Mardi 23 janvier, Lyon-San Jose
Notre avion est à 9h25, on met notre réveil à 4h45 afin de prendre le temps de faire un checking de tout ce dont on a besoin et ne rien oublier. Bon, c’est vrai que le Costa Rica est un pays moderne donc s’il nous manque quelque chose on trouvera sur place.
Le checking fait, il est 6h10 on part de la maison, pendant le trajet on fait l’inventaire, papiers, argent, carte bancaire. On arrive comme d’habitude au parking Dakar et coup de chance la navette arrive deux minutes après.
Un petit café et un croissant à l’aéroport, on part faire nos papiers d’embarquement à Air France, on a encore 1h30 à attendre mais bon ce sont les vacances, on patiente, on monte dans l’avion même pas le temps de lire un livre que déjà on atterrit à Paris et là il faut encore attendre deux heures.
Un bus nous amène jusqu’à notre avion, on prend place. On a réservé les deux sièges au fond afin d’être plus à l’aise.
Le wifi passe mal, du coup on ne peut pas regarder les films que l’on s’est programmé. Tout d’un coup, on entend des éclats de voix, un passager est monté dans l’avion avec une bouteille d’alcool et il n’a pas arrêté de boire. Apparemment il s’en est pris à deux autres voyageurs et il s’est produit une altercation entre eux, les stewards sont arrivés afin de les calmer. Jusqu’au chef de bord qui est venu leur signifier que s’ils continuaient, le commandant de bord attend sa décision et on rebrousse chemin et on atterrit dans l’aéroport le plus proche pour les débarquer. Les pourparlers ont duré un petit moment mais le plus alcoolisé s’est enfin endormi.
Cependant les deux autres ont été réprimandés par le Steward et je pense qu’à l’arrivée ils auront droit à d’autres réprimandes par la police.
Le reste du voyage se passe sans autre problème.
On mange, on regarde des films, on écoute de la musique, de temps en temps on se lève pour aller aux toilettes.
Au bout de 11 heures on atterrit enfin, et comme je le pensais, la police locale demande à ce que nous ne bougions pas jusqu’à nouvel ordre.
Au bout d’un grand moment, un policier vient chercher l’individu qui était ivre.
il faut récupérer nos bagages, elles ont mis 15 ans à arriver et on a un peu paniqué, ensuite on passe à l’immigration, autant les Costaricains sont gentils autant la police de l’immigration est antipathique et en plus c’était une femme ! Pour finir on doit passer nos bagages aux rayons X.
On sort enfin de l’aéroport, il faut trouver Martial et sa pancarte qui nous amène à l’hôtel. Martial travaille pour Toutcostarica, il est chargé d’aller chercher les touristes à l’aéroport et de les emmener aux différents hôtels dont Toutcostarica est partenaire, et ça fait la quatrième fois que nous venons, et Martial est toujours là.
Il y a plein de gens avec des pancartes, certaines avec des noms de personnes d’autres avec des noms d’hôtel, on cherche désespérément Martial et on ne le trouve pas on traverse la route et un gars nous interpelle en nous demandant si on a besoin d’un taxi on lui explique qu’il y en a un qui nous attend, mais quand on ne le voit pas il nous demande qui ?, heureusement que j’avais le prénom de notre chauffeur quand je lui ai dit Martial il m’a répondu. Oh c’est mon pote je vais l’appeler t’inquiète aussitôt dit aussitôt fait Martial est arrivé avec sa pancarte et nous a montré la voiture qui nous emmène à notre hôtel.
Arrivé à l’hôtel, il ne payait pas de mine mais il était très sympathique. Par contre un vrai labyrinthe tourne à droite tourne à gauche, monte des escaliers tourne retourne à droite. Retourne à gauche. Bon après toutes ces péripéties, on rentre dans notre petite chambre sympathique, et on se dit qu’on méritait bien une petite boisson avant d’aller se coucher.
Nous voilà parti au bar de l’hôtel. Moi je prends une bière et Maurice un verre de vin. On s’installe au comptoir et on entend derrière nous un couple qui parle français automatiquement on se retourne afin de leur faire remarquer que nous aussi nous sommes français, sauf qu’ils étaient belges.
Pendant que nous buvons, eux mangent et on se met à discuter de leur voyage qui se termine, ils prennent l’avion demain soir, et nous de ce que nous allons voir cette fois, c’était très sympathique.
Il est 22h, on se dit bonsoir parce qu’avec le décalage horaire il est 5h du matin en France, et cela fait plus de 24 heures que nous sommes levés. Demain nous avons rendez-vous avec ToutCostaRica à 8h pour le briefing et le petit-déjeuner est à partir de 7h.
Vite un lit !
Mercredi 24 janvier, San Jose-Cahuita
La nuit a été très compliquée, à 22h on s’est couché à 3h45 du matin j’étais déjà réveillée et impossible de me rendormir à 6h on se lève, on se prépare pour aller petit-déjeuner. L’endroit est super mignon et la première chose que je vois, c’est un tout petit écureuil, qui est en train de grignoter son bout de pomme et j’ai la rage, je n’ai pas amené mon appareil photo et je n’ai pas mon portable, mais Maurice a le sien.
Une fois le petit-déjeuner fini, nous retournons dans la chambre pour faire faire notre valise et on est prêt pour huit heures pour le briefing avec Iris de Toutcostarica. Elle est très aimable et très à l’écoute.
Deux autres couples sont avec nous pour le breafing, un couple de Nantes, et l’autre de Paris, le monsieur est âgé de 80 ans et a un peu de mal à marcher, elle est un peu plus jeune et assez dynamique et il n’arrête pas de voyager tous les deux, ils ont pratiquement fait le tour du monde, très attachant ce monsieur, à un moment sa femme part pour prendre possession de son véhicule en location, Iris lui demande, « Est-ce que vous voulez aller à tel endroit » et lui, lui répond si Veronique y va je la suis, on a trouvé ça trop mignon.
Le briefing se termine, il faut trouver une banque pour retirer de l’argent costaricain, nous n’avons que des dollars.
Avec les explications d’iris, on part chercher la banque, au retour il faut rendre la chambre et prendre notre 4/4 pour notre road-trip de 3 semaines.
La voiture est dans le parking en face, on met nos bagages et on s’installe, on regarde un peu tous les boutons de la Clim, essuie glace, tout ça afin d’être à fond sur la conduite, en effet la conduite des Costaricains est particulière, ils ne connaissent pas le clignotant et double à droite comme à gauche, par contre le klaxonne sert beaucoup, c’est pourquoi il faut être vigilant.
Maurice démarre et me dit, le portail est refermé, il descend et essaie d’ouvrir l’immense portail, impossible, la porte aussi est fermée à clé.
On est enfermés, le séjour commence bien ! Que fait-on ? J’ai le numéro de l’hôtel, je les appelle, personne ne répond, l’angoisse monte, j’appelle Toutcostarica et je lui explique, le gars pique un fou rire, je ris aussi mais jaune. Il finit par arrêter de rire et me dit qu’il va faire le nécessaire, quelques instants plus tard, le portail s’ouvre, OUF, on est libéré.
C’est parti pour 4 heures de route direction Cahuita, la mer Caraïbes.
Il n’y a pas beaucoup de km, 200 km, mais il y a beaucoup de camions et pleins de travaux.
À un feu rouge, j’aperçois un scooter, le passager arrière tient dans ses bras, un lit et un siège pour bébé et ils sont derrière la voiture de la police.
Ici, on peut même voir des scooters avec le conducteur, la femme et le ou les enfants, c’est incroyable.
Arrivés à Cahuita, on trouve notre hôtel et je rentre par le portillon, personne en vue, Maurice fait la même chose, personne.
Décidément, ce n’est pas notre jour de chance.
Je pars au bar en face et demande si elle sait où je pourrais trouver le propriétaire. Elle essaie d’appeler l’hôtel, personne, elle connaît quelqu’un qui connaît la propriétaire, elle l’appelle, personne. Je la remercie et rejoins Maurice qui entre-temps avait trouvé une dame qui est venue nous ouvrir, je crois qu’à mon regard elle a compris que je n’étais pas contente et s’est excusée, mais la pauvre, ce n’est pas la propriétaire, c’est juste la femme de ménage que la propriétaire a envoyé à sa place.
On s’installe dans notre petit appartement très agréable et on part boire quelque chose de frais.
On se rappelle que la dernière fois nous étions allés manger une glace près de la plage. Le glacier est toujours là, c’est une Française qui fabrique les glaces, elles sont excellentes.
Maurice prend une double glace dans un pot et moi, je prends dans un cornet, j’adore le cornet, mais à l’extérieur il fait 35 degrés et j’ai beau donner des coups de langue autour du cornet, ça n’arrête pas de dégouliner sur mes doigts et en baissant les yeux je constate que j’ai le bas du pantalon immaculé de glace au chocolat.
Je tourne la tête et je croise le regard d’une petite fille qui me sourit, mais pas le sourire gentil, le sourire espiègle, le moqueur, elle n’a pas arrêté de me regarder essayer de me dépatouiller avec ma glace, sauf que moi je suis gentille, je ne lui ai pas fait remarquer qu’elle aussi avait le tour des lèvres et le bout du nez plein de chocolat, mais je ne tant veux pas tu es trop mignonne.
Je reste un moment quand même pour admirer la mer et ses vagues impressionnantes.
Le ciel devient gris, on rentre pour prendre une douche et se poser un peu.
Juste au moment où on décide de partir manger, il tombe une averse, mais quelque chose de bien corsé, ici quand il pleut ça ne fait pas dans la dentelle. On attend un peu que ça s’arrête et on part à grands pas chercher un restaurant avant qu’une autre grosse averse nous tombe dessus.
Pour fêter notre premier jour de vacances, on se prend un mojito.
Notre repas est excellent, il est 20h mais en France 3h du matin et le décalage est encore là.
Demain, le parc national de Cahuita, 8 km, mais c’est tellement beau.
Il est temps de dormir, demain sera un autre jour.
Jeudi 25 janvier, Cahuita
La nuit a été meilleure, même si à 4h je me suis réveillée et ensuite dormi par intermittence.
À 5h, le réveille-matin du Costa Rica n’a pas perdu ses habitudes, les singes hurleurs nous réveil.
À 6h30 je décide de me lever. Je prends mon appareil photo pour voir s’il n’y aurait pas quelques petits oiseaux à photographier, avec Maurice on discute, on rentre dans l’appartement, on ressort et à un moment je ferme la porte et là je me rends compte que les clés sont à l’intérieur et que je ne pourrai pas ouvrir la porte, grosse boulette, décidément encore un jour qui commence avec une bourde.
On attend patiemment de voir quelqu’un arriver. La femme de ménage arrive à 7h, c’est elle qui nous sert le petit-déjeuner, on lui explique que l’on a fermé, elle part chercher les clés et nous ouvre, ouf.
J’ai bien cru qu’il fallait passer par la petite fenêtre. Bon, éventuellement j’aurais pu passer, par contre je ne pense pas que j’avais assez de dextérité pour monter et retomber dans la cuisine, rien que d’y penser je rigole toute seule.
Voilà, donc on se met à table pour petit-déjeuner. C’est grandiose, du pain, du beurre, de la confiture, de la brioche, de l’omelette, des fruits (ananas, papaye, banane et pastèque), du café et du jus d’orange, un vrai festin.
Une fois fini, on part faire le parc national de Cahuita.
Le parc fait 8 km 300, si on revient par le même chemin, ça fera 16 km 600, pour un premier jour c’est peut-être un peu trop.
Sinon on peut se permettre de prendre le bus ou un Uber à la sortie de l’autre côté on ne sait pas trop comment on va faire mais bon on y va, on rentre dans le parc. Déjà hop un paresseux et de deux paresseux, un toucan deux toucans, une vraie beauté on continue notre chemin. Entre-temps on croise des Allemands, des Anglais et d’autres et tous ceux qui voient quelque chose le montre à l’autre pour qu’il puisse prendre une photo, les singes hurleurs, les ratons laveurs.
C’est la marée haute et la mer est agitée aujourd’hui, elle monte très vite.
À un moment il faut passer sur un bout de plage, enfin quand la mer est basse mais là, il fallait bien étudier pour aller en courant et éviter la vague.
Maurice se lance, première partie il y arrive, je fais pareille, chic on a les chaussures sèches, c’est à la deuxième partie que ça c’est gâté pour Maurice, c’est la vague qui a été plus rapide et Maurice a eu les chaussures trempées.
Pour ma part, j’ai aussi réussi à passer sans me mouiller.
Quand on arrive à la moitié du parcours, les singes capucins nous attendent.
Le singe capucin c’est Arsène Lupin le plus grand des voleurs, dès qu’il entend un sac à dos qui s’ouvre ou que vous mangez quelque chose il vient vers vous et essaye de vous le chiper, et il y arrive.
On fait une petite pause et on décide de continuer. Il nous reste 4km 300 à faire, mais un jeune homme vient nous dire que ce n’est pas possible d’y aller. La mer est démontée, les vagues sont subversives et une dame hier a été emportée par une vague donc ils ont fermé ce côté afin qu’il n’y ait plus de problème, du coup il nous faut faire demi-tour, nous voilà réparties.
Il faut à nouveau repasser sans mouiller nos chaussures, on décide de les enlever, c’est mieux surtout que la mer est encore montée.
Une fois passé, on marche pieds nus un bon moment.
À l’aller, on avait vu qu’il y avait un tout petit bassin ou l’eau était gazeuse et le matin on avait vu des personnes qui mettaient leurs pieds donc qu’est-ce qu’on a fait, on a fait la même chose.
Un vrai bonheur, l’eau est au moins à 38 degrés et ça fait un bien fou aux pieds.
On arrive enfin à la sortie du parc, on va boire une bière et manger des frites, on a marché 3h30 et le petit-déjeuner est bel et bien digéré.
On rentre à l’hôtel, le temps prendre une douche et de changer de chaussures et on repart pour Manzanillo, une ville à 45 minutes de Cahuita et où demain on va passer la journée.
Au retour on prend quand même le temps de se poser et on ira manger à la crêperie.
Pour Maurice une crêpe salée, pour moi, une crêpe sucrée (fraise, banane au nutella) et encore j’ai demandé d’enlever la boule de glace.
Encore une belle journée, demain sera bien aussi.
Vendredi 26 janvier, Cahuita
Cette nuit a été terrible, des trombes d’eau sont tombées, si bien qu’à 5h du matin on a même pas entendu le singe hurleur.
On s’est réveillé à 7h, le petit déjeuner était aussi frugal que la veille et à 8h30 nous partons pour Manzanillo.
Nous avons décidé de faire un Trek dans le parc national Vida Silvestre qui est en bord de mer à Manzanillo.
Dès qu’on arrive, une dame nous fait signe et nous propose une place de parking, c’est une coutume au Costa Rica, on vous propose des places de parking, vous payez une petite somme et la personne vous garde votre voiture le temps que vous voulez et vous pouvez laisser tous vos bagages, ça ne risque rien. Personne ne pourra Voler vos biens et le parking nous a coûté 2000 colonnes pour la journée ( 4 euros).
On rentre dans le parc national et nous voilà parti pour une grande randonnée. Le sentier fait 5 km, on décide de s’arrêter au 2 km 500, le parc est magnifique.
Dommage que nous sommes en marrée haute, d’ailleurs aujourd’hui c’est moi qui a mouillé mes chaussures, la vague a été plus rapide que moi.
Le site est magnifique, mais il se mérite, il faut monter et descendre, le problème c’est que c’est déjà des montées et des descentes tortueuses mais comme il pleut tous les jours, ça glisse. Heureusement j’ai mes bâtons de marche, un vrai bonheur.
On décide de ne pas faire le sentier entier (5km), on s’arrête à 2km500 et on fait la plage qui se nomme Bite. Celle-ci aussi elle se mérite, il faut descendre par un chemin abrupte, tortueux et glissant, mais ça vaut le coup.
Deux filles prennent des photos au sol, on s’arrête et elles nous montrent deux grenouilles rouges, il fallait avoir l’œil, elles ne font pas plus de 3 centimètres, mais trop mignonnes.
On continue jusqu’à la plage qui est magnifique, on la longe en évitant les vagues qui viennent submerger le sable.
Il faut remonter, mais j’ai mes bâtons, je peux le faire et je le fais.
On fait demi-tour, il fait chaud, humide et on a pris qu’une petite bouteille d’eau pour deux, on est trempé de sueur, ça dégouline de partout.
Enfin, on arrive à l’entrée du parc, il y a un bar juste avant la sortie, on va boire une bonne boisson fraîche.
Il est temps de repartir, il commence à pleuvoir.
L’hôtel, une douche et on repart boire une bière fasse à la mer avec du guacamole, un délice.
On rentre à l’hôtel se reposer un peu en attendant d’aller manger, on a juste notre petit déjeuner dans l’estomac et on a faim.
Il est l’heure d’aller manger, c’est notre dernier soir à Cahuita, du coup un mojito est de rigueur avec une entrée de guacamole.
On rentre et comme la randonnée nous a épuisé, ce soir on ne va pas faire long feu.
Demain direction Guapiles.
Samedi 27 janvier, Cahuita-Guapiles
Rien ne vaut une bonne nuit de sommeil pour être en forme, enfin il y a quand même les courbatures de la randonnée de la veille.
À 7h, le petit déjeuner toujours aussi bon et copieux.
On fait nos valises, aujourd’hui on part de Cahuita pour Guapiles. On fait une halte pour ensuite aller à la frontière du Nicaragua.
Une fois que tout est prêt, on laisse nos valises à l’hôtel le temps d’aller visiter Puerto Viejo, le village avant Manzanillo.
Je demande à la dame à quelle heure ouvre la banque qui est à côté, elle me répond qu’elle est fermée jusqu’à lundi, et oui ici les banques sont fermées le week-end.
On part pour Puerto Viejo, les magasins ne sont pas encore tous ouverts.
Des familles arrivent sur la plage, le week-end le costaricain vont à la plage pour la journée. Il y a femme, enfants, petits-enfants, tous ont les bras chargés de glacière, des serviettes de plage, des couvertures pour s’asseoir et des chaises pliantes pour les plus anciens. Quand tu les voit dans l’eau, tu as l’impression que c’est la première fois qu’il se baigne, mais non, c’est la sortie des costaricains le week-end.
On s’arrête boire un café, on voulait un expresso, pas un café à l’américaine qui n’a aucune saveur.
On finit par trouver, on s’installe sur les chaises extérieures et on commande 2 expresso, on se serait cru en Italie, il était tout petit mais qu’est-ce qu’il était bon !!!
On continue notre promenade et on s’arrête à la Playa Negra (plage noir), en effet le sable est très noir et c’est beau.
Retour à l’hôtel, on charge les bagages et on part pour Guapiles, il y a 3h de route.
La pluie est au rendez-vous par intermittence, on espère qu’elle ne va pas nous suivre jusqu’à Guapiles, mais si, elle ne s’arrête pas.
On arrive à l’hôtel qui est au milieu de la campagne, la route est caillouteuse et juste avant d’arriver il faut passer un pont à ras de l’eau, étroit, sans parapet avec des cailloux et de la boue, heureusement qu’on avait un 4X4.
Enfin on arrive, on est accueillis par le patron et sa fille qui nous propose de suite un parapluie pour nous abriter, elle nous montre notre petit chalet qui est magnifique.
Seulement il y a un hic, c’est vrai qu’aujourd’hui il ne nous est encore rien arrivé et bien si, la fille essaie d’ouvrir les portes en bois et n’y arrive pas, Maurice essaie de voir, mais lui non, elle part chercher son père qui essaie mais n’y arrive pas aussi, j’ai bien cru qu’il fallait chercher un hôtel ailleurs.
L’intérieur est aussi très beau.
Il pleut toujours, le wifi ne passe pas dans notre chalet, on retourne à la réception, là bas le wifi passe et nous on va passer un peu de temps sur notre téléphone en attendant que la pluie s’arrête.
Comme on est au milieu de la campagne et que la nuit tombe à 18h, il est hors de question d’essayer d’aller manger en ville, c’est trop dangereux, repasser le pont la nuit ce n’est pas possible, alors on a demandé à manger sur place.
La pluie continue de tomber, on attend 19h pour aller manger.
Le repas est bon et très bien présenté, quand on revient à notre chalet, miracle il ne pleut plus, juste il fait nuit et qu’il ne reste plus qu’à aller se coucher.
Un bébé lézard s’est invité sur le rideau, j’accepte sa compagnie à condition qu’il ne bouge pas de la.
Il n’y a plus qu’à lire un peu et dormir,
On espère juste que demain il ne pleuvra pas pour pouvoir voir les alentours, ça a l’air d’être beau.
Dimanche 28 janvier, Guapiles-Los Chiles
Aujourd’hui le réveil matin à eu un problème, le singe hurleur a fait une grâce matinée, il a commencé à 5h20 au lieu de 5h (c’est dimanche).
Il faut attendre 7h30 pour le petit déjeuner, j’essaie de me rendormir.
Je vérifie si le bébé lézard est bien resté à sa place, il n’est plus là, c’est dingo les enfants d’aujourd’hui n’écoutent plus rien.
Le petit déjeuner est bon, un café, des pancakes avec confiture de fraises, miel, une assiette de fruits et un jus d’orange.
Hier, presque en même temps que nous, un couple de français est arrivé, ils ont le chalet à côté de nous.
Comme dans les chalets le wifi ne passe pas, il faut aller dans l’espace réservé aux repas, du coup on s’est retrouvé tous et ça nous a permis de discuter.
Il sont de Majorque dans les Alpes de haute Provence et en discutant on se rend compte qu’ils étaient dans le même avion que nous.
Ils sont là pour 15 jours et ils n’ont pas réservé d’hôtel, ils voient au jour le jour, c’est quelque chose que je n’arrive pas à faire encore, ça viendra peut-être un jour.
Une fois le petit déjeuner fini et un moment à discuter avec nos compatriotes, on part faire le sentier que le propriétaire nous avait proposé la veille, sauf que sous la pluie ça nous a pas plus et heureusement, aujourd’hui sans pluie déjà c’est assez flippant, on est dans une forêt dense, on ne voit rien aux alentours, des arbres, des plantes, ça descend, ça monte.
Au bout d’un grand moment je dis à Maurice, on fait demie tour ça commence à m’inquiéter, Maurice me dit, mais non on n’est pas loin, on entend les poules du propriétaire. Effectivement on entend les poules du propriétaire sauf que peut-être que les poules caquettes fort et qu’on peut les entendre de loin. jusqu’à présent j’étais la première de cordée, c’est moi qui ouvrait le chemin mais bon je suis courageuse mais pas téméraire, je laisse passer Maurice devant puisqu’il dit que nous sommes pas loin. On fait à peine 20 mètres et on aperçoit notre chalet, les boules, à vingt mètres de l’arrivée j’ai cédé ma place de leader!!!
On retrouve nos compatriotes, ça permet de leur expliquer pour le sentier et leur donner des renseignements pour les endroits où ils vont après puisque nous nous l’avons déjà fait.
le patron me dit qu’il entend le toucan, je le suit avec mon appareil photo et effectivement il est là haut et il discute avec un autre de l’autre côté.
On part de l’hôtel pour Los Chiles, il faut 3h de route, et juste en partant je vois un autre oiseau.
Arrivés à l’hôtel, le bureau est fermé, le portail aussi, je regarde à droite à gauche pour voir si je peux interpeller quelqu’un mais personne. Comme il n’est que 13h30, il se peut que le bureau ne rouvre qu’à 14h.
Je vais pour remonter dans la voiture que j’entends quelqu’un qui m’interpelle, c’est la femme de ménage qui vient à notre rencontre.
Elle nous demande si on veut une chambre, je lui dis que l’on a réservé par booking pour deux nuits, elle cherche dans le planning, appelle plusieurs numéros et le propriétaire lui dit que booking n’a pas demandé la réservation mais que ça ne faisait rien il y a une chambre pour nous et lui donne le tarif à faire nuit, on est gagnant par rapport à la location sur booking.
Ensuite on lui demande pour le petit déjeuner, elle retéléphone pour connaître le tarif et nous dit que le petit déjeuner on le paiera à la fille qui sera la demain, pas de problème on va faire comme ça, ça fait plus d’une demi-heure que nous sommes arrivés et on a toujours pas vu notre chambre.
Maurice demande une chambre au rez de chaussée, ok, elle regarde laquelle est dispos, elle prend les clés et ouvre une chambre, elle conviendrait sauf que quand je lui demande s’il y a de l’eau chaude, elle va regarder dans la salle de bain et nous dit, non pas d’eau chaude dans celle ci, elle ouvre une autre chambre et referme en disant celle-ci est occupée, une autre puis une autre, en clair on a fait l’ouverture de toute les chambres pour rien, aucune n’avait de l’eau chaude sauf la dernière, que cela ne tienne, on prend celle ci, sauf qu’elle était en train de la nettoyer et qu’elle n’ai pas fini.
Elle nous demande de lui laisser une petite heure et la chambre est à nous.
On part visiter un peu les alentours et on va boire un coup.
À notre retour la chambre est prête, elle est plus petite que les autres, elle n’a pas de frigo, elle a la Clim, bon c’est juste deux nuits, ça va le faire.
On décharge la voiture, on prend une douche et la, malheur, il n’y a pas d’eau chaude, je vais me la faire!!!
On puait tellement que même l’eau froide ça le faisait.
On se pose un moment et on repart faire un tour. À 8 km d’ici j’ai vue qu’il y avait un refuge d’animaux ( Vida Silvestre), du coup on y va pour regarder les horaires d’ouverture.
Arrivés vers la pancarte on tourne et là une autre pancarte qui indique que le refuge est à 19km.
On fait demi tour et on verra demain.
On se dirige vers le restaurant, on s’arrête au bar juste avant pour boire un mojito et ensuite au restaurant, il n’est pas cher, c’est bon et c’est le patron de l’hôtel qui tient le restaurant.
On rentre tranquillement, au moment de ce coucher un petit tour au toilette et là catastrophe, il n’y a pas de papier toilette, la louze, Maurice se rhabille et va voir le gardien, celui-ci ne trouve pas et dit, pas de soucis je vais en acheter et j’arrive, trop fort.
Il est temps de dormir, demain sera une autre belle journée.
Lundi 29 janvier, Los Chiles
À 5h du matin des voix me réveil, des hommes discutent dehors pas très loin.
Ils sont culottés quand même à 5h du matin parler fort, alors que d’autres veulent peut-être dormir, du moins moi, à 5h du matin je dors encore. j’attends un petit peu et tout d’un coup je me lève et je vais leur demander de se taire, j’ai dû répéter trois fois please, chuuuuut, et tout d’un coup une dame leur a dit de rentrer dans la chambre et on a plus rien entendu j’ai pu me rendormir.
À 7h on a rendez-vous avec le patron de l’hôtel qui nous amène à l’embarcadère pour une balade en bateau sur la rivière le Rio Frio, on sera seul avec le capitaine pour 2 heures de balade sur la rivière. Le capitaine qui s’appelle Dani est passionné d’animaux et connaît le Rio comme sa poche.
Il nous a amené en direction de la frontière du Nicaragua et déjà la, plein d’animaux, des singes hurleurs, des oiseaux, des iguanes, dés caïmans, un régal.
On arrive à la frontière, on prend une photo et on retourne, cette fois on va de l’autre côté, pareil une faune extra, il nous a même fait voir un oiseau qui change de couleur pour se protéger et celui ci avait pris la couleur du bois.
Les capucins sont aussi la, il les appelle et eux font leurs acrobaties, ils sautent de branche en branche, des singes quoi !
Normalement le tour fait 2h, mais il a fait 2h45, on a pas vu le temps passé.
On rejoint le patron à son restaurant pour le payer et on décide de prendre notre petit déjeuner ici, quelle bonne idée !
J’explique au serveur que nous voulons du café, du beurre, de la confiture, du pain et du jus d’orange, il me demande si je veux du lait, je lui dis non, il note, lait et il me répète ma commande, et il rajoute le lait, je lui redis, non pas de lait, il le bar.
Je retourne à la table et on attend. Il arrive avec une grande tasse de café et un verre de jus d’orange, je lui dis qu’il en faut un autre, il me regarde hébété et me dis, un deuxième, je lui fais voir que nous sommes deux, d’ailleurs il faut aussi un deuxième jus d’orange, il me répond, ha je n’en ai plus, c’est pas grave on va se le partager.
Il repart chercher un autre café et en même temps il amène une assiette avec 4 bouts de pain de mie passé au grille pain, je lui dis, c’est pour les deux, il me répond, pourquoi tu en veux pour deux, et la tu as envie de lui dire, non je vais le regarder manger, bien entendu que j’en veux aussi, décidément il est un peu dur à la comprenette.
Le petit déjeuner fini on rentre à l’hôtel pour prendre nos papiers pour aller changer des dollars en colónes.
La banque n’est pas très loin mais le temps est menaçant.
Ici quand on rentre dans une banque, il faut passer d’abord par une porte qui se referme derrière vous et celle de devant s’ouvre, quand tu es dedans il y a un homme de la sécurité qui te demande pourquoi tu viens et il t’indique selon tes besoins ou tu dois t’installer.
Il y a deux personnes avant nous, notre tour arrive, on donne le passeport de Maurice et la demoiselle va faire la photocopie, elle revient, le regarde encore de long en large, touche les parties brillantes au cas où se serait un faux, nous demande où on loge, repart faire à nouveau la photocopie, enfin elle nous rends le passeport, nous demande combien on veut changer de dollars, les comptes, les recomptes, imprime un papier et nous demande de le signer, c’est le montant de colónes qu’elle va nous donner.
Pareil, elle compte, recompte et enfin nous donne le sésame. On s’empresse de le ranger et on sort.
On fait un tour de la ville et comme le petit déjeuner était petit, on a un peu faim, on va au supermarché s’acheter une bricole à manger et du coup, on s’achète deux tomates, un avocat, deux bananes, du sel, du vinaigre, de l’huile, pour la moutarde se sera pour une autre fois, la plupart est aux condiments et on aime pas.
Il faut trouver à acheter un couteau et deux petites cuillères pour couper et manger l’avocat, on se prend deux canettes de bière et une baguette et on va au parc.
On s’installe à une table, on déballe, on commence à manger et à boire une gorgée de bière quand un homme, le gardien du parc nous informe qu’il est interdit de boire de l’alcool dans le parc, c’est inscrit sur les panneaux, à nos têtes il a vu que nous n’étions pas au courant. Maurice lui dit qu’il va déposer les bières dans la voiture, du coup il a pris la bouteille d’eau restée dans la voiture.
On a eu juste le temps de terminer le repas qu’une grosse averse est arrivée, on rentre à l’hôtel le temps que ça ce calme.
Pendant l’accalmie on retourne se promener et voir où se soir nous pouvons manger.
Une autre averse se prépare, on se protège sous le auvent d’un magasin et on attend que la pluie cesse.
Ce soir nous irons manger à l’hôtel restaurant à côté de celui d’hier, ça a l’air bon.
Pour moi se sera crevettes à l’ail et Maurice un poisson qui ressemble à la dorade. C’était très bon, on rentre, il est temps d’aller se coucher, demain nous partons pour voir le Rio Celeste, une rivière qui est bleu comme la couleur du ciel et un dicton dit : « Quand Dieu termina de peindre le ciel en bleu, il lava ses pinceaux dans le Rio Celeste ».
Demain sera un autre jour.
Mardi 30 janvier, Los Chiles-Rio Celeste
Aujourd’hui c’est grâce matinée, je me réveille à 7h, aucun bruit pour nous réveiller.
On va prendre notre petit déjeuner à l’hôtel comme ça nous serons plus près pour faire nos valises pour aller au Rio Celeste.
On arrive à 20 mètres de l’endroit où le petit déjeuner doit être servi et on voit une dizaine de personnes, des chinois, attablé avec leurs propres nourriture, on se regarde et on se décide à retourner là où nous avons mangé hier soir.
On prend la voiture et au moment de passer le portail une femme d’une quarantaine d’années se tourne et crache parterre, j’en ai un haut le cœur et ne regrette pas du tout d’aller déjeuner ailleurs.
Le petit déjeuner n’est pas frugal mais ça suffira, on rentre faire nos bagages et on part pour le Rio Celeste.
60 km pour arriver dont 45 km de piste ! L’horreur, on est secoué de tous les côtés, on a l’impression que la voiture va se disloquer ou nous !
On arrive enfin sur une route correcte et ça fait du bien, autant au dos qu’aux oreilles.
L’hôtel est à peu près correct, les commentaires sont parfois trompeurs, mais le jeune homme qui nous reçoit est sympathique.
Il nous montre où on va dormir, il faut descendre sur un chemin complètement défoncé, pour descendre en voiture c’est déjà compliqué, je crains la montée.
On prend possession de notre chambre qui est immense, deux grands lits et un plus petit, ce soir on fait la valse des lits !!!
On s’habille pour aller voir le Rio Celeste, on décide d’aller faire la randonnée et ensuite on ira s’acheter à manger pour se soir, le chemin pour aller à notre chambre est compliqué, alors en plus la nuit ça va pas être possible.
Pour aller voir le Rio Celeste il faut prendre ses billets sur internet, depuis un moment pour tous les parcs nationaux c’est comme ça afin de réguler les entrées.
On s’est dit qu’on prendra nos billets en arrivant, on trouvera bien du wifi.
On arrive, il faut payer le parking, 2000 colones (4 dollars), la fille nous demande si on a nos billets, sinon son collègue peut nous aider. En effet, le gars vient nous aider, notre entrée est prévue pour 12h25, comme on a un peu de temps on va manger un bout avant, le parc est long et sportif.
Nos billets en poche, enfin sur notre portable, un petit sandwich dans le ventre, on fait la queue pour entrer, le temps est menaçant, s’il pleut on va être trempé, on a pas de k-way.
Justement il y a des vendeurs de poncho, comme par hasard, on en prend un chacun et s’il ne pleut pas ce n’est pas grave ça pourra toujours servir ailleurs.
On rentre dans le parc et une longue marche, dans un chemin boueux, des escaliers en montée mais aussi en descente et qui ne sont pas réguliers, fait de planches mais souvent de rochers. Il faudra marcher 3 km pour apercevoir le Rio Celeste et ensuite 500 mètres pour le voir beaucoup mieux.
Le Rio Celeste se mérite.
Après quelques photos et discussions avec des marseillais, on fait demi tour.
Le retour est aussi difficile, les escaliers sont toujours là, heureusement j’ai mes bâtons de marche, c’est le top.
Presque à l’arrivée un couple français nous fait signe qu’il y a un serpent, il est jaune, pas épais mais je n’irai pas me frotter à lui.
Plus loin j’entends un bruit que je connais, je cherche du regard à travers les arbres et j’aperçois un toucan, c’est Maurice qui a l’appareil photo, je lui dis de venir vite me le donner, le temps qu’il arrive, le toucan est parti, je suis en colère, il manquait pas grand-chose pour que je puisse le photographier.
On arrive à la sortie, il aura fallu 3h pour parcourir 7km, on n’est pas trop fatigué mais je pense que demain on va avoir des courbatures.
Après une boisson fraîche, on part acheter de quoi s’alimenter ce soir, il faut juste faire 10km pour arriver à la première ville.
De retour à l’hôtel, la douche est la bienvenue et contrairement à l’hôtel précédent ici il y a de l’eau chaude.
Un moment de repos et on mange de bon appétit.
Demain on part du côté pacifique, il devrait faire beau et chaud et le paysage est différent.
Mercredi 31 janvier, Rio Celeste-Playa Del Coco
La nuit à été affreuse, si j’ai dormi 3h c’est le bout du monde. Non seulement l’humidité était au top niveau mais en plus les moustiques ont fait un festin avec mes bras.
En plus il fait 18 degrés, à 7h on part déjeuner, les bagages sont prêtes pour aller au soleil du côté pacifique, on ouvrira les valises pour assécher nos affaires.
Le petit déjeuner est infecte, décidément un deuxième hôtel pourri, pourvu que le prochain soit mieux.
À 1h du Rio Celeste il y a une cascade qui vaut le détour, on décide d’y aller, en plus, plus les kilomètres avancent plus il fait beau et chaud, la bonne humeur revient.
Il faut descendre 75 marches pour arriver à la cascade qui fait 25 mètres de hauteur, certains se baignent, d’autres se reposent.
Après quelques photos, on remonte les 75 marches, les courbatures des jours suivant sont encore présentes et ça devient plus difficile d’enjamber les marches.
On ouvre les valises dans le coffre de la voiture et on sort le short et les chaussures découvertes pour se changer aux toilettes, de 18 degrés on est à 34 degrés maintenant et ça fait du bien.
Encore 1h30 de route et on arrive à destination « Playa Del Coco », on trouve notre hôtel qui est sympa, l’accueil est chaleureux et après toutes les explications d’usage on voit notre chambre.
Elle est petite, ce n’est pas grave, elle a l’avantage d’être sèche et elle a la climatisation.
Une fois installé on part voir les alentours et bien entendu la plage Coco, une immense plage, tellement immense que l’on a l’impression d’être très peu alors qu’il y a bien du monde.
On marche sur le sable, il est brûlant, heureusement que nous sommes chaussés.
En bord de plage il y a plein de bar restaurant, on s’arrête pour boire et on prend une assiette de frites.
Je paie l’addition à notre serveuse et quelque instant plus tard une autre serveuse vient vers nous et me dit qu’il y a une erreur dans mon paiement, ça fait beaucoup plus, sur le coup je suis étonnée quand je m’aperçois que j’ai mis un billet de 1000 colones (2 dollars ) au lieu de 10000 colones (20 dollars) c’est pas pareil !!!
Une fois réglé, on part faire le tour de la ville, on fait les magasins si on arrive à trouver quelques souvenirs pour mes lapinous déjà ça serait bien.
Sur le chemin de retour, on s’achète de l’eau et on passe devant un glacier à l’italienne ça donne envie on s’en prend une, elle est super bonne.
De retour à l’hôtel, on va aller se baigner dans la piscine de l’hôtel.
Il y a deux personnes qui étaient là quand nous sommes arrivés en fin de matinée et qui nous dit en français, si vous voulez vous pouvez venir à côté de nous à l’ombre. Tiens, ils parlent français !!! Normal c’est des québécois.
On s’installe sur la table à côté et on commence à discuter. Elle s’appelle Nathalie et lui Sylvain, ils sont là depuis hier et ils n’ont pas de voiture, ils prennent le bus où les taxis pour se déplacer.
Baignade dans la piscine, ça fait du bien il fait tellement chaud.
On s’installe sur les transats, les québécois reviennent et on se remet à discuter pendant plus de deux heures.
Il est temps d’aller manger, on avait vu un restaurant qui nous allait et où Maurice pourrait prendre un verre de vin, il en rêve depuis une semaine.
Une fois le repas fini, il faut retourner à l’hôtel dans le noir, au Costa Rica il fait nuit à 18h, les routes ne sont pas éclairées et il n’y a pas de trottoir, donc tu fais très attention aux voitures.
Il est temps de se coucher, la journée a été très chargée, demain sera sûrement une autre belle journée.
Jeudi 1er février, Playa Del Coco
Une nuit super, plus d’humidité, avec la climatisation il ne fait n’y chaud n’y froid, c’est impeccable.
L’hôtel propose le petit déjeuner pour 10 dollars par personne, c’est cher mais autrement il faut aller en ville.
Des fruits, des pancakes, du pain de mie grillé, du yaourt et du café.
Aujourd’hui on part voir les trois plages qui sont belles aux alentours.
Avant notre départ on rencontre le couple de québécois, Nathalie me fait signe de venir, elle a quelque chose à me dire.
Elle m’annonce que la semaine dernière elle a eu la Covid mais qu’elle ne voulait pas l’ébruiter elle avait peur des réactions.
Je la rassure, nous sommes jeudi elle a passé le plus dur et en plus on ne sait jamais parlé cote à cote.
C’est pourquoi ils restent à l’hôtel et Sylvain va seul acheter à manger, du coup elle devait reprendre son travail lundi et elle a dû rester une semaine de plus.
On part pou Playa Hermosa, une grande plage, pas super belle mais pas moche. On reste un grand moment et on continue notre chemin jusqu’à Playa Buena, elle est déjà plus jolie et ensuite on va à Playa Panama qui nous semble la plus belle.
Pour aller visiter une plage, il faut garer sa voiture et ici il y a les gilets jaunes (personne qui surveille ta voiture moyennant un billet) enfin ça c’était avant, aujourd’hui les Costa-ricains se sont réveillés et donne le montant à payer et ce n’est plus la même, avant tu donnais un dollar c’est tout juste s’il t’embrassait pas, aujourd’hui ils sont passés à minimum 4 dollars mais ça peut être plus cher, aujourd’hui si tu arrives à faire baisser le prix c’est toi qui les embrasse, mais ils sont intraitable.
Alors quand tu fais 3 plages dans la journée ça commence à être cher, surtout pour le peu de temps que tu restes sur chacune, du coup à Playa Panama on va boire et manger un bout au bar en face et au moment de payer je demande à la serveuse si nous pouvons laisser la voiture ici le temps d’aller à la plage, elle accepte sans problème et nous partons voir la Playa Panama, j’ai trop envie d’aller mettre les pieds dans l’eau, elle est chaude, très chaude.
En retour on s’arrête au supermarché, ce soir on mange sur place.
De retour à l’hôtel, les victuailles mis dans le frigo on part se baigner à la piscine.
Une petite baignade, on retrouve Nathalie et Sylvain, les grandes discussions reprennent, en plus ils sont contents le médecin lui donne l’autorisation de prendre l’avion, on décide de manger ensemble à l’endroit des petits déjeuners.
Rendez-vous à 19h.
On sort du panier notre repas tout en discutant, Nathalie repart demain à Montréal et Sylvain va au Nicaragua voir un ami pendant une semaine.
À 21h on se quitte et on se dit à 7h demain pour le petit déjeuner.
Un bon dodo et demain sera une autre belle journée.
Vendredi 2 février, Playa Del Coco
Il est 7h, on se prépare pour aller petit déjeuner avec les canadiens.
Encore une bonne heure à rire et ils doivent préparer leurs bagages, un taxi vient les chercher à 9h30 pour l’aéroport.
On se dit que l’on se verra un de ces jours, ils nous invitent à venir chez eux, c’est trop gentil. On est un peu triste, on s’entendait bien tous les quatre, mais c’est la loi du voyage, peut-être et sûrement on rencontrera d’autres belles personnes dans un autre hôtel.
On se prépare pour aller voir la Playa Concha, c’est une plage qui n’a pas de sable mais que des coquillages, mais elle se mérite, il faut marcher très longtemps sur la Playa Braselito pour y arriver.
Une fois arrivé, on vous propose une tonnelle avec relax pour la modique somme de 30 dollars, que tu restes 5 minutes ou toute la journée, en plus il n’y a que des américains et des russes, on va voir plus loin.
Justement on trouve de l’ombre sous des arbres pas loin du bord de l’eau.
Il fait très chaud, je vais me baigner, une dame commence à me parler, elle est costaricaine et on arrive à ce comprendre. Au bout de bien 30 minutes, je sors de l’eau, Maurice en a profité pour faire une petite sieste.
Il est temps de repartir, il y a 1h15 de route à faire et il faut marcher un bon moment pour retourner à la voiture.
On s’arrête au bar boire du frais et en profiter pour se changer dans les toilettes.
Arrivé à l’hôtel on profite de la piscine une dernière fois, demain nous partons pour Nosara.
Ce soir c’est restaurant, et une fois n’est pas coutume on va à un super restaurant.
Après cet excellent repas, il ne reste plus qu’à aller faire dodo, demain sera une autre belle journée.
Samedi 3 février, Playa Del Coco-Nosara
À 7h on va prendre notre petit déjeuner, au bout du troisième matin, Lizbeth la serveuse ne nous demande plus pour le café si l’on veut du lait ou pas.
Elle nous demande juste ce qui nous ferait plaisir. On prend des fruits et du pain de mie grillé avec du beurre et de la confiture.
Le petit déjeuner fini, il faut préparer les valises et charger la voiture.
On dit au revoir à Lizbeth et on part pour Nosara.
À 8h30 il fait déjà 25 degrés et à 9h il fait 30 degrés, de la folie mais bon on est venu ici pour la chaleur, on va pas se plaindre.
L’application MapMe annonce 90 km et 1h30 pour arriver à Nosara, sauf que la route est un chemin complètement défoncé à la limite du danger, il y a des endroits où il faut faire attention, le ravin est là !!!
Heureusement que nous avons un 4×4, il y a des montées que si tu n’as pas la voiture qu’il faut tu ne montes pas. Le truc c’est que tu montes et encore et encore et après il faut redescendre et la route est tellement mauvaise que nous sommes ballotés de tous les côtés comme des poupées de chiffon, j’en ai mal aux côtes.
Par contre la vue est impressionnante, mais il faut faire attention pour descendre de la voiture, le précipice n’est pas bien loin, je me décide quand même à prendre le risque, la vue est trop belle.
Plus on avance et plus la route est mauvaise, en 30 kilomètres on a croisé 2 motos, 1 voiture, 1 maison et 3 iguanes.
Pour les habitants de cette maison seule au milieu de rien tu te demande comment ils font pour faire les courses.
Au bout d’un moment je prends mon portable et je mets l’application Waze pour voir ce qu’il préconise comme trajet, il annonce 45 minutes de plus mais je suis sûre qu’il va nous éviter un maximum de mauvais chemin, Maurice n’est pas convaincu, il est persuadé que MapMe est le meilleur, une chose est certaine, même s’il nous amène au bon endroit, beaucoup de fois il nous joue des tours, il fait du tourisme !!!
J’arrive à convaincre Maurice de prendre Waze, il le fait à contre cœur jusqu’au moment où on se retrouve sur une route qui nous paraît du velours, on y croyait plus.
Plus que 25 minutes pour arriver à Nosara, c’est pas très touristique, c’est pas qu’on cherche le monde mais là il y a du monde mais pas le même.
Nous sommes partis à 8h30 et nous sommes arrivés à 14h, nous avons mis 5h30 pour faire 90 km !!!
On arrive à l’hôtel, notre chambre est bien plus grande que celle de l’hôtel précédent.
Une fois installé, on part chercher à manger, l’endroit est éloigné de tout et la route est trop dangereuse la nuit.
Les courses fini, une bonne douche, on s’installe sur la terrasse histoire de décompresser.
À 19h on se décide à manger, on déballe tout sur la petite table de la terrasse.
La journée à été éprouvante, un bon livre et dodo, demain sera une autre belle journée.
Dimanche 4 février, Nosara
Malgré quelque bruits bizarres j’ai bien dormi.
Le petit déjeuner est à 7h30 et il est copieux et bon.
Ce matin on prend notre temps, à Nosara si tu n’est pas surfeur tu n’as qu’une chose à faire, la plage.
On part donc pour aller à la plage, il y en a plusieurs qui sont les unes à côté des autres mais il faut quand même prendre la voiture.
La première sera la Playa Guiones, ensuite la Playa Pelada qui est plus familial et aussi les vagues sont moins fortes.
Au loin un rocher et je vois des gens dessus, un homme se penche, non il ne va pas sauter, il est fou, et oui il est fou, il saute.
Quelques minutes plus tard, je ne sais pas si c’est le même gars mais ils sont deux maintenant et ils sautent l’un derrière l’autre.
Le rocher a au moins une hauteur de 15 mètres, si ce n’est pas plus.
Je cherche des coquillages pour mes petits et aussi pour moi, des beaux coquillages, j’en trouve quelques un sympa.
Maurice a trouvé un coin d’ombre, c’est de l’or ici, le soleil te brûle et si tu ne mets pas de crème, tu as un coup de soleil en un temps record, tu as vite fait de prendre une insolation ou être brûlé.
On regarde un grand moment les enfants s’amuser, les surfeurs débutants et ceux qui en font depuis longtemps, et aussi une horde de pélicans qui n’arrêtent pas de survoler la mer et plonger à pic pour attraper le poisson et ça marche à tous les coups.
Il nous reste encore à manger de nos achats d’hier, on décide de manger les restes à midi et de ce faire un restaurant ce soir.
Il va falloir sortir de nuit, mais on va y aller doucement.
Une fois le repas fini, on se pose un moment, Maurice ses mots croisés et moi un bouquin de Virginie Grimaldi qui me fait rire.
Au bout de 15 minutes, je pose mon livre, Maurice est parti en mode sieste, j’en fais autant.
Il est 15h, ça requinque une petite sieste, on part faire la troisième plage, la Playa Garza.
Elle est immense et les premières personnes que l’on voit sont des gens au cheveu long, des baba cool, ils font du feu sur la plage, sûrement en vue de jouer de la musique autour.
On marche un grand moment et Maurice voit en bord de plage un bar, on s’y arrête, on commande 2 bières, on s’installe sur des fauteuils face à la mer, au moment de payer l’addition, la bière nous reste un peu en travers, on a payé 14 dollars !!! Ailleurs on aurait pu en boire deux chacun pour ce prix, mais bon il faut payer le cadre.
On repart vers notre voiture, la lumière baisse et ça fait de belles couleurs.
On rentre à l’hôtel, et on attend l’heure pour aller dîner.
Ce soir c’est restaurant italien, à 18h15 on part pour le restaurant dans la nuit et ça fait peur, les rues ne sont pas éclairées, les piétons tu ne les voit pas, c’est assez dangereux.
On arrive au resto, il est grand et il y a plein de monde, on nous installe et on commande.
Un chat fait le tour des tables, peut-être qu’il y aura des âmes charitables, on le voit vers une table ou d’eux américains mangent, un des deux le prend en photo mais rien il ne lui donne rien, au bout d’un grand moment le chat va voir ailleurs et Maurice est son prochain coup de cœur, bingo, il va pouvoir manger, c’est tout juste s’il ne monte pas sur les genoux de Maurice.
On rentre à l’hôtel, le wifi ne marche pas’ ce n’est pas grave, il est temps d’aller se coucher, demain sera une autre belle journée, nous partons pour Corozalito, et peut-être que nous verrons des tortues qui viennent pondre ou des bébés tortues qui naissent, on verra !!!
Lundi 5 février, Nosara-Carozalito
La nuit à été un peu mouvementée, à 1h moins le quart, un bruit étrange me réveille, enfin nous réveil, Maurice c’est réveillé aussi, on écoute le bruit c’est comme quelqu’un qui gratte.
Maurice se lève et fait le tour de la chambre, regarde de partout, moi je reste au lit, je suis avec lui mentalement, s’il trouve quelque chose, je m’enfuis.
Il ne trouve rien, on peut essayer de se rendormir, je dis bien essayer parce que moi je vais avoir du mal.
Le bruit revient de temps à autre et impossible de savoir ce que c’est.
Le réveil est un peu compliqué, mais il faut aller petit déjeuner et faire nos valises, nous partons pour Corozalito, le gps annonce 54 km et 1h45, on suppose qu’il va y avoir des pistes et non des routes. Le wifi ne marche toujours pas.
À 9h, on démarre, effectivement c’est de la piste, on est secoué de tous les côtés.
Au bout de 1h45 on arrive à destination, c’est super mignon, c’est des petites maisonnettes tout confort.
On rencontre Randall, le propriétaire et aussi celui qui va nous amener sur la plage et peut-être voir les tortues, rendez-vous à 19h, et il nous dit que nous serons deux de plus pour la balade.
Il nous indique où aller pour manger sur place ou acheter pour manger à l’hôtel.
On s’installe et on part s’acheter pour manger ce soir et petit déjeuner demain.
Une fois les courses faite, à côté il y a un restaurant, on s’installe et on commande un plat pour deux, se sera suffisant.
On nous a indiqué un soda qui nous ferait le petit déjeuner demain matin, on a pas trouvé de café soluble au magasin.
Je me renseigne pour demain matin, pendant ce temps Maurice discute avec deux jeunes français de Nice.
Dans la discussion on apprend que c’est eux qui seront avec nous pour les tortues ce soir.
On rentre à l’hôtel ranger nos courses au frais et je mets les deux œufs que j’ai acheté à cuire, ici tu peux acheter les œufs à l’unité.
Un moment de repos et on part voir la Playa Corozalita.
Des jeunes filles et garçons sont là à chercher dans le sable des œufs de tortue, on s’approche d’eux, une des filles commence à m’expliquer en espagnol mais elle parle tellement vite que je comprends un mot sur deux. Un jeune homme qui comptait les œufs nous parle en français et pour cause il est français de La Rochelle, il nous explique qu’il compte les œufs que l’autre fille a déterré, il font une étude sur la plage, est-ce le bon endroit pour que des bébés tortues puissent naître, pour l’instant il apparaît que toute la ponte à cet endroit est morte suite aux racines de l’arbre qui est pas très loin et qui a transpercé les œufs.
Le jeune garçon nous dit que ça fait 6 mois qu’il est au Costa Rica, il étudie les requins et comme ce n’est pas la saison en ce moment il s’occupe des tortues en attendant le retour des requins.
On continue notre promenade sur la plage, le ciel est couvert mais il fait très chaud.
Après une longue promenade on rentre, en chemin on voit des arbres qui me font penser au dessin animé, Blanche neige, quand elle est au milieu de la forêt et que les arbres ont des grandes branches qui donne l’impression que c’est des doigts crochus, et qui veulent l’attraper( promis, je n’ai rien pris d’illicite).
Ce soir il nous faut manger à 18h pour être prêt à 19h comme nous l’a demandé Randall.
19h pétante, les deux jeunes viennent nous rejoindre, Randall n’est pas encore là, on discute en l’attendant.
Il est prêt, il part en moto et nous en voiture avec les jeunes.
Il faut retourner à la plage où nous avons vu des personnes compter les œufs.
Randall nous donne une lampe pour deux, il ne faut absolument pas de lumière blanche pour les tortues, il faut une lumière rouge.
Il nous explique que si une tortue arrive pour pondre, il ne faut surtout pas laisser sa lampe allumée sur elle, elle pourrait faire demi tour, et si elle s’installe pour pondre, il faudra se mettre derrière elle.
La première chose que je remarque c’est ce ciel illuminé par des milliers d’étoiles, je n’avais jamais vu ça.
On commence à parcourir la plage en balayant le sol avec notre lampe, quelque fois on aperçoit des petits yeux rouges, se sont des ratons laveurs qui cherchent des œufs de tortues, ils en sont friands.
Le fait de les éclairer avec nos lampes, ils s’éloignent, mais juste un moment, ensuite ils reviennent pour finir leur travail.
Arrivés au bout de la plage, Randall nous dit de nous asseoir un moment, la marée monte et ça sera le bon moment pour qu’elles viennent.
Il éclaire au loin et encore deux petits yeux, cette fois c’est un crocodile ( heu, c’est quand que l’on rentre !!!).
Un quart d’heure passe et on repart longer la plage dans l’autre sens, idem au bout il nous fait asseoir et nous dit d’attendre.
Nous avons fait 4 fois la même chose et toujours rien, mais Randall est un passionné et veut toujours faire plaisir aux gens qu’il amène sur la plage.
Il voit bien que nous sommes un peu fatigués, il propose de retourner faire le bord de plage seul, il donne un talkie au jeune et lui dit que si il voit quelque chose il nous le fait savoir et on arrive.
il part, nous on s’assoit sur un tronc d’arbre, on discute entre nous et de temps en temps on éclaire nos lampes pour faire partir les ratons laveurs.
Randall revient et repart de l’autre côté, il fait encore 25 degrés mais l’humidité nous tombe dessus et ça fait frais et c’est désagréable.
Il est 23h45 quand Randall revient, il est dépité, la marée commence à redescendre et il n’y a pas de tortue à l’horizon, il explique qu’elles pourraient venir plus tard et qu’il est prêt à rester jusqu’à 4 ou 5 h du matin, mais pas nous, l’humidité est au top niveau, nous avons vraiment froid, et ça fait 5h que nous sommes là, on décide de rentrer au grand désespoir de Randall.
Il est minuit, c’est la première fois que nous nous couchons aussi tard au Costa Rica.
Nous n’aurons pas vu de tortues pondèrent n’y de bébés tortues éclorent , mais nous avons fait une rencontre extraordinaire en rencontrant Randall.
On se dit bonsoir, à demain peux être au petit déjeuner au soda plus loin.
Vite au lit, j’ai du mal à me réchauffer.
Demain nous partons pour Samara, encore un joli coin à visiter.
Mardi 6 février, Corozalito-Samara
On se réveille à 8h, yes super grâce matinée.
On va petit déjeuner au soda où on a rencontré les deux jeunes, d’ailleurs on devrait les voir.
Effectivement ils arrivent un moment après, on déjeune ensemble et on retrouve Randall, qui nous parle encore d’hier soir et nous raconte des histoires qui lui est arrivé et tout ce qu’il a vu comme tortues sur cette plage. Il nous dit que les tortues sont toute sa vie. Il est tellement heureux de te raconter ses histoires que tu n’oses pas lui dire qu’il faut encore faire les valises et partir pour Samara.
Il est temps de se dire au revoir, les jeunes partent, on va les suivre dans très peu de temps.
Il faut plus d’une heure pour arriver à Samara, juste 45 minutes de piste et 15 minutes d’assez bonne route, je dis d’assez bonne route parce qu’il y a quand même des gros nids d’autruches et un trajet que tu peux faire en 1h tu le fais facilement en 2 voir 3h.
On arrive à l’hôtel « Las brisas del pacifico » à Samara, il est en bord de plage et il y a une grande piscine. La chambre est assez grande et la salle de bain est aussi grande que le coin nuit.
On dépose nos valises et on part faire une promenade sur la plage, ici on peut longer la plage et les restaurants et aller au centre-ville, mais j’avoue que marcher dans le sable est très pénible et fatiguant.
On fait un tour au centre-ville et on en profite pour acheter de quoi manger ce soir.
On revient par le même chemin et on arrive à l’hôtel carrément défait.
La piscine nous attend, en plus elle est au moins à 29 ou 30 degrés, comme j’aime. Il y a 3 couples d’américains avec leurs petits, les petits son rigolos, ils sont tous blonds, trop mignons par contre les parents comme tous les américains ils ne savent pas parler doucement, il parle fort et c’est pénible.
Je vais prendre quelques photos de la plage et on rentre prendre une douche.
Il est 6h et il fait nuit, on lit un livre en attendant un peu pour manger.
Un peu de repos ça fait du bien.
On va manger face à la mer, la responsable nous donne l’autorisation de nous installer sur une table de l’hôtel.
Un bon repas, un bon livre, il est temps de dormir demain sera une autre belle journée.
Mercredi 7 février, Samara
À 7h30 nous allons boire le petit déjeuner, il y a trois choix, l’américain, le Costaricain et le continental, le choix est vite fait, entre les œufs, le riz avec des haricots rouges, on préfère les fruits et le pain de mie grillé avec du beurre et de la confiture, le bon petit déjeuner français.
À Playa del Coco, j’ai perdu ma carte SIM française et comble de malchance, Orange m’a suspendu ma boîte mail pour suspicion de fraude, la totale, du coup la veille j’ai rechargé la carte SIM costaricaine de 20 dollars pour pouvoir appeler Orange.
Il a mit 9 minutes avant de me répondre et ensuite notre conversation a duré 11 minutes, je lui ai demandé s’il pouvait me rappeler sur le numéro costaricain, il me répond que oui, il prend mon numéro, il est 17h, il ne m’a toujours pas rappelé, je vais me les faire en rentrant, car non seulement je n’ai toujours pas mes mails mais en plus je n’ai plus de forfait, les 20 minutes m’ont bouffé les 20 dollars.
Pour la petite histoire, il me demande mon adresse mail :
-nom prénom @ wanadoo.fr
-vous êtes chez Orange ici
-oui je sais, j’ai toujours été chez Orange
-mais wanadoo ce n’est pas une adresse orange
-(heu, qu’est-ce qu’il me dit lui ! ) j’ai jamais changé d’adresse mail et wanadoo c’est anciennement Orange
-ah, il faut que je me renseigne
-non mais c’est inutile, si je vous dis que wanadoo c’était orange il y à plus de 30 ans et ça fait 30 ans que je paye mon forfait à orange!!!
-ok madame j’ai compris, je vais vérifier votre compte
-écoutez monsieur, je n’ai presque plus de forfait, il faudrait que vous me rappeliez
-d’accord donnez-moi votre numéro et je vous rappelle une fois les vérifications faites
Je lui donne donc mon numéro, il est 9h du matin, j’attends toujours, je vais me le faire, en attendant dès que j’arrive chez moi, Orange va m’entendre.
Bon, on passe à autre chose, on va visiter la Playa Buena Vista, alors juste ça veut dire, plage belle vue, j’ai pas vu la belle vue.
Pour arriver à cette plage il faut passer un gué, c’est assez flippant car on ne sait pas si la voiture va passer puisqu’on ne voit pas la hauteur de l’eau.
Juste à côté il y a comme une retenue d’eau, je vois un oiseau blanc au loin, je le prends en photo et Maurice me demande de regarder avec mon zoom pour voir s’il n’y a pas des crocodiles dans le coin, bien sûr il me dit ça pour rire, sauf qu’en zoomant sur l’oiseau je vois une masse dans l’eau et des fois elle bouge, je reste dessus et je le mitraille.
On s’approche un peu plus pour mieux le voir, il doit mesurer au moins 2 si ce n’est pas plus.
Deux couples de jeunes arrivent vers l’eau, un des garçons mets les pieds dans l’eau, on se décide à les avertir avant qu’il décide de se baigner. Au moment où ils ont entendu crocodile, ils ont reculé et nous ont regardé en se demandant si on plaisantait.
Je leur ai prêté mon appareil photo pour qu’ils regardent eux mêmes. Ils nous ont remercié et sont partis à la mer se baigner c’est plus prudent.
On repart pour aller à Playa Carillo, cette plage on l’a connaît et celle-ci est belle, elle est grande et bordée de palmiers.
On reste un grand moment à l’admirer et on retourne en ville, il faut aller à la banque changer des dollars en Colónes pour finir notre séjour.
Dans toutes les banques il y a un homme de la sécurité qui vous ouvre la porte, vous demande la raison de votre venue, vérifie sac à dos, vous demande d’enlever votre casquette et de soulever vos lunettes de soleil et tout ça sans un sourire, il fait peur.
On fait les magasins histoire de trouver des souvenirs à ramener mais les prix ont doublé, c’est affreux, alors pour nous c’est cher, alors pour les costaricains ça doit être énorme.
On rentre à l’hôtel, la piscine nous tends les bras.
Ce soir on mange encore face à la mer, un livre et dodo, demain nous partons pour Tarcoles, l’endroit où il y a des crocodiles énormes, il y a 200 kilomètres et 4h de route , enfin c’est MapMe qui le dit!!!
Jeudi 8 février, Samara-Tarcoles
Le petit déjeuner à 7h30 toujours aussi copieux et bon, beaucoup sont partis et des nouvelles têtes ce matin.
Il faut faire les valises, on part pour une nuit à Tarcoles afin de ne pas faire le trajet d’un coup pour Dominical.
On charge la voiture, je vais vérifier à nouveau si on a rien oublié, heureusement que je vérifie, les boissons sont restées dans le frigo.
Quand je ressors, Maurice parle avec un couple d’un certain âge.
Maurice m’explique que ces gens voudraient voir notre chambre car ils aimeraient l’année prochaine venir avec leur fille pour un mois.
Pour l’instant ils logent dans une cabinas pas très près de la plage et notre hôtel est à 20 mètres à tout cassé de la plage et nous avons une belle piscine.
Une fois qu’ils ont visité notre chambre, ils me remercient et nous nous partons aussi pour Tarcoles.
Samara, Tarcoles, il faut 3h45 de route et Maurice à laissé MapMe pour Waze, j’espère que Waze ne va pas me faire mentir et qu’il va prouver qu’il est plus fiable.
Sur la route il y a beaucoup de camions, style les gros camions américain avec des pare-chocs qui brillent, et ils vont vite.
La route n’est pas mauvaise, parfois il y a des nids de poule mais c’est beaucoup mieux que certaines pistes jusqu’à présent.
Waze nous fait prendre un petit chemin de traverse et là Maurice dit « il est trop bien Waze, je l’adopte, il m’a fait éviter le péage »
Yes, on va peut être faire un peu plus de route mais les chemins caillouteux plus jamais à moins qu’il soit obligé.
L’arrivée est prévue pour 12h30 à l’hôtel, à midi on est au pont de Tarcoles, un endroit touristique où on peut manger et trouver des souvenirs, en plus il y a une attraction sous le pont, il y a des crocodiles et pas deux ou trois, aujourd’hui une bonne dizaine et des fois plus.
On se gare, le gilet jaune est là pour surveiller la voiture, aujourd’hui je trouve normal de le rémunérer la voiture est pleine de nos bagages et s’il devait arriver quelque chose à la voiture, je jette le gilet jaune aux crocodiles.
On traverse la route avec prudence, il y a plein de voitures et certains ne vont pas très doucement.
On prend du poulet et des frites qui s’avère bon, c’est au curry.
Après le repas un bon expresso, il est excellent, on fait les magasins aux alentours et on va voir les crocodiles bien entendu.
Après avoir donné le billet au gilet jaune et le remercier (ici il n’y a pas d’obligation à donner de l’argent et encore moins de nous donner un tarif et j’apprécie) donc je le remercie et on prend la route pour l’hôtel.
Encore une piste pour y arriver.
Devant le portail, je sonne, une voix me répond en espagnol, je lui dit que nous avons une réservation en espagnol, elle me répond en français, 2 minutes, j’arrive, yes elle parle français.
Elle arrive 5 minutes plus tard en voiture, elle s’appelle Priscilla elle est de Toulon et ça fait 19 ans qu’elle habite ici.
Elle reste avec nous plus d’une heure et nous raconte comment elle a atterri ici.
On se pose un moment avant d’aller voir où manger ce soir et acheter de l’eau.
On trouve la petite supérette mais alors très petite qui n’a plus de bouteille d’eau au frais mais elle en a qui n’est pas fraîche et en bouteille de 5 litres, on décline sa proposition, on prend du coca et une boisson à la fraise frais.
On continue notre chemin jusqu’au restaurant pour voir ce qu’il propose.
La jeune fille nous tend les menus, on regarde vite fait, ça nous ira, de toute les façons si on veut s’acheter de quoi manger ou aller à un autre restaurant il faut prendre la voiture et conduire la nuit, ce n’est pas possible.
Maurice saigne, son petit bobo de la veille s’est rouvert, la jeune va chercher un pansement sans que l’on lui dise quelque chose, franchement elle est trop sympa.
On revient à l’hôtel, se poser un peu, à force de courir depuis 18 jours la fatigue commence à se faire sentir.
Je continue à écrire mon blog, quand tout d’un coup j’entends un cri que je connais, c’est un ara.
Je prends mon appareil photo et je le cherche, il est très haut et un peu caché par les branches, ce n’est pas grave, je continue d’aller à droite à gauche, je sors de l’hôtel, je me mets dans la rue et soudain il se retourne et il me laisse le photographier, il est trop beau.
Le soleil va se coucher, je prends quelques photos.
Il est l’heure d’aller manger , on va au seul restaurant où l’on peut aller sans prendre de voiture
Il y a du monde, normalement ça devrait être bon, la jeune fille au pansement nous reconnaît et nous fait coucou.
On s’installe à une table à l’intérieur, on commande les mojito et on voit que nous sommes à côté des toilettes, on change de place et on va sur une table dehors sauf qu’il faut surveiller la serveuse pour qu’elle ne pense pas que nous sommes partis.
Dès qu’on l’aperçoit on l’appelle, elle nous voit et elle rit en nous disant, j’ai cru que je vous avais perdu.
On a bien mangé et on retourne dans le noir à l’hôtel.
Une bonne douche, on est trempé de sueur, un bon livre et dodo, demain sera une autre belle journée, nous partons pour Dominical pour 3 nuits, on a choisi cette destination pour se poser et être au centre pour aller demain au Parc Manuel Antonio et après demain aller à Uvita voir la queue de la baleine.
Vendredi 9 février, Tarcoles-Dominical
Le petit déjeuner est prévu à 7h15, on se réveille au dernier moment.
La fille de Pricilia, Manoli a préparée les œufs brouillés pas trop cuit mais pas trop baveux comme on les voulait.
Elle nous amène en même temps les fruits ainsi que le café dans un thermaux et chacun le siens et ensuite chacun un plateau de avec du pain de mie grillé, une part de gâteau et du beurre et confiture.
On a tout mangé et on est calé jusqu’à ce soir.
Avec Precilia on se met à discuter encore et encore jusqu’au moment où Coline nous appelle en visio.
On se dit au revoir et on part pour Dominical, 150km et 2h de route, mais que de la bonne route.
On passe par Jaco, l’endroit où nous étions avec les enfants il y a deux ans et où on pouvait voir des couples de Ara.
On a pris une photo devant Jaco mais on n’a pas vu de Ara.
On reprend la route et elle est impeccable et droite, on a pu voir des hectares de palmiers pour cultiver l’huile de palme.
On arrive à Dominical, il y a pas mal de magasins, un marché au grand désespoir de Maurice.
L’hôtel est en bord de mer, très chic, la chambre n’est pas prête, on nous demande de revenir dans une heure.
Maurice cherche les toilettes, ils sont vers la piscine ou un couple est installé sur des transats, la femme me dit bonjour et la discussion se fait, il sont parisiens et nous donne quelques coins pour aller manger, et aussi ils nous disent qu’il y a deux jeunes filles qui sont de Lyon et qui sont bénévoles dans l’hôtel.
On sort boire quelque chose de frais à l’extérieur en attendant 13h, il fait très chaud.
Au retour on prend possession de notre chambre qui n’est pas bien grande mais sympa.
On avait acheté des bières pour boire lorsque nous nous faisons à manger, le problème c’est que dans notre chambre il n’y a pas de frigidaire, du coup j’ai demandé à l’hôtelier si il avait un frigo pour les mettre au frais, il nous a donné une glacière, a mit nos bières et l’a remplie de glaçons et on l’a amené dans notre chambre, impeccable.
Une fois installé on va faire le marché et acheter des souvenirs, ici c’est comme partout au Costa Rica, tout est extrêmement cher.
De retour à l’hôtel, on rencontre les deux lyonnaises, une est de Charbonnières et l’autre de Craponne. Avec celle de Charbonnières on connaît le même médecin qui est le compagnon de sa tante, c’est trop drôle.
On les laisse à leur travail et nous on s’installe sur un transat au bord de la piscine.
Au bout d’un moment, je demande à Maurice s’il veut aller voir la plage, il est tellement fatigué des 18 jours de conduite et de marche qu’il me laisse y aller seule.
La plage n’est pas belle, elle est pleine de cailloux et de bois, mais ce n’est pas grave je regarde les surfeurs et un monsieur qui pêche et qui s’avance dans la mer et saute les grosses vagues.
J’aurais pu rester là des heures entières.
Je reviens vers l’hôtel et Maurice qui avait essayé de me joindre par téléphone veux bien aller voir la plage, me voici de retour à l’endroit où j’étais et le pêcheur était encore là à sauter avec sa canne à pêche.
On retourne à l’hôtel, on prend une douche et on part au restaurant.
De retour, on est épuisés, un bon livre et dodo, demain nous allons au Parc National Manuel Antonio, c’est à 45 minutes d’ici, demain sera une autre belle journée.
Samedi 10 février, Dominical
La nuit à été un peu décousue, entre les singes ou les oiseaux ou les écureuils qui montent sur le toit en fer -qui fait un bruit insupportable et la grosse pluie qui est tombée, j’ai dormi en pointillé.
À 7h on va petit déjeuner, il faut être au parc Manuel Antonio entre 8h40 et 9h (c’est pour réguler les visiteurs), il faut 45 minutes pour s’y rendre.
À 8h40 nous y sommes, les rabatteurs qui sont là pour que tu prennes leur parking et chacun fait son prix.
Le jeu est de te faire croire qu’il n’y a plus de place dans les autres parking et si tu te fais avoir tu peux te retrouver à 3 km du parc pour 8 dollars alors que tu peux te garer à 100 mètres du parc pour 10 dollars.
Certains diront que ça fait du bien de marcher, sauf que quand tu as déjà fait 5 km dans le parc sous un soleil de plomb (36 degrés) tu n’as qu’une envie c’est d’avoir ta voiture au plus près.
Dans le parc tu n’as pas le droit d’amener à manger et à boire dans des bouteilles en plastique. Nous avons rencontré un couple à l’hôtel qui nous disait avoir fait croire au Gardien que sa femme devait prendre des médicaments à certaines heures de la journée et qu’il était obligé d’avoir une bouteille d’eau à proximité, on a trouvé l’idée génial et on s’en est servi, du coup ça a marché.
On rentre dans le parc, on n’a pas pris de guide on s’est posé la question et puis on s’est dit bon allez on va trouver tout seul on suivra éventuellement d’autres guides pour voir où ils regardent, sauf que eux ils ont des jumelles et nous que nos yeux, on décide de commencer par la plage qui est très jolie et on rencontre un guide qui nous dit bonjour comment ça se passe, il est très gentil, je lui réponds que nous allons très bien sauf qu’on a pas vu beaucoup d’animaux, de fils en aiguille, il se propose pour un prix dérisoire par rapport aux prix normal, normalement c’est 65 $ par personne et là il nous fait pour tous les deux 50 $. On s’est dit que bon pour une fois si ça permet de voir plus de choses, et nous voilà partie avec Albin.
Dès les premiers mètres il voit un minuscule bébé iguane sur un tronc d’arbre, jamais je ne l’aurais vu, en plus il nous explique les iguanes noir, les iguanes bleu, ceux qui sont gentils ceux qui sont herbivores, végétariens.
Un autre endroit, il pose ses longues vues, me demande mon téléphone, le mets dans sa lentille de jumelles et là une libellule !!! mais comment a-t-il fait pour la voir ? je lui ai dit mais tu as quatre yeux et il se met à rire, deuxième libellule et tout le long comme ça des choses qu’on n’aurait jamais pu voir sans lui.
Il nous explique les arbres à ne pas toucher, les fruits à ne pas manger.
il installe ses jumelles, maintenant c’est des chauves souris.
Tout le long du chemin, il y a un animal à apercevoir et Albin nous les fait voir, à un moment il y a un attroupement, parce qu’il y a un animal emblématique que tout le monde rêve de voir c’est le paresseux, et là il y a un monde fou qui lève la tête, et le paresseux est là en haut de l’arbre et vous avez le temps de le prendre en photo parce qu’il ne bouge pas, et quand il bouge c’est très très lentement.
On continue notre chemin et il trouve un oiseau qui comme les caméléons il prend la couleur de l’endroit où il est, et il reste là, ne bouge pas.
Au bout de 3 km 500 on dit à Albin qu’on irait bien boire quelque chose de frais parce qu’on a perdu au moins 2 litres.
Le problème c’est qu’il faut sortir du parc et qu’on aimerait retourner dans le parc pour aller se baigner à la plage Manuel Antonio, il parle avec le gardien de l’entrée. le gars nous regarde bien afin de nous reconnaître quand on reviendra et on part avec Albin voir quelque chose de frais au café, on discute un peu et on laisse Albin partir travailler et nous on retourne dans le parc tous les deux.
On retrouve notre paresseux qui n’a pas bougé d’un centimètre.
On va manger un bout car il s’est fait midi et il est temps de boire un bon verre d’eau et de manger un bon sandwich, une fois le repas avalé, on part pour la plage de Manuel.
Je n’ai pas mis longtemps à rentrer dans l’eau. Je pense qu’elle est au moins à 31 où 32° degrés, elle n’était pas aussi chaude il y a deux ans. C’est incroyable comme la température de l’eau a augmenté, du coup je me bap, je sors de l’eau, je me fais sécher et je rentre à nouveau dans l’eau et je fais ça trois fois.
Au bout d’un grand moment, on décide de rentrer à l’hôtel, il faut juste encore faire la moitié du parc, du coup on a fait 2 fois le tour du parc.
Heureusement il y a un endroit pour se rincer, s’habiller avant de partir du parc, sinon tu restes avec le sable et le sel.
On retrouve notre voiture, c’est une fournaise, heureusement il y a la climatisation.
On retourne à notre hôtel, prendre une bonne douche et se poser un moment, la journée à été enrichissante, chaude et rude.
Ce soir on ne mange pas au restaurant, on part s’acheter de quoi manger et comme on n’est pas assez fatigué, on ne trouve pas tout au même endroit, il nous faut faire 3 magasins.
On va manger sur les tables des petits déjeuners, on sera bien.
Il y a un groupe de musique dans le bar à côté, on est en panique, jusqu’à quelle heure il va y avoir du bruit ? Pourvu que ça ne dure pas une partie de la nuit.
On se regarde un film sur Netflix et on monte le son, à 20h30 la musique s’arrête, on ne sait même pas rendu compte.
Il est tard, dodo, demain on va au parc national Marina Balena à Uvita, une immense plage qui a cette particularité qu’à marée basse, elle découvre une queue de baleine.
Dimanche 11 février, Dominical
Petite grâce matinée, à 7h15 on se réveille, le petit déjeuner et ensuite on part pour Uvita, il faut être la bas au plus tard à 9h, la marée basse est à 9h24 et il faut marcher bien 25 minutes pour arriver au bout pour voir la queue de la baleine.
J’ai amené mon drone exprès pour pouvoir l’avoir en entier et de haut.
Arrivés devant l’entrée du parc, on nous demande si on veut faire un tour de bateau pour voir les baleines, sauf que le bateau part à 9h et revient 3h plus tard et la marée aura déjà recouvert un bout de la queue.
Elle nous propose aussi 10h30 ou en privé, sauf que le prix est grandiose, elle nous a pris pour des américains !!!
Je lui explique que je veux faire du drone et elle m’ affirme que le drone est interdit, mais qu’elle peut demander à ce qu’on nous autorise à faire une photo ou alors en privé, je pourrais faire autant de drone que je veux.
En clair, le drone est interdit mais autorisé si tu pars avec elle, elle m’a pris pour un lapin de trois semaines.
Je m’étais renseignée auprès du guide du parc Manuel Antonio qui m’avait assuré qu’à Uvita le drone était autorisé.
On lui dit que si on peut on prendra celui de 10h30 et on va garer la voiture dans le parking officiel du parc.
On commence notre marche sur le sable et sous le soleil, il fait une chaleur de dingo.
On arrive devant la majestueuse queue de baleine et je sors mon drone, je vais enfin pouvoir prendre la photo moi-même, je l’ai toujours vu que sur internet.
Une autre personne fait aussi du drone, ça me rassure on ne m’a pas dit de bêtise.
Je mets en marche le drone, mon téléphone et le boîtier de commande, tout est prêt mais le drone ne veut pas fonctionner, on cherche l’erreur, on recommence et encore et encore, rien !!! Je commence à baisser les bras, en plus je vois l’autre drone qui survole la queue, j’ai les nerfs.
À un moment, je veux ranger tout et Maurice dit, on essaie encore une fois et après on range, je regarde à nouveau ce que l’application me demande et qu’éventuellement je n’aurais pas fait, effectivement, on me demande d’étalonner mon appareil, on fait ce qu’il nous demande et soudain les hélices du drone tournent, alléluia je vais pouvoir m’amuser un peu.
Je me suis régalée pendant de longues minutes, jusqu’au moment où j’ai un signal sonore qui me signifie qu’il n’y a plus de batterie, panique à bord, le drone est très haut et assez loin, je commence à vouloir le faire revenir mais il ne va pas dans le sens que je lui indique, l’angoisse monte, au tout début de mes sorties avec le drone je l’ai perdu et on l’a retrouvé dans un coin très loin grâce au GPS intégré, ouf !!!
J’avais beau le diriger vers le bas, rien à faire il ne veut pas descendre, par contre il arrive vers Maurice et se pose au même endroit d’où il est parti, il est trop fort, en fait il est programmé pour que quand il n’a plus de batterie il revient à son point de départ.
Ça fait une heure qu’on s’amuse, on a du prendre un coup de soleil et il faut qu’on boive, on est desséché.
On retourne à l’entrée du parc doucement en marchant dans l’eau pour se rafraîchir, enfin c’est vraiment pour mettre les pieds dans l’eau, elle ne nous rafraîchit pas elle est au moins à 32 degrés.
On trouve un peu d’ombre, on s’installe sur un tronc d’arbre, on se repose.
On reprend notre chemin, il est 11h et c’est trop tard pour le tour de 10h30, on va prendre une boisson fraîche et on rentre à l’hôtel.
En arrivant on voit Faustine et Livia, les deux lyonnaise en pleine conversation téléphonique, on s’approche et on se met à discuter, elles partent mercredi pour Puerto Viejo et ensuite, Panama et la Colombie, elles sont super sympa, et elles ont la tête sur les épaules. Demain avant de partir si elles ne sont pas au petit déjeuner il faut les faire appeler par Jason pour leur dire au revoir.
Un petit tour à la chambre et on repart faire la visite de l’hacienda Bazu, c’est une randonnée à faire et il y a des animaux à voir.
Nous voilà partis pour 5 km de randonnée au milieu d’une forêt dense et l’humidité est à son comble.
Il n’y a trop rien à voir à part 3 sangliers, 2 capucins et un écureuil, le tout pour 30 dollars l’entrée!!!
Au retour on va boire une bière bien fraîche et on rentre à l’hôtel pour prendre enfin une bonne douche.
Un bon moment de repos au frais et on part manger au restaurant, ce soir sera pâte au crevettes pour Maurice et filet de dorade à la plancha pour moi.
On rentre, un livre et dodo, demain c’est notre dernier jour et nous allons à l’hôtel Margarita, l’hôtel où nous allons généralement en arrivant et en partant.
Demain sera quand même une belle journée malgré que ce soit la dernière.
Lundi 12 février, Dominical-Alajuela
Dernier petit déjeuner à cet hôtel, il faut faire les bagages et aller à notre dernier hôtel chez Margarita.
Faustine et Livia nous avait dit de les faire appeler et elles viendraient nous dire au revoir, on a préféré ne pas les réveiller, mais nous leur avons laissé un petit mot que nous avons donné à l’hôtelier.
On part pour plus de 3h de route, et arriver au dernier hôtel pour la dernière nuit au Costa Rica.
À 11h on arrive enfin et Margarita est là pour nous recevoir, elle nous reconnaît, ça fait la 5ème fois que nous venons chez elle à l’arrivée au Costa Rica et à la fin.
Elle nous montre notre chambre et nous propose une boisson fraîche.
On prend possession de notre chambre, elle est immense, un moment de repos et on part pour voir le volcan Poás, il a l’air découvert, on tente.
Au bout de 1h on arrive à l’entrée du parc, en route j’ai pris les réservations, sans ça tu ne rentres pas et tu ne peux pas les acheter sur place.
On nous donne des casques de couleur rouge, chaque session a sa couleur.
On nous montre un petit film pour nous expliquer ce que nous devons faire et ne pas faire, et nous partons pour l’ascension au volcan.
Il faut marcher 700 mètres, que de la montée, on a pourtant fait beaucoup de kilomètres pendant ces 3 semaines mais la c’est la montée de trop.
On y va à notre allure, de toute manière le volcan ne va pas s’envoler, juste que la visite ne dure que 20 minutes par session.
Il est là devant nous et il est couvert, de temps en temps il dévoile l’eau verte et se recouvre, on l’entend bouillonner.
Les 20 minutes passent vite il est temps de redescendre et ce sera plus facile.
Comme tout parc qui se respecte, il y a un magasin de souvenirs, on fait un tour et on retourne à la voiture, il y a juste un problème on ne souvient plus où elle est, après plusieurs tentatives de parking enfin on la trouve.
On rentre tranquillement, en route on trouve un marchand de fraises, c’est une spécialité du Volcán Poas, je saurais ce soir si elles sont bonnes une chose est sûre elles sentent super bon.
Le retour est plus long, il y a de la circulation.
On cherche un supermarché pour acheter notre repas de ce soir, on en trouve un mais il n’y a rien de ce que nous voulons, on va plus loin, enfin on trouve.
Je veux ramener une plante d’ici en France, mais il faudrait qu’elle soit petite pour la mettre dans la valise, on s’arrête à trois endroits différents et je pense que les vendeurs ont dut me prendre pour une folle, acheter une plante que je vais mettre dans une valise et qui va faire des milliers de kilomètres !!!
Bon tant pis on rentre à l’hôtel, mais d’abord il faut rajouter un peu d’essence pour rendre notre voiture au loueur.
Là c’est le pompiste qui regarde Maurice d’un drôle d’air quand il lui demande 5 litres d’essence !!! C’est juste ce qu’il manquait !!!
On rentre à l’hôtel, on va manger sur une table des petits déjeuners, Margarita nous fait confiance et nous dit de se servir en boisson on la paiera demain.
On fait comme chez nous, on cherche 2 assiettes, deux verres et deux bières et on mange tranquillement.
Une fois terminé, on rentre regarder un film sur Netflix et il est temps de dormir, demain il faut faire les valises pour la dernière fois.
Mardi 13 février, Alajuela
On se réveille tôt et on va petit déjeuner, ici tu peux prendre ce que tu veux, je demande des fruits, des tartines grillées et un pancake, le comble, à côté du pancake du Nutella, hum.
Je demande à Margarita si je peux essayer de prélever une racine de ce palmier pour l’amener en France, elle me dit bien sûre, je vais te les donner, elle part vers chez elle et me ramène 3 bébés palmiers qu’elle met dans du sopalin mouillé et dans un plastique.
Quand je pense qu’on a fait trois magasins pour rien !!!
On va faire nos valises et débarrasser la voiture, le loueur vient qu’à 16h mais comme nous allons nous promener au centre-ville de Alajuela il vaut mieux que tout soit prêt.
On finit nos valises, on boit un café, en discutant avec Margarita on lui explique que nous allons commander un Uber pour aller en ville, nous allons laisser les valises dans un coin et nous prendrons un taxi pour aller à l’aéroport vers 17h30, et je voudrais payer ma chambre et mes boissons.
Tout est OK pour elle, elle me dit je reviens dans 10 minutes il n’y a pas de problème.
10 minutes plus tard elle revient et nous demande si nous avons réservé le Uber, je lui dis non que j’allais le faire, elle me dit, inutile je vous emmène j’ai des courses à faire, on part avec elle et on en profite pour faire la causette.
Margarita a un fils qui habite les États Unis et une fille qui habite Liberia au Costa Rica, dans 3 ans son fils devrait venir aussi habiter le Costa Rica, il a acheté un terrain à Matapolo près de Dominical et va faire construire un hôtel.
Elle nous dépose au centre de Alajuela et nous voilà à chercher le marché municipal pour trouver des avocats pour amener à mes filles.
D’abord on retrouve le café où on peut boire un excellent café expresso, ensuite on va au marché, je trouve mes petits avocats, je demande au vendeur s’il peut nous les garder le temps de visiter, pas de soucis il est là jusqu’à 16h.
On visite la cathédrale, beaucoup de Costaricain sont croyant et viennent dans l’église prier ou se confesser.
Il est bientôt l’heure de manger, on cherche désespérément un restaurant, on ne trouve que des Sodas.
Au bout de 3 kilomètres de marche et toujours pas de restaurant on se décide à aller manger chez Mac Donald, je n’aurais jamais pensé pouvoir finir la mais la bouffe costaricaine on en a un peu marre.
Une fois fini on va au marché chercher les avocats et on retourne boire un bon café au même endroit que ce matin.
J’appelle un Uber qui arrive dans 4 minutes, Ricardo notre chauffeur nous prend dans sa voiture et là je commence à avoir peur, il conduit comme un dingo, il frôle les vélos et les motos et freine au dernier moment.
Une fois arrivée à l’hôtel je me détends il m’a angoissé.
Pour passer le temps, on va au bord de la piscine, si ce n’était pas pour avoir le maillot de bain mouillé dans la valise je me baignerais.
Air France nous annonce un retard de deux heures, mais il faut quand même être à l’aéroport pour 18h.
Tu n’as déjà pas envie de partir et en plus il y a du retard.
Il faut attendre 17h30 le taxi pour l’aéroport, on s’occupe comme on peut.
Une voiture arrive avec quatre hommes, trois d’entre eux restent, la voiture s’en va. Les gars commencent à discuter avec Margarita, quand elle vient vers nous elle nous dit que deux des gars sont ivres et qu’ils veulent encore boire.
Ils n’ont pas l’air d’être méchant c’est l’essentiel.
17h, on va se changer, il faut mettre le pantalon et les baskets, c’est affreux, après trois semaines de short, tee-shirt et chaussures dénudées, il faut remettre des chaussettes, l’horreur !!!
Nous voilà prêt, le taxi arrive, on dit au revoir à MARGARITA qui nous embrasse en nous souhaitant de revenir très bientôt.
On reviendra Margarita, dans deux ou trois ans c’est sûr.
Il est 18h et nous sommes à l’aéroport, il faut attendre 22h40.
À 21h45, on nous annonce que notre vol aura une escale de 1h à Panama, nous devons décoller face à la montagne à cause du vent, donc il faut refaire le plein de carburant à Panama City car on n’en aura pas assez pour aller à Paris.
Il est 23h15 quand nous décollons !!!
Le voyage Panama City à Paris c’est bien passé, il reste juste à attendre 21h20 pour l’avion Paris à Lyon. On devrait être à la maison vers 23h.
L’avion à Paris est à l’heure, on arrive à 22h15 comme prévu, il ne reste plus qu’à récupérer nos valises, prendre la navette pour nous amener au parking numéro 5 pour aller prendre notre voiture et rentrer chez nous.
Le tapis tourne avec les bagages de chacun, on a rencontré un couple qui a vécu la même galère que nous depuis la Costa Rica, il habite Macon et espère être rentré pour minuit.
Le tapis roulant tourne et tourne et pas de valise, en riant on se dit que ce serait le top du top dans nos galères, pas de valises, sauf que le tapis roulant c’est arrêté de tourner et nous sommes une bonne dizaine à attendre nos bagages.
C’est le clou final, on rencontre des gens d’Air France qui nous donne un document qui nous explique comment faire notre déclaration de perte de bagages.
On prend la navette qui arrive, on remplira le formulaire à la maison au chaud.
En arrivant, nos enfants nous avaient préparé de quoi manger avec une bouteille de Brouilly, tout en mangeant, on essaie de remplir les formulaires sur internet pour les bagages, c’est impossible, j’essaie d’activer ma nouvelle carte SIM, impossible, il est 2h du matin, on est trop fatigué, on verra demain.
Malgré ses petits soucis, nous avons passé trois semaines formidables et j’espère qu’on y retournera dans deux ou trois ans.
Après une bonne nuit, les problèmes de Mail, de carte SIM sont réglés et les valises arriveront dans l’après-midi.
En attendant notre prochaine destination, on n’est pas encore décidée, on va réfléchir.