’est l’heure de manger et à notre grand regret, nous n’aurons pas de langouste ce soir, peut-être demain, par contre on a notre mojito.
Ce soir, c’est poisson et en dessert de l’ananas.
Il est 19h, il fait nuit depuis 1h, je pense que ce soir on va battre des records pour se coucher.
Dimanche 22 janvier, Archipel de San Blas – Panama city
Levée 7h15, j’ai dormi de 20h à 7h15 (ici, la nuit tombe à 18h30) mais à 3h30 un bruit m’a réveillé, déjà le vent mais aussi un froissement de plastique. Je me retourne et vois la porte de notre chambre à moitié ouverte, bizarre, le vent souffle et fait bouger les feuilles de palmier par intermittence, par contre le bruit de plastique froissé continue. Je prends ma lampe de poche que j’avais mise sous mon oreiller, je l’allume histoire de faire peur à l’animal qui est entré, mais que je ne vois pas. Je ne me lève pas, je suis courageuse, mais pas toujours !!! Réveiller Maurice pour qu’il aille le faire fuir, non ce n’est pas sympa. J’essaie de faire abstraction du bruit et je me rendors.
À 6h15, un autre bruit me réveille, c’est celui d’une personne qui souffle dans un gros coquillage, ce doit être le réveil des Kunas, je dis ça, car 10 minutes plus tard, une personne balayait le sable devant chez nous (non, non, les Kunas ne m’ont pas vendu des substances illicites, quelqu’un balayait le sable.)
Donc, après cette longue nuit, je me lève pour aller petit déjeuner.
Je raconte à Maurice ce qui s’est passé cette nuit et il me dit qu’il a vu la poubelle vers le restaurant renversé, donc, je n’ai pas rêvé, il y avait bel et bien un animal, mais quoi ? Mystère.
Ce matin, ce sera eau chaude et Café soluble ou thé avec 3 galettes de maïs, un œuf brouillé et une tranche de cheddar.
Une fois terminé, on part se promener et on fait le grand tour de l’île. Hier, nous n’avions pas osé passer dans la partie village de peur de gêner les Kunas, mais au contraire, les femmes vendent des bracelets, foulards, etc, qu’elles fabriquent.
On continue notre visite, les enfants s’amusent, d’autres se lavent au robinet. Les enfants sont mignons, ils peuvent passer devant vous 10 fois, 10 fois, ils vous diront « holà » sinon ils font un signe de la main.
De retour à notre cabane, notre copain nous annonce qu’à midi, nous aurons nos langoustes, en effet, il nous montre que deux personnes sont en train de les pêcher et 20 minutes plus tard, ils viennent vers nous et nous montre les 4 langoustes, on va s’éclater la panse et tout ça pour seulement 24 dollars.
À midi, il vient nous chercher, les langoustes sont prêtes. On commence à manger et nos voisins de cabane arrivés ce matin qui sont français voient notre repas, ils croient un instant que c’est le repas de ce midi !!! Quelle déception quand ils ont vu leurs plats. Du coup, ils sont venus nous demander pourquoi et après explication, ils font aussi la commande de langouste pour le lendemain midi, les Kunas sont contents.
Une fois notre super repas terminé, on range nos affaires, à 15h, il faut quitter l’île et retourner à Panama City, mais avant, une petite sieste s’impose face à l’océan.
On peut considérer que nous avons vécu un peu comme dans Koh lanta et voyage en terre inconnue (manquaient Frédéric Lopez et Denis brogniard).
15h, il faut quitter notre belle île Robinson, il faut retourner à la ville, 5h de route nous attend.
Arrivés sur le continent, on est de suite pris en charge et dirigé vers notre chauffeur. Il a un pic-kup, donc nous ne serons pas plus de 5 et on n’aura pas à être tout derrière. Une femme sort d’une lancha accrochée à deux personnes, apparemment, elle s’est faite mal à un pied. Dans nos voyages, c’est ce que je crains, se faire mal et devoir visiter l’hôpital du coin !!!
Un autre couple monte avec nous, ils sont anglais, le chemin va être long !!!
Tout d’un coup, un gars arrive, pose des questions à notre chauffeur qui commence tout doucement à reculer pour partir. Apparemment, le gars a un doute sur le couple qui est avec nous, il devrait être avec quelqu’un d’autre.
Bon tout compte fait, c’est bien, le couple va ailleurs et nous, on a toute la place.
Le chauffeur avance et plus loin interpelle son ami qui n’est autre que notre chauffeur à l’aller et qui nous reconnaît. Ils discutent entre eux et il doit bien y avoir un autre couple avec nous.
Le chauffeur fait marche arrière et se gare au même endroit où on était. C’est bon, il sait qui doit venir avec nous, la femme qui s’est blessée et son compagnon. Elle monte dans le pick-up et nous demande en anglais si ça ne nous dérange pas qu’elle monte devant, et flûte encore des Anglais, Maurice lui répond, pas de problème en français et là son compagnon lui dit, arrête de parler en anglais ce sont des Français, et là on est tout sourire, elle parle français.
On commence à discuter et elle nous explique qu’elle marchait dans l’eau et qu’elle a marché sur un corail, ils ont dû l’emmener à l’hôpital sur une des îles. Elle explique qu’elle n’était pas très rassurée, mais qu’ils ont été super, elle a pas mal de points de suture.
Donc nous voilà à discuter de nos voyages respectifs, on apprend qu’elle est italienne de Naples qui vivait à Paris où elle a rencontré son compagnon qui est sicilien. Juste avant la pandémie en France, elle est allée le rejoindre.
Après le confinement, elle en a marre de son boulot et prends une année sabbatique pour voyager, elle a fait l’Amérique du Sud et elle finit par le Costa Rica car dans 7 jours elle reprend le travail, ce qui m’étonnerais enfin si elle peut poser le pied.
On leur dit que nous devions aller en Sicile, mais que nous avons eu un empêchement, mais que nous irons un jour, c’est sûr.
Elle commence à nous dire que tel endroit est à voir et là et là aussi, tant et si bien que lui m’a écrit sur les notes de mon téléphone le parcours à faire et me dit que si on peut, 15 jours, c’est super. Super, notre voyage en Sicile est bouclé.
Le trajet nous a paru moins long à discuter avec ce couple, c’était très agréable, on arrive à l’hôtel à 19h15, on se quitte, encore une belle rencontre.
Une bonne douche et on cherche où manger, on trouve une sorte de Subway, Mac Do, KKC, enfin un mélange de tout, mais on mange.
Il est 21h30, on est fatigués, on se couche, demain sera une autre belle journée.
Lundi 23 janvier, Panama City – Gamboa
Ce matin, on prend possession de notre véhicule. On va déjeuner et ensuite, on part à pied chercher notre voiture, la grande aventure commence, conduire au Panama c’est hot !!!
Une fois avoir pris notre voiture, on retourne à l’hôtel pour prendre des affaires, aujourd’hui on va à Gamboa voir le lac Gatun, c’est le lac artificiel qui a été fait pour que les cargos patientent pour passer le canal du Panama, mais avant on va prendre le téléphérique qui passe au-dessus d’une forêt et où il y a des singes, ( singes hurleurs, capucins et Tamarins).
L’aventure commence, il faut affronter la circulation et la conduite très spéciale d’Amérique du Sud.
Arrivés devant le téléphérique, une dame nous signale que le lundi c’est fermé !!! Que faire, elle nous propose de continuer notre chemin jusqu’à l’hôtel Gamboa et prendre le bateau qui nous amène sur le lac Gatun.
On reprend la voiture et arrivés à l’hôtel, on reste bouche bée, c’est sûrement un hôtel 15 étoiles !!! On rentre et on va à l’accueil pour prendre nos billets. On nous dit que le prochain bateau est à 13h15, il est 11h et on n’a pas envie d’attendre, elle téléphone au capitaine pour savoir s’il lui reste de la place et surtout s’il n’est pas parti, il veut bien nous prendre mais il faut qu’on arrive vite. On lui signale que l’on a notre voiture, du coup elle demande aux deux jeunes filles qui nous parlent depuis le début de nous accompagner et elles feront aussi le tour de bateau.
On prend la voiture, ils seront 3, un jeune homme est aussi là, elles nous guident jusqu’au bateau et en discutant, on apprend qu’ils sont étudiants en tourisme.
C’est parti pour 1h15 de bateau à travers les immenses cargos qui naviguent sur le canal du Panama et qui prennent l’écluse de Pedro Miguel, c’est impressionnant.
Ensuite, il nous amène sur des petites îles où on peut voir des singes hurleurs, des capucins qui se sont fait attendre, il a fallu que le capitaine sorte des bananes pour qu’ils daignent se montrer. Pareil pour les singes Tamarins, mais c’était super mignon.
On rentre et on va boire une bière à l’hôtel, une barquette de fruits nous tente et deux petits gâteaux, il est 12h30, ça fera l’affaire jusqu’à ce soir. On s’installe à une table avec vue sur les jardins de l’hôtel et la super piscine, je n’ose même pas regarder les prix des chambres !!!
On reprend notre voiture quand soudain, une des jeunes filles nous demande si on va à l’entrée de Gamboa et si on peut les déposer. Nous voilà à nouveau tous les 5 et on en profite pour discuter.
Je leurs demande où je pourrais trouver un maillot de bain pour Maurice, ils m’indiquent un endroit, c’est un immense centre commercial « albrook Moll ».
À la sortie de Gamboa, on leur demande où les déposer, ils nous disent, pas loin de notre hôtel, ils prendront le métro. Nous, on décide d’aller visiter le parc Métropolitain à Panama city, mais c’était sans compter sur la pluie.
Quand il pleut ici, il pleut, c’est le déluge, ça ne dur pas longtemps mais je pense qu’en seulement 30 secondes tu es trempé.
Une des filles nous dit que le parc ça ne va pas être possible, le sentier doit être impraticable et si on veut, elle nous amène au centre commercial pour acheter le maillot de bain, c’est Ok, on va au centre commercial.
Heureusement qu’ils étaient là, seuls on se serait perdu. Le magasin trouvé, le maillot aussi, on repart prendre la voiture sans oublier de les remercier.
On rentre à l’hôtel, piscine, jacuzzi et petite bière.
Un jeune couple dans la piscine nous demande s’ils peuvent prendre une bière avec une carte de crédit, et on discute, ils sont de Québec, j’adore !!!
Une dame m’interpelle et me dit, vous étiez dans le même bateau à Gamboa, je ne sais pas quoi lui répondre, elle me dit, j’étais derrière au fond, (ah oui ma petite Lucette je ne me suis pas retournée donc pas vu mémère). Je blague mais on s’est mise à discuter et elle nous a donné des endroits où manger bon et pas chère. Décidément c’est la journée des rencontres.
Un moment de repos et c’est l’heure d’aller manger, on essaie le restaurant de l’hôtel mais d’abord un mojito, on regarde la carte mais rien ne nous dit, on boit notre mojito et on sort de l’hôtel, en face une brasserie, on ne l’a pas vu hier soir !!!
Ce n’était pas copieux, mais très bon.
Demain départ pour El Vallee, une autre belle journée nous attend.
Mardi 24 janvier, Panama city – El Valle d’Anton
Levée à 7h, j’ai enfin récupéré du décalage horaire, on va prendre notre dernier petit déjeuner à l’hôtel Riande Urban pour aller à El Valle d’Anton.
D’abord faut sortir de la ville et ce n’est pas une mince affaire, il y a une circulation de dingo, en plus ça double à droite à gauche, ça s’arrête, ça repart, tu as intérêt à être à cent pour cent concentré pour conduire sinon t’es foutu.
À droite une très belle église.
Je regarde à droite, à gauche, en l’air, c’est le quartier pauvre et je ne me moque pas, je vois une valise posée au 3ème étage sur un petit rebord, je me dis qu’ils ont des idées de rangement un peu particulier !!!
On arrive tant bien que mal à sortir de la ville, on passe le pont des Amériques (pont qui relie l’Amérique du Nord à l’Amérique du Sud) et nous voilà sur la panaméricaine.
Tout d’un coup un bouchon, un panaméen en profite pour vendre tout et n’importe quoi au milieu du bouchon.
Maurice veut prendre une photo du pont. On prend une route de traverse et on trouve l’endroit idéal pour prendre la photo, mais c’est sans compter sur le gardien du parking et qui nous dit que c’est interdit de prendre le pont en photo, on repart bredouille sans compter sur mon obstination.
Je pense qu’il aurait voulu un petit billet, mais il n’aura rien et moi je veux ma photo. Je dis à Maurice de faire demi-tour, je vais filmer et il n’y verra que du feu, effectivement je l’ai filmé au pied et à la barbe du jeune homme !!! J’adore !!!
On reprend la route et au bout d’un moment on se dit qu’on va faire faire une pause et tant qu’à faire au bord de la mer.
On trouve une route complètement cabossée, on roule, on voit la mer mais impossible d’aller au bord. Nous sommes dans une résidence de riche et ils ont tous des grands portails et des caméras de surveillance, on décide de faire demi-tour et d’aller plus loin.
À force de tourner et retourner on arrive enfin à se garer en face d’une plage dans un hôtel restaurant, du coup on en profite pour se désaltérer.
On repart, notre destination est à une heure encore de route.
Arrivés à notre hôtel, la patronne nous donne notre chambre et nous explique le fonctionnement. C’est une petite chambre toute mignonne avec vue sur la piscine.
On se pose et on visite les alentours, il y a un très beau jardin, demain je prendrais des photos puisque c’est là où on va petit déjeuner.
On reprend la voiture pour aller au marché artisanal qui est mignon et où tu trouves tout plein de babioles plus ou moins jolie. Il y a aussi le marché aux plantes et aux fruits et légumes. On se prend 2 bananes et des gâteaux, on mangera mieux ce soir.
J’avais vu qu’il y avait des eaux thermales, on y va mais une le tour des thermes fait, on ce dit que, non, on ne le fera pas, ce n’est pas très propre. Ce serait dommage d’attraper des microbes au début de notre voyage et même si c’était la fin.
On repart et on aperçoit le jeune homme qui était avec ses maman aux San Blas, on s’arrête pour discuter et nous propose que l’on mange ensemble ce soir, pourquoi pas, on à déjà discuté avec sa maman qui était très agréable, il me donne le numéro de téléphone et on se dit à ce soir.
On repart voir la montagne de India Dormida (indienne endormie) mais il est impossible de trouver un endroit pour la photographier correctement, ensuite on cherche la cascade de Las Mozas mais comme on se trompe de route, on perd beaucoup de temps et quand on la trouve, elle ferme dans 20 minutes et la dame à l’entrée nous dit que c’est juste pour aller jusqu’à la cascade, il vaut mieux revenir demain et c’est ce que nous ferons. On décide d’aller voir Le « mariposario » : la serre à papillons, arrivée devant l’entrée, c’est fermé !!! Décidément, pas de chance, on reviendra demain.
On rentre à l’hôtel, la pluie se mets à tomber, on va attendre un peu et on ira manger.
Mercredi 25 janvier, El Vallee d’Anton
Levée sept heures trente, on va prendre notre petit déjeuner dans le jardin derrière, le petit déjeuner est très bon, fruits, pain avec beurre et confiture et un jus de fruits.
il y a plein d’oiseaux de toutes les couleurs qui viennent manger un régime de banane qui est accroché à une branche d’arbre. Le petit déjeuner fini on va pour partir et on voit le couple de français breton avec qui on a discuté hier en arrivant.
On part pour la Laguna sont Carlos, 17 km, 1h10 de route cabossée qui monte et qui descend. Parfois ça fait très peur. On arrive enfin à la Laguna, un moment on s’est posés la question si vraiment on allait arriver, il faut payer un dollar par personne pour faire le tour de la Laguna. Nous voilà parti, mais avant une petite pause toilettes s’impose, Maurice passe le premier et me dit attention il y a plein de bébêtes sur la cuvette. J’y vais, effectivement pleins de bébêtes sont sur la cuvette, des moustiques peut-être ou autre chose peu importe, je ne regarde plus rien, je ressors vite fait.
On fait le tour de la Laguna, c’est très sympa au milieu des arbres et il y a plein de gens qui sont là qui se baignent, vu la couleur de l’eau, je ne vais pas tenter le diable.
De temps en temps un papillon, un oiseau, un aigle, un colibri, une tortue d’eau, c’est très sympa.
Au bout d’une heure, on arrive à nouveau à notre point de départ. On boit un coup histoire de s’hydrater et on repart.
On reprend la route, et on va visiter le parc aux papillons « Los Mariposas », il y a toutes sortes de papillons et de toutes les couleurs qui sont magnifiques dont le papillon bleu.
Une fois la visite terminée on décide d’aller faire la cascade Chorro Las Mozas, hier elle était fermée, aujourd’hui on va tenter de la faire, on arrive en bord de rivière et Maurice me dit on va aller voir la cascade, c’est à 300 mètres, je lui dis, tu crois que je n’ai pas besoin de mettre mes baskets, il me dit, mais non il n’y a pas besoin on va y aller doucement en plus il n’y a que 300 mètres, OK, on commence à crapahuter et là je me rends compte que les baskets auraient été les bienvenues, mais bon je n’ai pas envie de retourner à la voiture donc on va y aller tout doucement mais sûrement,
Au bout de 300 mètres, effectivement il y a une cascade, sauf qu’on ne la prend pas du bon côté et on ne la voit pas on sait qu’elle descend mais on ne voit pas la chute d’eau, super il faut repartir, 300 mètres de l’autre côté. On arrive enfin à la voiture, on repart et on s’arrête à un petit magasin qui ne paye pas de mine et on s’achète des bananes ça sera notre petit repas de midi même s’il est 14 heures.
On rentre à l’hôtel pour mettre nos maillots de bain, on va aller au Pozos Termales, on a enfin trouvé les termes dont on nous avait parlé, vite le maillot de bain ça ferme à 4h. Les thermes sont très petits, deux petites piscines mais bon ça fera l’affaire pour se détendre.
On nous donne un petit pot de boue pour se faire un masque. On rigole bien surtout quand je vois, Maurice faire son masque, je pense que c’est la première fois que sa vie qu’il se mets quelque chose sur le visage. Il faut attendre 10 minutes à un quart d’heure et ensuite il faut se rincer avant de rentrer dans les piscines d’eau chaude.
Une fois bien rincer on rentre dans la piscine et là on trouve des Français qui vivent au Québec six mois de l’année et les six autres en Corse à Porticcio. Bien entendu la discussion se fait naturellement.
Plus tard c’est nos voisins bretons qui sont venus nous rejoindre aux thermes, on commence à discuter et au bout d’un moment on sort on est tout fripé, il est temps de rentrer, il n’est que quatre heures mais on est fatigué, depuis huit heures qu’on baroude, on va se poser un peu en attendant le repas de ce soir d’ailleurs hier soir nous devions manger avec ceux connu aux îles San Blas, mais ça ne s’est pas fait donc ce soir c’est sûr, on a rendez-vous à 19h pour dîner ensemble.
Encore une belle journée, demain nous partons vers la grosse chaleur à Santa Catalina.
Jeudi 26 janvier, El Valle – Santa Catalina
Levée 7h, petit déjeuner à 7h30, préparation des valises car aujourd’hui départ pour Santa Catalina.
Hier soir, comme prévu nous sommes allés manger avec les personnes que nous avions rencontrés aux San Blas, la maman et son fils. Catherine et Baptiste sont super sympa et on a passé une agréable soirée en leurs compagnie. Petite blagoune, au fil de la soirée nous nous sommes rendu compte que nous regardions le même feuilleton et comble de tout, nous voilà parti à 9000 kilomètres de la maison à parler de ça. On a bien rigolé.
Ici, il fait en moyenne 24 degrés, à Santa Catalina, 32 à 36, autant dire qu’il n’y a pas photo, juste d’après Maps-me, il faut 4h !!!
À 8h30, on est prêt pour partir au chaud.
Au départ, je devais vous dire qu’aujourd’hui je n’aurais pas grand chose à vous raconter vu le temps de parcours mais que néni.
Après avoir parcouru 1h30 sur une petite route défoncée (pour changer un peu), on attaque la panaméricaine, qui, entre parenthèse n’est pas bonne tout le long.
Au bout d’une grosse heure de route, un policier au loin nous fait signe de s’arrêter et il tient à la main des jumelles, aïe !!!
Il vient vers nous, demande les papiers du véhicule, permis et passeport et il commence par nous signaler que nous étions à 90 au lieu de 80 et qu’il doit nous dresser une amende qu’il envoie au loueur et le loueur nous réclamera 100 dollars.
Je commence à lui faire mes yeux de biche et lui dire qu’on ne savait pas trop à quelle vitesse on devait aller, là il nous fait une leçon de conduite au Panama avec les limitations de vitesse.
Il recommence à nous dire qu’il va devoir nous dresser l’amende de 10 dollars, je continue à lui faire mes yeux de biche style plutôt cocker !!! Et là, il me dit, si tu veux je ne te fait pas le papier mais tu me donnes la moitié de l’amende.
Il me dit, attends je reviens et il part avec le permis et le passeport de Maurice de l’autre côté de la route discuter avec son collègue. Il revient et voit que j’avais préparé l’argent, il me tend mes papiers et prends l’argent qu’il enfuie vite fait dans sa poche.
On repart diminuer de 50 dollars par un policier ripou et ça ce passe toujours comme ça où presque avec la police dans ce pays comme bien d’autres.
On redémarre et je peste, un peu pour mes 50 dollars mais surtout je ne supporte pas cette manière de faire, et je déteste les gens malhonnêtes. Maurice dit, bon c’est la première fois que ça nous arrive, on va faire très attention aux limitations de vitesse, tant et si bien que les bus, les camions nous dépassaient, on a même eu le droit à un camion qui nous klaxonnait parce qu’on allait trop doucement, pas grave, on a pas envie de reprendre une amende mais si ça continue on va en prendre une autre pour vitesse trop lente !!!
Un arrêt s’impose pour ce désaltérer et aller aux toilettes, on s’arrête à un endroit où apparemment c’est des ouvriers qui viennent manger leur gamelle et boire un coup, on boit rapidement et on repart.
Plus on avance et plus le temps de route augmente, au départ c’était 4h, et maintenant c’est 5h30.
On passe une petite ville où la circulation est dense et sur le trottoir quelque chose attire notre regard, une cabine téléphonique !!! Chez nous c’est obsolète depuis des lustres.
On arrive enfin à Santa Catalina il fait 35 degrés, le top, et notre hôtel est tenu par un couple, lui est espagnol de Barcelone et elle est Suisse de Genève.
Ils sont très avenants, nous explique tout ce nous voulons savoir, et en discutant on leur dit notre déboire avec la police, ils nous disent qu’on c’est fait avoir et que quand on roule ou se promène il faut toujours avoir un porte monnaie avec maximum 12 dollars et ça marche. Je suis dégoûtée, j’avais dit à Maurice, je lui fais croire que je n’ai que ça, 25 dollars, en ouvrant mon porte monnaie, mais Maurice me dit que ça va pas marcher alors je lui ai donné 50 dollars, je n’aurais pas dû l’écouter, mes yeux de cocker et ma moue et hop, embobiné le policier, dans la poche et j’aurais gagné 25 dollars.
Bon c’est fait, le prochain en espérant qu’il y en a pas, mais le prochain je ne me ferais pas avoir.
On prend possession de notre chambre et on va à la plage qui n’est pas loin à pieds.
On s’installe sur le sable mais au bout de 10 minutes, le soleil nous brûle, on cherche un coin d’ombre mais le soleil est à l’aplomb donc pas d’ombre. On reste encore 10 minutes et on rentre, on va chercher de l’argent pour se payer une glace. Au loin, le ciel est noir mais bon au Panama ça peut être noir et tout d’un coup bleu, donc on ne s’inquiète pas.
On arrive à l’hôtel, on discute avec Chris, la patronne et tout d’un coup il pleut mais des trombes d’eau et Chris nous dit que ce n’est pas normal, c’est la saison sèche et bien aujourd’hui elle sera mouillée.
Ce soir on mange à l’hôtel, trop fatigués pour chercher un restaurant, en plus, les avis sur l’hôtel ainsi que le restaurant est super bien noté, donc on reste là, d’autant que demain on part pour l’île paradisiaque de Coïba, départ 8h, l’île est à une heure mais il est prévu 3 arrêts pour faire du snorkeling, le retour est à 16h.
En discutant avec nos voisins québécois qui reviennent de la sortie, on devrait voir des requins baleine, des tortues, des dauphins, des raies manta et pleins de poissons de toutes les couleurs. Et sur l’île, il y a un crocodile qui s’appelle Tito et il paraît que tu peux l’approcher, il est inoffensif car les gardiens lui donnent à manger. Dans le doute, on ne va pas trop s’approcher, imagine qu’ils ont oublié demain de lui donner à manger !!!
Un bon dîner à l’hôtel avec comme apéro un mojito et ensuite au lit.
Il faut se coucher tôt, la journée va être chargée demain.
Vendredi 27 janvier, Santa Catalina
Levée 7h après une nuit la plus horrible du séjour, à minuit des chiens se sont mis à aboyer et m’on réveillé et après c’est le coq, cet idiot qui c’est mis à chanter ( il va falloir lui acheter un réveil, franchement à minuit et demi).
Impossible de se rendormir en plus il fait une chaleur de dingo, je suis trempée, demain pas de lézard, je mets la climatisation même si Maurice n’y tient pas.
Donc levée à 7h. il faut aller petit déjeuner, Juan Carlos, le patron de l’hôtel nous attend et nous le prépare.
Il arrive avec un bol de fruits, bananes, papaye, melon, ananas et pastèque. Un bol de café et un jus d’orange, il nous demande ce que l’on veut d’autre, pour moi ce sera pan cake à la banane et Maurice du pain grillé avec beurre et confiture. C’est super bon, sauf que ce matin il n’y a pas grand chose qui rentre, je suis angoissée et le peu que je mange me donne des nausées.
Maurice comprends pourquoi je suis angoissée et essaie de me réconforter. En clair j’appréhende le snorkeling, depuis quelque temps je n’ai plus le même souffle qu’avant et j’ai peur de ralentir le groupe et aussi de ne pas pouvoir revenir au bateau.
Il faut que je prenne sur moi, ce que je fais.
Une voiture vient nous chercher pour nous amener au point de rencontre ou on nous donne les palmes et tuba, puis nous partons à pied au bateau.
Deux américains, 4 allemands et 4 français dont nous, sur le bateau je me retrouve à côté du couple français et d’entrée lui me fait rire, ce qui a pour avantage de me déteindre. Il est savoyard et elle Belge et ils font un tour du Panama, comme nous mais plus longtemps.
Le bateau démarre en trombe et il faut 1 heure pour arriver à la première île pour se baigner. Les vagues ne sont pas très hautes mais suffisamment pour nous démonter le dos.
Arrivés à la première plongée, on nous dépose sur une plage et on part nager d’ici, là ça me va, je pars doucement et à mon rythme, Maurice reste à côté. Pleins de beaux poissons, deux petits requins.
Je retourne sur la plage, comme je me suis bien éloignée, le retour est fatiguant.
Arrivée sur la plage, ma voisine est déjà sortie, on commence à parler et nos maris arrivent et discutent entre eux. On va passer la journée ensemble à papoter, ils sont très sympathique.
Un autre arrêt snorkeling , les garçons y vont et nous le capitaine nous dépose sur la plage, il revient nous chercher quand il aura prit les autres.
On s’installe sur le sable et on discute comme si on se connaissais depuis longtemps, on refait le monde.
Le bateau revient, on part sur l’île de Coïba pour manger et visiter l’île.
Pou le repas, c’est une salade de pâte avec du thon, maïs, saumon, et de l’ananas en dessert. Ce n’est pas frugal mais ça cale un coin.
Pedro, le jeune guide nous fait visiter l’île et nous amène au mirador pour une vue superbe, un drôle d’animal traverse devant nous, c’est un Agouti. Il faut redescendre et partir sur une autre île qui s’appelle coibatina et qui est plus jolie que Coiba.
Arrivé sur l’île, Pedro nous dit qu’on a 1h pour se relaxer ou se promener, nous on décide de se promener. Il paraît que Tito un crocodile énorme habite sur l’île et qu’on peut l’approcher sans crainte car les gardiens lui donnent à manger. On cherche mais pas de Tito à l’horizon, par contre on a vue Jesus Christ !!! C’est un mini Iguane que l’on appelle Jésus-Christ parce qu’il courre sur l’eau.
On continue à parler tout en marchant, en regardant les belles couleurs qu’il y a avec les cocotiers, la mer, on voit Pedro qui est avec une grande perche il essaye de faire tomber une noix de coco, on le regarde faire et tout d’un coup, la noix de coco tombe, il prend sa machette coupe et boit le jus à l’intérieur quand il voit qu’on le regarde il prend un verre et nous fait goûter la coco. C’est délicieux quand il voit qu’on aime il recommence et en fait tomber à nouveau une coco qu’ils ouvrent à nouveau. Ils essayent de nous faire manger l’intérieur de la coco mais si les cocos sont trop vieilles pour manger, le blanc moelleux à l’intérieur est devenue épais et croquant, donc il essaye de trouver aux alentours une coco qui pourrait nous convenir et c’est reparti. Il se met à décrocher une autre noix de coco et il la décortique afin de nous là faire manger, c’est excellent.
Il est temps de repartir le capitaine envoie quelqu’un pour nous dire que le bateau s’en va. Pedro prend son temps quand même et on retourne au bateau tranquillement pour aller faire le dernier snorkeling. Apparemment il n’y a rien à voir et petit à petit les autres arrivent aussi parce qu’ils ne voyaient rien. Il est l’heure de repartir. Il nous faudra 1h15 pour revenir à Santa Catalina. Les vagues étant un peu plus forte, le bateau tape encore plus et des fois on a impression que tous nos organes vont être en bas.
Arrivé à l’hôtel Chris nous demande si on vient manger ce soir bien entendu nous allons rester là pour manger c’est tellement bon et nos deux Français donc Christian et Marlene on leur a proposé de venir boire une bière avec nous. On parle, on rigole, avec Marlène on s’envoie nos photos, il est temps de prendre une bonne douche et de se poser un peu, on se quitte en se disant qu’on se reverra en France, la maurienne ce n’est pas loin de Lyon, ils auraient bien voulu manger avec nous mais Marlène avait commandé des langoustes à son hôtel.
Une bonne douche et un peu de calme nous fait du bien, je reçois un sms, c’est Marlène et Christian qui viennent manger avec nous, ils n’ont pas de langoustes ce soir. Pour Maurice ce sera, queue de boeuf avec purée et champignon et moi, cochon de lait avec gratin dauphinois (une tuerie).
À 19h30 on se retrouve et on passe la soirée à refaire le monde comme si on se connaissait depuis longtemps. Il est 22h, il est l’heure de se quitter et on se dit qu’on se reverra en France.
Ce soir, c’est dodo, demain on a encore 4h de route pour aller à Boca Chica, ( si tout va bien sinon 6h).
Samedi 28 janvier, Santa Catalina – Boca Chica
Aujourd’hui le lever sera à 8h et ça fait du bien. On va prendre notre petit-déjeuner grandiose que Juan Carlos nous a préparé. Une fois fini, il est l’heure de partir pour Boca Chica, la route est défoncée et il faut minimum 4h mais se sera 6h.
Arrivés à destination, je suis un peu sur la réserve, Boca Chica est un village très pauvre et nous avons réservé dans une maison d’hôtes qui se trouve au milieu d’autres maisons. Je commence à discuter avec le patron qui m’explique qu’il est embêté, on a réservé pour 3 nuits et il ne pourra nous héberger qu’une nuit car normalement nous devions avoir une autre chambre mais un malin à fumé dans la chambre et à mit le feu, du coup il ne peut pas honoré notre location, mais il nous a trouvé une autre solution, nous passerons les deux jours suivant dans un hôtel un peu plus bas, et on ne doit pas s’inquiéter le surplus c’est pour lui, même que comme le petit déjeuner n’est pas prévu, on viendra le prendre chez lui.
Mis à part cette petite histoire, il est super gentil et très serviable.
On part boire quelque chose de frais et Maximo nous explique comment aller à la playa Coca.
Il faut prendre un taxi bateau, pour 2 dollars par personne il te fait passer de l’autre côté de la rive et ensuite suivre un chemin au milieu des vaches pendant 10 minutes. Au retour, il faut crier pour que le taxi boat vienne te chercher, tu repayes 2 dollars par personne.
Sous un soleil de plomb, on marche dans la prairie des vaches, qui ne sont pas là. Au bout d’un quart d’heure on est enfin arrivés sur la plage Coca, une immense plage.
On entend un bruit de feuillage, on s’approche, un singe hurleur pousse son cri pour prévenir ses potes de notre présence. J’essaie d’en prendre un en photo mais ils sont malins ils se cachent dans les feuillages.
On part plus loin pour admirer la plage à l’ombre, le singe hurleur pousse à nouveau son cri, mais cette fois pour avertir que nous partons.
Maurice s’installe sur le sable et moi je vais me promener pour voir si je ne vois pas des animaux.
Un bruit de coup sur du bois attire mon attention, c’est un pic vert, trop bel oiseau.
Un autre bruit m’attire et c’est encore des singes hurleurs, cette fois je vais arriver à les prendre en photo, j’ai une patiente d’enfer et ça paie.
Je retourne vers Maurice et on aperçoit un bateau avec une trentaine de personnes qui accoste sur la plage, la blague, ils ont, duvets, tentes, glacières et même pour certains des chaises, ils vont passer la nuit ici.
On repart de la plage et on refait le chemin inverse, arrivés au ponton Maurice cri et fait des grands signes pour que le taxi bateau nous voit et vienne nous chercher. 45 secondes plus tard le taxi est là et 45 secondes plus tard on est arrivés de l’autre côté.
Un moment de calme et la douche avant d’aller manger, seul soucis, pas d’eau chaude et c’est affreux de devoir se laver à l’eau froide.
On part au restaurant manger des spaghettis au crevettes et du poulet frites.
On rentre, on va se coucher, la journée à été rude, demain, visite des trois plus belles îles.
Dimanche 29 janvier, Boca Chica
Le petit déjeuner est prévu à 8h, après une bonne nuit juste une fois réveillé par les chiens, autrement la nuit à été reposante.
On va prendre notre petit-déjeuner préparé par Maximo. Ce n’est pas frugal mais c’est bon.
Maximo nous propose d’amener nos valises à l’hôtel où nous devrons passer les deux prochaines nuits, il est très gentil et très serviable, il est tellement désolé de devoir nous changer d’hôtel qu’il ne sait pas quoi faire pour nous faire plaisir. D’ailleurs il nous dit de laisser notre voiture dans son emplacement afin d’éviter de payer la place dans le village qui ont trouvé le filon, la moindre place devant chez quelqu’un c’est 5 dollars la journée, aussi, on te propose une douche pour 3 dollars, il faut juste savoir qu’il n’y a pas d’eau chaude nulle part, Maximo nous a dit que comme il fait très chaud, personne n’a besoin d’eau chaude pour se laver ( heu, comment dire, je veux bien il fait chaud, ça n’empêche pas que se laver a l’eau très froide c’est difficile).
À 9h30, notre capitaine Marveen, nous amène aux trois îles, Boñelos, Paridas et Gamez. L’île Boñelos est jolie et le capitaine nous fait descendre, il reviendra nous chercher dans 1 heure.
L’eau est chaude, Maurice se baigne, moi je verrais à la deuxième île.
À peine le temps de s’installer, le capitaine nous appelle, il faut repartir. On apprendra que comme le vent se lève, cette île est entourée de rochers, donc il préfère nous laisser plus longtemps sur l’île Paridas.
Sur l’île Paridas, un petit coin pour manger et boire, on va se désaltérer, il fait très chaud.
À 13h30, il revient nous chercher pour nous amener sur l’île Gamez. Sur le coup rien de bien beau, une petite plage toute simple. On descend du bateau et on va visiter de l’autre côté et là c’est pas pareil, c’est plein de monde et pleins de barques, yachts et la musique à fond. Il y a même sur un yacht, une personne qui fait un barbecue et un autre qui distribue ce qui est cuit à des gens qui sont dans l’eau.
Au bout d’un moment, on retourne de l’autre côté, la musique est trop forte et en plus chaque bateau mets la sienne.
Il est l’heure de retourner à Boca Chica.
Sur le chemin qui mène à l’hôtel, un gars répare sa voiture au milieu du chemin, mais il a mit son triangle pour avertir !!!
Plus loin des vêtements qui sèchent sur un arbuste, ils sont plein d’imagination ces panaméens.
On va à l’hôtel que Maximo nous a réservé, ce n’est pas un 3 étoiles mais c’est déjà moins vétuste que chez Maximo, et je pense que les chiens vont moins nous réveiller.
On prend une douche, elle est froide, c’est donc vrai, il n’y a pas d’eau chaude ici !!!
Doucement mais sûrement, j’arrive à me laver, encore les bras, les jambes c’est bon, mais le dos et le ventre me fait un peu crier de froid, mais ça fait un bien fou.
Ce soir on retourne manger au même endroit qu’hier soir, de toute façon il n’y a que cet endroit pour manger, mais il faut avouer qu’on y mange bien.
Lundi 30 janvier, Boca Chica
On se réveille vers 7h, la nuit à été calme à partir de 23h15..
En effet, hier soir après la douche, des personnes ont sorties 2 immenses enceintes de je ne sais d’ou, et ont mit la musique à fond, les enceintes étaient à un tel niveau sonore que ça faisait trembler dans notre chambre.
On s’est dit, ça va durer un petit moment, on va aller manger et à notre retour ce sera fini.
Au restaurant on entendait mais déjà moins fort.
Le repas terminé, on va se coucher en espérant que bientôt ils vont éteindre leur musique de fou, on est fatigué de notre journée sur les îles et une bonne nuit ferait du bien.
À 23h15, ils ont arrêté la musique, il en est suivi quelques éclats de voix et puis le silence complet.
Donc, après une nuit reposante, on va chez Massimo ( ah oui, ce n’est pas Maximo mais Massimo qu’il s’appelle) prendre notre petit déjeuner. Je lui explique la soirée et il me dit, si ce soir ça recommence, tu me le dis, je suis le président de l’association des voisins tranquille et j’appelle le capitaine de la police, j’ai son numéro.
Massimo, si j’avais su ça hier, je t’aurais appelé tout de suite.
Après le petit-déjeuner, il nous propose d’aller visiter deux plages dont une où il connaît le propriétaire et où on peut boire et manger.
On retourne à l’hôtel prendre des affaires et se laver, horreur, il n’y a pas d’eau, bon je vais juste me laver les dents avec l’eau en bouteille, la journée commence bien.
Nous voilà parti vers la plage Hermoza, la route est en réparation et il faut s’arrêter souvent pour laisser passer ceux qui arrivent dans l’autre sens. Ils ont une drôle de manière pour faire le bitume, ils font une cinquantaine de mètres, ensuite rien pendant 100 mètres et ainsi de suite, bizarre !!!
Arrivés à destination une petite rivière nous empêche d’aller plus loin, on fait demie tour et on va à la plage gavilla.
La route est complètement défoncée et il faut 20 minutes pour arriver.
La plage est là devant nous, des sortes d’abris en branche de palmiers et dessous des planches pour s’asseoir. Quelques personnes sont là, ils se font à manger.
On s’assoit sur une planche à l’ombre et on regarde la mer en se demandant où est-ce que Massimo nous a embarqué !!!
Un petit jeune qui doit avoir 13 ans à tout casser nous demande 2 dollars et demi pour chacun pour pouvoir rester assis.
Moi : si je m’assois sur la plage, il faut aussi payer ?
Lui : oui
Moi : si je prends une bière, je dois aussi payer la place.
Lui : non
Moi : donc, je veux 2 bières s’il te plaît!!!
Il me regarde et ne répond pas
Moi : tu as compris, je veux 2 bières s’il te plaît !!!
Il me regarde et ne réponds pas.
Je pense qu’il a du fumer un petit chichon le pépère où alors il est tombé sous mon charme et il n’arrive pas à s’en remettre, bon je recommence à lui parler afin de le sortir de sa torpeur.
Moi : je voudrais 2 bières, tu en as ?
Lui : oui
Yes, il est revenu à lui pépère, il tourne les talons et va vers une petite maison, nous on le suit, il rentre dans la maison, nous on attend patiemment et tout d’un coup un homme sort de la maison par un autre endroit et nous demande ce que l’on veut, apparemment le gamin n’a rien dit à son père.
Je commande nos deux bières, il revient avec une boisson à base de vodka, c’est pas grave, j’arrête de poser des questions, le père est aussi bizarre que le petit, sauf que le petit est malin, il aurait pu m’extorquer de 5 dollars le filou !!!
On admire le coin un moment et on rentre.
Une petite sieste pour récupérer le sommeil manquant et ensuite la piscine de l’hôtel.
L’eau est chaude, Maurice y va en premier et me dit, ça sent la vase tu ne trouves pas ?
Effectivement ça sent la vase, je ne vais pas me baigner, décidément cette hôtel est vraiment vétuste.
Massimo m’écrit pour me donner le prénom du capitaine et l’endroit du rendez-vous à 17h.
Nous voilà sur le bateau avec le capitaine et son fils, on part tranquille, on visite les mangroves et ses oiseaux, ensuite on passe un bras de mer où il faut faire très attention où on passe et ça c’est le rôle du fils qui vérifie si c’est ok pour avancer.
Une fois passé cette partie assez inquiétante, le capitaine mets les gaz et ralentit d’un coup en nous faisant voir au loin les dauphins.
Nous sommes restés une bonne demi-heure à filmer, photographier les dauphins, un vrai régal.
Au retour on va manger et on va se coucher, encore une belle journée, demain départ pour Boquete.
Mardi 31 janvier, Boca Chica – Boquete
Levée à 7h, on prépare nos valises et on part chez Massimo prendre notre dernier petit déjeuner. On continue à discuter avec lui il est super gentil, comme dit Maurice c’est normal c’est un italien, il est pas chauvin !!!
On repart à l’hôtel préparer les bagages et on part pour Boquete.
Il est 9h du matin et il fait déjà 30 degrés.
Il faut deux heures pour arriver à Boquete et plus les kilomètres passent et plus la température descend, arriver à destination il ne fait que 23 degrés et il y a du vent.
On va sortir le pantalon et la veste.
On est à l’hôtel le jardin d’eden, c’est une maison d’hôtes et c’est super joli, on est accueilli par une charmante dame, très gentille qui commence par demander de quelle région de France nous venons et quant on lui dit Lyon, elle nous raconte que son papa était docteur militaire à Lyon.
Elle nous montre notre chambre avec son lit king size plus plus, et le top, elle nous annonce que nous aurons de l’eau chaude, le luxe au Panama.
On s’installe et on part visiter la ville et trouver un restaurant, on fait une entorse aujourd’hui, on mange à midi, d’habitude à midi c’est très léger et le soir un bon repas.
On trouve un restaurant qui ne paie pas de mine mais où on à très bien manger.
Une fois fini on se promène dans la ville, il y a beaucoup de magasins, ça change de Boca Chica où il n’y avait rien de rien, juste un petit supermarché et très petit.
Retour à l’hôtel pour se reposer un peu et ensuite on va aller voir les cascades pas très loin et voir pour demain le sentier pour voir le quetzal.
1700 m d’altitude, 16° tout ça pour qu’on nous dise à l’arrivée c’est fermé donc on reviendra demain, on redescend par l’autre route, ils sont fous ses panaméens, ils conduisent comme des barjos.
Retour à l’hôtel pour à nouveau un petit peu se reposer. Je crois que l’altitude nous fatigue.
On attend 19 heures et on ressort, le faite d’avoir mangé à midi on a pas faim. Donc on part manger un dessert, ce sera une glace et soyons fous avec un mojito, il fait très frais on rentre se coucher, lire un peu et dormir. Demain on essaiera d’aller voir le quetzal et les trois cascades.
Encore une belle journée de passée.
Mercredi 1er février, Boquete
Aujourd’hui c’est grasse matinée, je me lève à 8h15 et ça fait du bien.
On va prendre notre petit-déjeuner qui est bon mais pas top.
La patronne nous propose une sortie avec un guide pour voir le quetzal pour 85 dollars par personne et au risque de ne pas le voir.
J’ai déjà vu le quetzal au Costa Rica, donc on décide d’aller voir la cascade escondida où habite aussi le quetzal donc on ira tout seuls.
On arrive au début du sentier et on commence la grimpette, 300 mètres plus loin, un portail où il est inscrit propriété privée et à gauche, un petit kiosque. Une femme vient à notre rencontre et nous demande 5 dollars par personne pour entrer dans la propriété car c’est le seul chemin pour aller voir la cascade. Elle prend notre nom et d’où on vient ainsi que l’heure de départ. Elle nous dit qu’il faut 1 heure aller et 1 heure retour, ça va ce n’est pas trop long, en plus, Maurice à lu un blog d’une fille qui l’a fait et qui disait que c’était très facile, qu’il n’y avait pas beaucoup de dénivelé !!!
J’aimerais trouver cette personne pour lui dire mon ressenti et surtout lui demander si elle ne se moque pas du monde !!!
Nous sommes partis à 11h, nous sommes arrivés à la cascade à 13h30, nous avons fait un dénivelé de 330 mètres sur un sentier très caillouteux et beaucoup de rochers, nous avons vu la cascada escondida ( la cascade cachée) parce qu’elle était bien cachée et nous sommes repartis, pour descendre nous avons mis 1h30, en tout il nous aura fallu 4h au lieu de 2h, ici les gens c’est comme le GPS, quant il te dit 2h, prévoit 4h !!!
Bon, j’ai quand même vue un arbre millénaire, très majestueux, très beau, par contre le quetzal était bien là, il nous a nargué à l’aller et au retour mais on ne l’a jamais trouvé, d’ailleurs nous n’étions pas les seuls.
De retour en ville, on s’arrête boire quelque chose de frais, on le mérite bien.
On rentre à l’hôtel pour se détendre un peu et ensuite aller manger une pizza.
Demain c’est départ pour Bocas Del Toro où la chaleur nous attend à nouveau, ici il fait du vent et que 23 degrés mais c’est supportable ( oui je sais en France il fait froid !!!).
Je pense que ce soir on ne va pas faire long feu.
Jeudi 2 février, Boquete – Archipel de Bocas del Toro
On se réveil à 7h, on attend huit heures avec impatience pour aller petit déjeuner.
On a pas de chance celui qui prépare le petit déjeuner est d’une lenteur phénoménal et mou comme une chique, comme un panaméen, il y a quatre hollandais qui sont arrivés et je ne sais pas combien d’aller retour il a fait pour porter un café, un jus d’orange, faire les œufs brouillés et nous on attendait avec notre petit café qui a eu le temps de refroidir, mais on reconnaît notre impatience de français moyen. Le petit déjeuner terminé on prépare les bagages, aujourd’hui nous partons pour l’archipel de Bocas del Toro dans les Caraïbes.
9h30, un dernier petit café, on dit au revoir à la patronne qui est très gentille et nous partons pour quatre heures de route.
La route est défoncée comme beaucoup de routes au Panama. Je crois que dans toute ma vie je n’ai jamais vu autant de trous, et il faut essayer un maximum de les éviter si on veut pas rester planté dans un trou. La route est sinueuse et on monte de plus en plus haut, il fait 17°, il y a du brouillard à couper au couteau, des vents violents tellement violent que des cailloux, des grosses pierres sont sur la route, on a eu très peur, on a aussi croisé un cheval qui s’énervait à vouloir enlever son bout de bois sur lequel il était attaché.
Enfin les températures remontent, on arrive au parking d’Almirante où il faut rendre la voiture, enfin un pseudo parking. ça donne l’impression d’être dans une casse en France, le gars fait le tour de la voiture, il nous dit perfecto et nous donne le petit sésame comme quoi notre voiture est nickel. Un autre gars est là pour nous amener à l’embarcadère et aller à Isla colon où il faudra 20 minutes de route.
On monte au milieu des locaux qui nous regardent.
En plein milieu de l’océan, le capitaine arrête son moteur, pour débarquer une personne. Un enfant de 10 à 12 ans au plus est dans une petite barque en bois, et un homme d’un certain âge passe de notre bateau à l’autre. J’admire sa dextérité, parce que si c’était moi, j’aurais été dans l’eau.
Le capitaine reprend sa course, et nous dépose à l’embarcadère de Bocas del Toro, deux minutes plus tard, un autre bateau avec notre Hôte vient nous chercher pour nous amener dans notre hôtel qui est en Bord de l’eau sur pilotis.
On se pose un moment et on va au centre de Bocas, le patron de l’hôtel, nous amène sur la route pour aller chercher le bus qui va nous amener au centre-ville, juste il faut se rappeler le chemin inverse pour le retour et surtout ne pas avoir trop bu, l’eau n’est pas loin !!!
Si tu veux un autobus, Il faut faire un signe avec la main avec le nombre de personnes qui veut monter dans l’autobus.
1 dollar 75 pour aller en ville. On s’arrête boire une bière en bord de mer dans un endroit où il n’y a que la jeunesse, ensuite on va voir pour trouver un restaurant c’est très compliqué il y en a plein. plus ou moins cher, on décide de s’arrêter pour boire un mojito en bord de mer, le barman, super sympa nous prend en photo. On passe devant une femme d’une quarantaine d’années tout au plus , mais quelque chose me choque et je ne peux m’empêcher de la prendre en photo.
Il faut zoomer sur ses jambes pour voir ce qui m’a perturbé.
On repart. on va au restaurant et ensuite on rentre à la maison.
Bocas del Toro est très vivant, tout est illuminé.
On arrive à prendre un autobus pour revenir à notre hôtel et sans mal on trouve le bon chemin.
Demain, playa Estrella ( plage des étoiles).
Encore une belle journée de passée et une autre à venir.
Vendredi 3 février, Archipel Bocas del Toro
Levé à 7h30 et on attend patiemment 8h30 le petit déjeuner. Aujourd’hui c’est petit déjeuner à l’américaine, hamburger. patates sautées, un peu de fruits et un œuf. On rencontre deux Américains d’Alaska et un couple de Francfort, on arrive à communiquer entre l’anglais, l’espagnol, les mains, les pieds.
On part se préparer. aujourd’hui nous faisons la Playa Estrella (plage Étoilée)!et il faut prendre l’autobus qui met 30 minutes pour y aller, on se met sur le bas-côté de la route et on attend patiemment l’autobus qui va à Playa Del Drago au nord de L’île. Un premier bus qui va à Playa del Drago nous passe devant le nez, apparemment il est complet. Il nous faudra attendre encore une heure, donc en tout 1h30 d’attente pour pouvoir prendre l’autobus qui nous amène à playa El dragon.
Il n’y a plus de place dans le bus mais on monte quand même, il a dû ouvrir une place cachée devant avec lui pour moi, donc je monte à côté du chauffeur et Maurice reste debout pendant une partie de chemin. Il y a 17 km, c’est une piste au milieu de la jungle et tu te demandes comment il n’y a pas plus d’accident que ça tellement elle est pourrie. Il y a plein de travaux tout le long et comme il a plu un petit peu ça suffit pour faire de la gadoue.
Partout il y a de a musique à fond, dans le bus, dans la rue, les hôtels, enfin partout. ils ne peuvent pas vivre sans musique. c’est dingo.
On arrive à Playa del Drago et là il faut marcher pendant 1km 200 pour aller à la Playa Estrella où on prend une lancha qui nous coûte 1,50 $ chacun.
On décide de prendre la lancha pour l’aller. On reviendra à pied.
Nous voilà sur la plage Estrella, et de suite on voit une étoile de mer. elle est énorme. on se trouve un petit coin sur la plage et on s’installe en plein soleil, il doit faire au moins 200°.
Je vais dans l’eau pour voir de près les étoiles de mer, j’en vois une, ensuite trois, je vois des poissons transparents c’est trop beau, l’eau est transparente.
À 14h, on décide de partir et d’attraper le minibus de 15 heures. à cinq minutes près on le rate.
On va se prendre une glace en attendant et on se pose sur un relaxe face a la mer en attendant que le prochain autobus arrive.
Il est seize heures, on monte dans l’autobus. Chantal
Il faut savoir qu’entre deux voyages ils ont un repos d’une heure, il laisse allumé le minibus tout le temps pour que la climatisation fonctionne. C’est une femme qui va conduire au retour et elle conduit très bien.
Elle arrive à un endroit où il y a de la boue et ça monte, on patine, elle recule jusqu’à un moment où elle reprend de l’élan et elle arrive péniblement à passer le passage boueux.
Àu bout de 30 minutes, on arrive à notre arrêt pour aller à notre hôtel.
Un immense camion est là pour ravitailler la station d’essence. mais il a une fuite, c’est dangereux mais ça n’a pas l’air de les inquiéter. On arrive à notre hôtel, on prend une bonne douche et on se pose cinq minutes, ensuite on repart pour la ville, on reprend un autobus pour aller au pueblo manger.
Encore ce soir on s’est régalé.
Nous sommes vendredi et c’est le début du week-end et c’est très animé, et toute la jeunesse sort.
Après un bon repas on rentre à notre hôtel. Encore une belle journée, demain sera un autre jour.
Samedi 4 février, Archipel Bocas del Toro
Levée à 7h, il faut attendre 8h30 pour le petit-déjeuner.
Ce matin il y a deux nouveaux américains de Californie, les allemands sont partis.
L’un d’eux parle un peu l’espagnol ce qui fait qu’on peut se comprendre.
Le petit déjeuner est bon et copieux comme la veille, je vais finir que ce ne sont pas mes valises qui vont être en surpoids mais moi !!!
Aujourd’hui ce sera la Playa Bluff, comme la veille il faut aller au bord de la route et faire signe au minibus pour qu’il s’arrête.
L’arrêt est juste à côté de la station d’essence et je me demande si c’est pas la seule de l’île car ça n’arrête pas de venir avec des grosses jerricane et les remplir d’essence, sûrement pour les lanchas.
On attend notre minibus en espérant qu’aujourd’hui on n’attendra pas 1h40 comme hier.
Tout d’un coup on entend un râle, on se retourne et on voit un homme s’effondrer en dehors du trottoir et dans la flaque de boue, il est raide et fait des bonds.
Une dame traverse la route, Maurice court vers lui, un couple qui était en train de prendre de l’essence pour leur quad, la femme court vers le monsieur, à plusieurs ils le sortent de la flaque pour le mettre au sec et la femme lui parle et en même temps lui fait des massages. Apparemment c’est une crise d’épilepsie !!! Quelqu’un appelle les secours, c’est la police qui arrivera en premier, ils l’ont soulevé et l’ont mis à l’arrière du pickup ( super le transport, j’espère ne jamais être malade au Panama !!!).
La dame qui l’a secourue se met à pleurer et moi instinctivement je l’applaudit pour la réconforter, elle a été au top.
Pour tout dire, quand j’ai entendu le râle, le bruit sourd quand il est tombé et ses tremblements, j’avoue avoir été prise de panique et je ne pouvais plus bouger, donc, en clair ne comptez pas sur moi pour vous sauver la vie !!!
Le calme revient et notre minibus n’est toujours pas arrivé.
Une bonne heure passe et le voilà, je lui fais signe, il passe devant nous en nous faisant signe qu’il est complet, la poisse.
On attend encore et au bout des 1h30 d’attente on décide d’aller en ville le prendre directement sinon il sera toujours plein.
Nous voilà en ville, notre minibus nous arrête juste en face de l’autre minibus qui nous intéresse, arrivés devant le conducteur il me dit il me reste que une place et le prochain c’est dans une demi-heure, si c’est pas la poisse ça, je ne m’y connais pas.
Par dépit on décide d’aller boire une bière, il est midi, on va boire un apéro en attendant.
On achète deux canettes chez le chino et on s’installe sur le banc tout près de l’arrêt du minibus.
L’attente va être longue, il arrive à 12h45, dès qu’il se gare on monte dedans, on est sauvé, on va pouvoir aller à la Playa Bluff.
Il faut 1h de route pour y accéder, c’est dingo comment les routes sont défoncées et le minibus passe tant bien que mal et nous à l’intérieur on est secoués comme des pruniers voir pire.
On arrive enfin, la plage est immense, rien à voir avec la Playa Estrella, celle-ci est de l’autre côté de l’île et c’est la plage des surfeurs, les vagues sont immenses et c’est aussi la plage de tous les américains !!!
On passe un moment à admirer les surfeurs, il y en a qui font des bonds, tu te demande comment ils font.
On va boire un coup et on en profite pour prendre un relaxe face à la mer.
Je crois que nous étions les seuls français, tous parlaient américains autour de nous.
Il est 16h, on rentre, le soleil chauffe.
Une bonne douche et de l’après soleil s’impose.
Un moment de repos et on repart pour aller dîner en ville.
Toutes les fois qu’on va prendre notre minibus, il y a une maisonnette où une petite fille est à une fenêtre et quant on passe, elle nous dit « holà » elle est trop mignonne mais je n’ose pas la prendre en photo.
Pour la première fois depuis que nous sommes arrivés, c’est la première fois qu’on n’attend pas, le minibus est arrivé de suite.
On fait un tour des restaurants, une personne explique à un couple la carte, il y a une phrase qu’interpelle, c’est le filet mignon.
Ici on mange français c’est sûr, on fait un tour et on revient au restaurant La Casbah.
On s’installe et on nous dit que le chef est français, enfin il ne sait pas trop, il est belge.
Le gars me demande ce que je veux manger, je lui demande si c’est bien un filet mignon de porc et là il me dit que non, c’est du bœuf (bizarre). Je leur explique quand France, le filet mignon c’est du porc mais que je prends ça quand même.
Quelque instant plus tard, le chef vient nous dire que nous avons raison, mais ici il appelle le bœuf du filet mignon.
Ce n’est pas important et on dévore notre repas tellement c’est délicieux. ´
On rentre à l’hôtel, la journée à été belle mais rudes et demain, on va sur l’île Bastimento, à la plage Red Frogg où il y a des animaux et une très belle plage.
Dimanche 5 février, Archipel Bocas del Toro
Levée à 7h le petit déjeuner est toujours à 8h30.
Ce matin le temps est gris et il pleut, à 8h30 on descend prendre notre petit déjeuner. Aujourd’hui c’est omelette aux oignons et champignons, je déteste les oignons. Heureusement il me pose la question, je lui dit que je veux juste des œufs au fromage. On prend notre temps pour déjeuner étant donné qu’il pleut.
Au bout d’un moment on retourne dans notre chambre, on s’installe sur le lit et on lit les infos de France.
Je regarde la météo, apparemment la pluie va s’arrêter vers 10h30, mais c’est pas gagné à 11h il fait toujours gris mais bon on ne va pas rester dans notre chambre toute la journée, on décide d’aller prendre le minibus et aller en ville prendre une lancha qui nous emmènera sur l’île Batismentos où il y a une belle plage, Reg frogg, en espérant que les nuages partent.
On prépare notre sac à dos avec les K-Way et nous voilà parti prendre le minibus.
Un homme nous demande où on veut aller et si tôt dit, si tôt il nous a trouvé un capitaine pour nous amener sur l’île. Il nous annonce le prix huit dollars par personne à l’aller et huit au retour, c’est le prix réglementaire pour tout le monde, donc inutile de négocier, il nous emmène vers un autre bateau et nous présente le capitaine Tito qui va nous emmener sur l’île.
Au bout d’un bon quart d’heure on arrive sur l’île et là il faut payer l’entrée sur l’île, 5 dollars par personne. Tout ça pour réguler le nombre de gens de passage, quand tu vois la plage tu comprends que il vaut mieux qu’il régule et qu’il n’y ai pas trop de personnes à la fois, elle est trop belle.
On marche un grand moment, au travers des super beaux hôtels, bungalow, villa, au bout d’un bon quart d’heure, on arrive sur la plage Red Frogg et effectivement elle est splendide.
Dommage c’est impossible de se baigner. c’est une plage pour les surfeurs donc on se promène sur la plage.
On décide d’aller boire un verre et je demande à un jeune homme s’il sait où se trouvent les grenouilles fraises, j’en ai entendu parler mais je ne les ai encore jamais vu, il m’explique le chemin à faire pour les voir, mais on voit rien du tout bon faut dire qu’on ne sait pas chercher, déjà je ne sais même pas si elle est petite ou grosse J’aperçois un homme d’entretien et je lui pose la question tout de suite. Il commence à soulever des feuillages et là il me dit, la voilà, c’est une petite grenouille qui fait même pas 2 cm, qui est toute rouge avec des points noirs, c’est pourquoi on l’appelle la grenouille fraise. Elle est trop belle, le problème c’est que le temps que je prenne mon portable pour la prendre en photo elle est partie, la gueuse, je me remets à chercher une autre grenouille mais je n’ai pas l’œil affuté du panaméen.
Je redemande à un autre homme d’entretien, il cherche avec moi mais il me dit t’inquiète tu vas en trouver tout le long du chemin d’accord, tout d’un coup Maurice me dit tiens y en a une ici, et là je suis aux anges, je prends des photos, des films, la totale.
On continue notre chemin et on retourne au bord de plage. Les vagues sont impressionnantes on va se mettre à l’ombre un petit peu, le soleil cogne.
Le capitaine revient nous chercher à 16h, on commence à revenir doucement.
Deux paresseux sont sur l’arbre, un complètement en boule l’autre on le voit mieux.
Doucement on arrive au port où le capitaine doit venir nous chercher.
Une méduse transparente est là !!! Elle est jolie même si personne n’aime cette bestiole.
Le capitaine arrive, on monte dans la lancha et on part pour Bocas.
Le retour est tranquille, on arrive à destination, il ne reste plus qu’à trouver un minibus pour nous amener à l’hôtel.
Au bout d’un grand moment, un minibus arrive, on rentre à l’hôtel, une bonne douche et un moment de repos.
Il faut repartir, comme d’habitude nous n’avons rien mangé depuis le petit déjeuner, donc maintenant on à faim.
On s’installe comme d’habitude au bord de la route pour prendre le minibus, et ce soir il se fait attendre, c’est dimanche c’est peut-être normal. Enfin un minibus qui arrive, il nous amène jusqu’au centre et maintenant il faut trouver un restaurant, c’est pas gagné, c’est dimanche et beaucoup sont fermés.
Après 4 essaies, on se décide pour un, les pâtes à la bolognaise nous tente et on a bien fait, elles étaient bonnes.
Il est temps de rentrer à l’hôtel, c’est dimanche donc moins de minibus, donc on va attendre longtemps.
Demain on retourne à Panama city pour 3 nuit. Les vacances se terminent petit à petit.
Encore une belle journée de passée.
Lundi 6 février, Archipel Bocas del Toro – Panama city
Levée à 7h, dernier jour à Bocas del Toro, dernier petit déjeuner à l’hôtel et heureusement, ce matin c’est œuf avec fromage et champignon, j’adore mais les poissons vont adorer.
Ici c’est un couple d’américains qui tient l’hôtel, ils sont écolo max max.
Pas d’aliments dans les poubelles, les restes sont donnés aux poissons ( nous sommes sur une maison sur pilotis), tout est dispatcher dans des poubelles différentes. Je ne suis pas contre mais donner aux poissons notre nourriture j’ai un doute que ce soit bon pour leur santé.
Donc les poissons, aujourd’hui c’est la fête, Chantal n’aime pas l’omelette aux champignons, alors bon appétit et désolée si vous avez une indigestion (si besoin j’ai du citrate de betaïne dans ma valise).
On part faire nos bagages, il est prévu 23 kilos pour les valises en soute et 4 kilos pour les bagages à main.
On pèse et on re-pèse pour ne pas à avoir à payer un supplément, on y arrive.
À 10h30, on libère notre chambre, on va s’installer dans le salon en attendant midi, l’heure du taxi.
Le patron vient nous aider à amener les bagages jusqu’au taxi, c’est vrai qu’ils ne font pas d’effort pour le langage mais ils sont très serviables.
Leur voisin est taxi donc c’est pratique, il nous prend juste au bout du chemin et nous amène jusqu’à l’aéroport.
L’aéroport est minuscule, il y a un avion pour Panama City et un autre pour le Costa Rica, j’aimerais bien prendre le deuxième mais bon.
Un groupe d’américains est devant nous, ils sont 9, deux adultes et 7 enfants, autant de bagages et de planches de surf et comble de tout, les panaméens sont très lents ce qui crée une longue file d’attente.
On arrive enfin sur le tarmac, c’est un petit coucou qui nous ramène à Panama City.
On a 20 minutes d’avance sur l’horaire prévu et on décolle quand même.
Il mets les gaz, c’est impressionnant et on décolle pour 1 heure.
L’atterrissage est assez mouvementé mais on arrive à bon port.
Il fait plus chaud à Panama City qu’à Bocas del Toro, mais c’est normal, ici il y a plus de béton.
Notre chauffeur de toutpanama est à l’arrivée pour nous amener à l’hôtel Casa Panama.
À peine arrivée dans l’hôtel, je sens l’angoisse monter, j’ai l’impression que nous allons être dans le noir et sans fenêtre extérieur.
On demande à la réception de voir notre chambre afin de voir si ça nous convient, car il nous faut rester 3 nuits.
On a bien fait de demander à voir notre chambre, elle est petite et toute noire, pas de fenêtre, juste une baie vitrée qui donne à l’intérieur de l’hôtel qui est aussi sombre.
On refuse notre chambre et on cherche un autre endroit où loger.
Après un grand moment, on trouve un appartement pas très loin, on ressort avec nos bagages et interpelle un taxi qui arrive de suite.
Arrivés devant notre nouvelle demeure, je me rends compte que je n’ai plus d’internet et je ne peux pas appeler le propriétaire pour nous indiquer la marche à suivre, heureusement notre chauffeur est super sympa et téléphone au propriétaire pour lui dire que nous sommes devant et que nous l’attendons.
Il reste avec nous un moment, un couple avec un enfant arrive devant l’entrée, c’est des Français, qu’elle aubaine, ils nous disent qu’ici on est super bien et nous indique des endroits où manger. Le taxi repart, on se retrouve sur le trottoir. seul avec nos bagages. Deux jeunes arrivent, au vue de ce qu’ils transportent, ils sont les hommes de ménage.
Je leur demande s’ils savent comment faire pour notre appartement car ça fait une demie heure que nous attendons, de suite, ils téléphonent au responsable qui dit être sur le chemin mais indique aux deux petits jeunes quel numéro d’appartement nous avons.
C’est le numéro 8 et pas de chance, c’est au dernier étage. Nos valises font 23 et 22 kilos !!! Ça va être compliqué !!! Mais c’est sans compter sur la gentillesse des deux jeunes qui nous prennent tous nos bagages et nous les dépose devant notre chambre. Ils sont adorable.
On rentre dans notre appartement et surprise, pour le même prix de l’hôtel où nous n’avions aucune vue, ici c’est très grand et même si la vue n’est pas au top, on voit la rue !!!
Le responsable arrive et nous explique où déjeuner, manger et visiter, il est au petit soin.
On va visiter les alentours, déjà aller acheter une recharge internet, chez le chino. J’achète une recharge et demande à la caissière comment faire pour recharger.
Elle appelle son collègue qui semble faire le sourd, un policier est dans le magasin, la caissière dit au policier de le bouger.
C’est marrant, dès que le policier lui a demandé de m’aider il s’est exécuté.
On retourne vers notre hôtel, c’est là qu’on nous a recommandé des bons restaurants, avec tous ça la faim commence à venir.
Un bon petit repas et en partant on croise des français qu’on avait repéré dans l’avion pour revenir de Bocas, on commence a discuter, ils sont catalans, on passe un bon moment à parler et rire.
On rentre dans notre grand appartement, il est temps de ce reposer.
Juste qu’il y a un petit problème, on ne peut pas arrêter la climatisation et ce n’est pas possible pour Maurice de dormir avec le souffle froid.
Impossible de trouver le bouton pour régler la climatisation, on envoie un message au responsable qui envoie rapidement quelqu’un. Seulement lui trouve le bouton mais n’arrive pas à régler la soufflerie.
Il appel son supérieur qui arrive aussitôt, ils sont deux et toujours pas mieux.
Pour nous aider, il nous propose de mettre le lit de travers pour ne pas sentir l’air, bien entendu on refuse, du coup il propose à Maurice de mettre le fauteuil en lit, il va chercher des draps et fait le lit.
Ils sont vraiment adorables, ils partent, Maurice sur son canapé et moi le lit king size plus plus.
Demain sera une autre belle journée.
Lundi 6 février, Archipel Bocas del Toro – Panama city
Levée à 7h, dernier jour à Bocas del Toro, dernier petit déjeuner à l’hôtel et heureusement, ce matin c’est œuf avec fromage et champignon, je déteste mais les poissons vont adorer.
Ici c’est un couple d’américains qui tient l’hôtel, ils sont écolo max max.
Pas d’aliments dans les poubelles, les restes sont donnés aux poissons ( nous sommes sur une maison sur pilotis), tout est dispatcher dans des poubelles différentes. Je ne suis pas contre mais donner aux poissons notre nourriture j’ai un doute que ce soit bon pour leur santé.
Donc les poissons, aujourd’hui c’est la fête, Chantal n’aime pas l’omelette aux champignons, alors bon appétit et désolée si vous avez une indigestion (si besoin j’ai du citrate de betaïne dans ma valise).
On part faire nos bagages, il est prévu 23 kilos pour les valises en soute et 4 kilos pour les bagages à main.
On pèse et on re-pèse pour ne pas à avoir à payer un supplément, on y arrive.
À 10h30, on libère notre chambre, on va s’installer dans le salon en attendant midi, l’heure du taxi.
Le patron vient nous aider à amener les bagages jusqu’au taxi, c’est vrai qu’ils ne font pas d’effort pour le langage mais ils sont très serviables.
Leur voisin est taxi donc c’est pratique, il nous prend juste au bout du chemin et nous amène jusqu’à l’aéroport.
L’aéroport est minuscule, il y a un avion pour Panama City et un autre pour le Costa Rica, j’aimerais bien prendre le deuxième mais bon.
Un groupe d’américains est devant nous, ils sont 9, deux adultes et 7 enfants, autant de bagages et de planches de surf et comble de tout, les panaméens sont très lents ce qui crée une longue file d’attente.
On arrive enfin sur le tarmac, c’est un petit coucou qui nous ramène à Panama City.
On a 20 minutes d’avance sur l’horaire prévu et on décolle quand même.
Il mets les gaz, c’est impressionnant et on décolle pour 1 heure.
L’atterrissage est assez mouvementé mais on arrive à bon port.
Il fait plus chaud à Panama City qu’à Bocas del Toro, mais c’est normal, ici il y a plus de béton.
Notre chauffeur de toutpanama est à l’arrivée pour nous amener à l’hôtel Casa Panama.
À peine arrivée dans l’hôtel, je sens l’angoisse monter, j’ai l’impression que nous allons être dans le noir et sans fenêtre extérieur.
On demande à la réception de voir notre chambre afin de voir si ça nous convient, car il nous faut rester 3 nuits.
On a bien fait de demander à voir notre chambre, elle est petite et toute noire, pas de fenêtre, juste une baie vitrée qui donne à l’intérieur de l’hôtel qui est aussi sombre.
On refuse notre chambre et on cherche un autre endroit où loger.
Après un grand moment, on trouve un appartement pas très loin, on ressort avec nos bagages et interpelle un taxi qui arrive de suite.
Arrivés devant notre nouvelle demeure, je me rends compte que je n’ai plus d’internet et je ne peux pas appeler le propriétaire pour nous indiquer la marche à suivre, heureusement notre chauffeur est super sympa et téléphone au propriétaire pour lui dire que nous sommes devant et que nous l’attendons.
Il reste avec nous un moment, un couple avec un enfant arrive devant l’entrée, c’est des Français, qu’elle aubaine, ils nous disent qu’ici on est super bien et nous indique des endroits où manger. Le taxi repart, on se retrouve sur le trottoir. seul avec nos bagages. Deux jeunes arrivent, au vue de ce qu’ils transportent, ils sont les hommes de ménage.
Je leur demande s’ils savent comment faire pour notre appartement car ça fait une demie heure que nous attendons, de suite, ils téléphonent au responsable qui dit être sur le chemin mais indique aux deux petits jeunes quel numéro d’appartement nous avons.
C’est le numéro 8 et pas de chance, c’est au dernier étage. Nos valises font 23 et 22 kilos !!! Ça va être compliqué !!! Mais c’est sans compter sur la gentillesse des deux jeunes qui nous prennent tous nos bagages et nous les dépose devant notre chambre. Ils sont adorable.
On rentre dans notre appartement et surprise, pour le même prix de l’hôtel où nous n’avions aucune vue, ici c’est très grand et même si la vue n’est pas au top, on voit la rue !!!
Le responsable arrive et nous explique où déjeuner, manger et visiter, il est au petit soin.
On va visiter les alentours, déjà aller acheter une recharge internet, chez le chino. J’achète une recharge et demande à la caissière comment faire pour recharger.
Elle appelle son collègue qui semble faire le sourd, un policier est dans le magasin, la caissière dit au policier de le bouger.
C’est marrant, dès que le policier lui a demandé de m’aider il s’est exécuté.
On retourne vers notre hôtel, c’est là qu’on nous a recommandé des bons restaurants, avec tous ça la faim commence à venir.
Un bon petit repas et en partant on croise des français qu’on avait repéré dans l’avion pour revenir de Bocas, on commence a discuter, ils sont catalans, on passe un bon moment à parler et rire.
On rentre dans notre grand appartement, il est temps de ce reposer.
Juste qu’il y a un petit problème, on ne peut pas arrêter la climatisation et ce n’est pas possible pour Maurice de dormir avec le souffle froid.
Impossible de trouver le bouton pour régler la climatisation, on envoie un message au responsable qui envoie rapidement quelqu’un. Seulement lui trouve le bouton mais n’arrive pas à régler la soufflerie.
Il appel son supérieur qui arrive aussitôt, ils sont deux et toujours pas mieux.
Pour nous aider, il nous propose de mettre le lit de travers pour ne pas sentir l’air, bien entendu on refuse, du coup il propose à Maurice de mettre le fauteuil en lit, il va chercher des draps et fait le lit.
Ils sont vraiment adorables, ils partent, Maurice sur son canapé et moi le lit king size plus plus.
Demain sera une journée toute aussi belle.
Mardi 7 février, Panama city
Levée à 7h, mais je reste au lit, aujourd’hui c’est balade dans le vieux Panama.
Nos copains, Marlène et Christian sont aussi à Panama City et justement Marlène m’envoie un message pour que nous nous voyons aujourd’hui. On se donne rendez-vous devant leur hôtel à 10h.
On va petit-déjeuner au coin de la rue au St Honoré, une boulangerie tenue par des patrons français et où tu trouves du pain, des croissants, des gâteaux et tout est français, par contre le prix est exorbitant.
Tant pis, on décide que ce soir on achète une baguette de pain avec du jambon Serrano et on mange dans l’appartement.
On retourne à l’appartement se préparer et on va pour 10h vers l’hôtel des copains.
Marlène m’envoie un message, ils seront là qu’à 10h30, en attendant on va visiter l’église de Casco Antiguo, elle est superbe.
Ils arrivent et comme des copains de longue date on est super contents de se retrouver, on commence à se raconter nos parcours depuis que l’on s’est quittés à Santa Catalina.
On pensait que nous étions seuls à avoir eu des déboires avec les hôtels, la police, enfin pas mal de choses, et bien non, ils ont eux pire que nous. On a passé 1h30 au même endroit à rires des déboires des uns et des autres.
On va se promener tout doucement, les hommes parlent entre eux et nous on fait les boutiques !!!
Ils nous emmène dans leur hôtel qui est un palace, c’est vraiment trop beau à l’intérieur, on prend l’ascenseur jusqu’au dernier étage, il y a une piscine et une super belle vue.
Du coup il nous font visiter leur mini suite avec jacuzzi !!! Bon il faut dire que nous n’avions pas les mêmes valeurs.
On fait le marché qui nous amène sur la place de France où il y a l’ambassade de France.
On continue notre promenade et on s’arrête boire un coup.
On continue à refaire le monde et surtout on rigole beaucoup, Marlène et Christian sont super.
À 13h30, ils nous quittent pour aller voir le canal de Panama, nous on l’a déjà fait.
Ils partent demain chez des amis au bord la mer et nous invite à venir boire le café avec eux demain matin à leur hôtel afin de leurs dire au revoir, c’est ok pour demain, ils prennent un taxi et nous on continue la visite.
On a lu un peu partout qu’il fallait aller manger une glace chez Grand Clement, du coup on y va, on prend 2 boules chacun mais une boule aurait suffit tellement elle est grosse, bon on arrive à les manger quand même.
On continue de visiter le vieux Panama, j’en profite pour trouver quelques cadeaux à ramener.
À 18h, on rentre à l’appartement pour prendre une douche, il fait très chaud 33 degrés et l’humidité est à 71%, c’est horrible.
On va manger au même endroit qu’hier, le serveur nous reconnait et nous dit avant qu’on lui demande « comme hier, deux mojitos ?», excellent, ils sont très physionomiste.
On rentre à l’appartement, demain sera une nouvelle belle journée.
Mercredi 8 février, Panama city
Levée à 7h, je reste encore au lit jusqu’à 7h40 et ensuite on va petit-déjeuner au même endroit qu’hier, dans la boulangerie française.
Marlène m’envoie un message, ils nous attendent à leur hôtel pour boire un café et se dire au revoir. Ils vont chez leurs amis qui ont une maison près du pacifique pour leur dernière semaine dans le pays.
Comme d’habitude on commence à discuter et on arrive pas à partir, pourtant il va bien falloir, ils doivent libérer leur chambre à 11h.
À 10h, on se décide à partir, on se laisse nos coordonnées et on se dit à bientôt en France.
Nous on à prévu de faire le cerro Ancon, c’est une belle promenade à faire et elle monte haut, tellement haut que c’est quand même dur, on doit voir des toucans, des coatis, des singes et beaucoup d’oiseaux.
Après 4 km de monter, nous avons vus que 5 papillons et une vue sur Panama City, mais vraiment rien du tout.
On redescend et on essaie de prendre un taxi sur la grande avenue, ce n’est pas gagné, mais c’est sans compter sur la volonté des taxis de choper un client. Le nôtre se met sur le bas côté au risque de se faire rentrer dedans, les voitures le klaxonne mais il s’en fou comme de l’an 40.
D’ailleurs on a bien vu comment il conduisait, un vrai fou.
Il nous dépose devant le parc Métropolitano, on prend nos billets d’entrée et on marche en plein milieu de Panama City dans une forêt où peut-être on va voir des animaux, à force je n’y crois plus !!!
La balade est sympa, on voit des tortues d’eau, plus loin des arbres énormes.
Plus loin je vois des gens la tête en l’air, je dis à Maurice, il dois y avoir quelque chose ici, pendant que la dame visait un mono titi, moi je visais un oiseau, quand j’ai compris que c’était des singes, j’ai dégainé mon appareil photo et j’ai mitraillé les monos titi.
On continue notre chemin, la dame qui nous suit vient au Panama depuis 9 ans et elle nous dit que c’est la première année qu’elle ne voit pas plus d’animaux, j’en profite pour lui dire que depuis 3 semaines, je n’ai pas vu d’animaux à part quelques papillons, elle ne me fera pas croire qu’il y a beaucoup d’animaux au Panama !!!
On continue le chemin ensemble, elle est du Var, de La Croix valmer. On entend deux toucans qui se font la conversation mais impossible de les voir.
On redescend sur le bord de route pour trouver un taxi, on se dit au revoir, demain comme nous ils prennent le chemin du retour. Mais pas le même avion , eux pour Amsterdam et ensuite Nice, alors que nous c’est Panama paris et ensuite paris, Lyon.
Toute cette marche nous a fatigués, avec toute cette grimpette, on rentre à l’appartement pour prendre une bonne douche et se reposer un peu.
C’est notre dernière soirée à Panama City, on retourne à notre restaurant, après tout c’était bon et pas trop cher.
Il est temps de rentrer, demain c’est le dernier jour mais ce n’est pas grave, nous avons passé 3 semaines à arpenter le Panama et nous avons hâte de retrouver les nôtres.
Jeudi 9 février, Panama city – Lyon
Je suis réveillée depuis 6h30, je n’arrive plus à dormir. Je pense qu’étant donné qu’on rentre ce soir en France je suis un peu partagée entre le faite que c’est déjà la fin du voyage mais que je vais revoir ma famille mes amis et retrouver la France et notre bonne bouffe.
À 8h on va petit-déjeuner au St Honoré comme chaque matin et ensuite on va faire les derniers achats à ramener.
On cherche, on tourne et retourne dans tout le vieux Panama City, mais il faut retourner à l’appartement pour finir les valises et libérer la chambre à midi.
Les valises prêtes, on les met dans un cagibi avec l’autorisation du responsable, on viendra les récupérer à 17h, l’heure à laquelle le taxi vient nous chercher pour nous amener à l’aéroport.
On part voir le marché aux poissons, je crains les odeurs mais bon on va voir.
On commence à marcher, le marché est à 1 km 800, sauf que ça fait 20 jours qu’on marche et les montées de la veille se font ressentir, du coup on interpelle un taxi, enfin, les taxis s’ils sont vide, ils klaxonnent, toi tu as juste à lever la main. Un taxi s’arrête, je lui dis où je veux aller et surtout combien ça coute, en effet, ici les taxis n’ont pas de compteur, ils décident le prix et toi tu es ok ou pas, et là je ne suis pas d’accord, 5 dollars pour faire 1 km800, c’est exagéré !!! Je fais signe à un autre, c’est une femme et elle me prend 3 dollars, c’est ok, en plus elle est très agréable et elle nous dépose juste devant l’entrée.
On visite le marché, effectivement ça ne sent pas plus que ça, bon on s’habitue.
On va manger du poisson à midi, une fois n’est pas coutume, ce soir l’avion est à 21h20 et on n’est pas près de manger tôt, donc on décide de manger.
On aimerait bien s’arrêter à tous les restaurants et regarder la carte tranquillement, mais c’est impossible, dès que tu arrives, des personnes se jettent sur toi en brandissant la carte que tu peux à peine lire, du coup tu passes un peu plus rapidement en leur disant non merci.
On s’arrête à tout hasard sur l’avant dernier restaurant et on commande une paella et un filet de poisson à la plancha.
Maurice ce régal avec sa paella et moi c’est bon sauf que la plancha elle ne devait pas fonctionner, mon poisson est cuit à l’huile.
On repart tout doucement à pied vers notre logement, ça nous fait digérer et aussi ça fait passer le temp.
Encore quelques magasins à faire et il est l’heure d’aller chercher nos bagages à l’appartement.
Dès qu’on a ouvert la grosse porte de l’entrée, une musique de dingue se fait entendre avec des éclats de voix. On monte au deuxième étage et on va directement dans le cagibi où sont nos bagages.
Une bande de jeunes ont envahi l’appartement qui quelques heures plus tôt était encore à nous, ils font la fiesta et quand ils passent dans les couloirs, ils sont surpris de voir deux personnes d’un certain âge prendre des valises dans un cagibi, les ouvrir dans le couloir et se changer.
Heureusement que nous ne sommes pas restés un jour de plus sinon on n’aurait pas dormi une partie de la nuit, ils ont décidé de faire une vraie teuf.
On descend nos bagages dans la rue et on attend notre taxi, au bout de la rue en sens unique, il y a un camion qui décharge des caisses de boissons et s’il ne part pas, le taxi ne pourra pas venir nous prendre devant la porte et c’est ce qui va se passer, le dame du taxi m’envoie un sms pour me dire qu’elle est là mais qu’elle ne peut pas passer, si on pouvait venir la rejoindre plus loin, ce que l’on fait.
C’est la même personne que quand nous sommes revenus de Bocas Del Toro, une gentille dame.
Nous voilà dans le taxi, il y a de la circulation et je discute avec la conductrice, elle est vraiment très agréable.
Au bout de plus d’une heure nous sommes à l’aéroport, il y avait beaucoup de circulation.
Il faut trouver où il faut enregistrer nos bagages, on commence à déambuler et au bout d’un moment, je demande à un agent où se trouve la compagnie Air France, il nous montre que l’on est passé devant, on fait demi-tour et à cet endroit il y a 5 minutes il n’y avait personne, maintenant on fait la queue.
Une fois les bagages enregistrés, on passe la douane et on part s’installer et attendre l’embarquement.
Quand on était à El Vallee, dans notre hôtel il y avait un couple de Bretons avec qui nous avions bien discuté et ils nous avaient dit qu’ils prenaient le même avion que nous. Au bout d’un moment, ils arrivent vers nous, on se mets à se raconter nos parcours respectifs et ont ri bien.
Il faut embarquer, nous ne sommes pas dans la même rangée, nous ne nous reverrons pas à l’arrivée à Paris, leur côté est sorti plus vite que le nôtre, mais qui c’est, peut-être que nous nous rencontrerons à nouveau lors d’un voyage ou tout simplement en France.
Il faut marcher longuement pour prendre notre avion qui nous amène à Lyon, on est fatigués et plus on s’approche de la maison, plus le temps nous semble long.
Il faut prendre une navette pour aller d’un terminal à un autre, je suis assise et une dame s’assoit à côté de moi et me demande dans un langage que je ne comprends pas bien si nous allons à l’aéroport, j’essaie de lui faire comprendre que bien entendu, nous allons à un autre terminal. Ensuite elle me demande si au terminal, un avion va à Bilbao, comme je ne sais pas, je lui dis que je vais regarder en arrivant.
À l’arrivée, avec Maurice on cherche Bilbao, on trouve le vol mais pas le hall. On lui explique tant bien que mal qu’il faut attendre le numéro du hall. On la laisse toute seule et en arrivant vers notre hall, on voit que le numéro du hall pour Bilbao est affiché, je repars vers la dame pour lui dire et je fais un bout de chemin avec elle, elle avait l’air complètement perdu.
Pour la petite histoire, je croyais que Bilbao était au Brésil et après recherche, j’apprends que c’est une ville d’Espagne, je suis nulle en géographie !!!
Il est l’heure de notre avion pour Lyon, 1 heure de vol, ça passe vite, arrivée à Lyon, il faut passer la douane et le sac à dos de Maurice sort du rail, un douanier va vérifier son sac, la dame lui a dit qu’il y avait une bouteille d’eau dedans.
Le gars commence à défaire le sac à la recherche de la bouteille, Maurice lui dit que dedans il y a que des affaires sales mais le gars sourit et lui dit qu’il est habitué. Une fois qu’il a trouvé la bouteille d’eau qu’il jette à la poubelle, il range tout le linge et nous rend le sac.
On part chercher nos bagages et ensuite on prend la navette pour nous amener à notre voiture qui est garée au P5 « Dakar ».
Nous avons encore fait un superbe voyage, des beaux paysages, des gens formidables et aussi plein de belles rencontres.
On va réfléchir à notre prochain voyage, en attendant, on va profiter de nos enfants et nos petits-enfants qui nous ont manqués.