Jeudi 23 janvier Lyon-Île Maurice
7h30. Il est temps de se lever pour être sûr d’avoir le temps de tout vérifier et de ne rien oublier.
Les valises ? OK. Le sac pour la photo et la vidéo ? OK. Il reste mon sac à dos, et c’est le plus important : c’est lui qui transporte tout ce dont j’ai besoin pour un voyage de 11 heures. Je déteste rester inactif dans l’avion, surtout que, généralement, je n’arrive à dormir qu’une ou deux heures. D’où l’importance de bien tout préparer.
Départ prévu à 11h15. L’avion est à 14h35, mais il faut garer la voiture au parking P5 et prendre la navette jusqu’au terminal.

Nous sommes dans les temps… jusqu’à ce qu’un SMS nous annonce un retard d’une heure !
Après avoir déposé nos bagages, nous avons largement le temps de prendre un café.

Le passage à la sécurité se passe bien… enfin presque. Mon sac à dos, qui contient tout le matériel photo et vidéo, est bloqué au contrôle. Le problème, c’est qu’il n’y a qu’un seul agent pour vérifier les bagages, et nous sommes dixièmes dans la file. En plus, il prend tout son temps et vérifie minutieusement chaque sac. C’est rassurant, certes, mais ça reste frustrant. Heureusement, un deuxième agent vient l’aider et travaille plus vite. On redoute que ce soit le plus lent qui s’occupe de nous, mais non, coup de chance !
Une fois installés dans le hall, on patiente. On nous annonce alors un nouveau retard de 30 minutes. L’inquiétude monte : l’avion pour l’île Maurice est prévu à 18h30. Si ça continue, on risque de le manquer.
Finalement, l’avion pour Paris arrive, et nous apprenons que celui pour Maurice aura lui aussi 30 minutes de retard. Plus de stress : on aura le temps.



Le vol Lyon-Paris dure 50 minutes, mais il nous faut presque 30 minutes à pied pour aller du terminal E au terminal F. On se prend un petit encas en attendant le repas qui sera servi dans l’avion. Après une heure d’attente, on nous invite à enregistrer nos passeports et billets. Comme tout le monde se lève en même temps, une longue file se forme rapidement.
Nous voilà dans l’avion, installés tout au fond, près des toilettes. Comme le dit Maurice : « On sera les premiers servis pour le repas. »
Le commandant de bord annonce un départ avec 1h15 de retard. Il explique la situation : un changement d’avion a été nécessaire, et celui-ci, fraîchement révisé, fonctionne « comme une horloge ». Cette précision n’a pas vraiment rassuré, mais au moins, on a une explication.
Alors que l’avion s’apprête à décoller, il freine brusquement. Panique générale. Nous attendons une bonne dizaine de minutes avant qu’il ne redémarre et prenne enfin son envol.
Une fois la montée stabilisée, les hôtesses de l’air nous servent un verre de champagne, suivi du repas accompagné d’une boisson et, pour finir, un petit digestif.


Je choisis quatre films à regarder, mais à ma grande surprise, je m’endors au milieu du premier. Je me réveille à 4h30 du matin, le lever du soleil m’ayant réveillé par le hublot que je n’avais pas fermé.
Il ne reste plus que deux heures avant l’atterrissage. Les hôtesses nous servent le petit-déjeuner, et le temps de finir, il est presque l’heure de toucher terre.
Vendredi 24 janvier-Aéroport -Pointe aux piments
Enfin, nous atterrissons. Comme nous sommes assis au fond de l’avion, il faut attendre que tout le monde descende. Autre inconvénient : il faut passer la sécurité, et là encore, nous sommes parmi les derniers.
Une fois le contrôle terminé, nous devons échanger nos euros en roupies, mais il y a une foule incroyable au guichet.
Ensuite, on achète une carte SIM pour éviter les hors forfaits.
Vient le moment de trouver le loueur de voiture, qui nous attend depuis un bon moment. Après les explications et recommandations, une légère angoisse s’installe : la conduite se fait à gauche, mais le volant est aussi à gauche. Tout est inversé ! Maurice roule trop près du bord, et j’ai constamment l’impression qu’on va monter sur les trottoirs !

Le trajet jusqu’à l’hôtel dure 45 minutes. Pendant tout ce temps, j’étais crispée, et Maurice, lui non plus, n’était pas très à l’aise.
Finalement, nous arrivons à l’hôtel, sains et saufs, mais en sueur !
L’établissement est situé dans un petit village où il n’y a presque rien. Il est cependant agréable, et le personnel est adorable. Épuisés, nous décidons de faire un tour rapide du village. Pas grand-chose d’ouvert, mais nous tombons sur un petit restaurant tenu par une dame très sympathique. Fidèles à nos habitudes, nous commandons une assiette de frites et une bière locale.
Sur le chemin du retour, nous longeons le bord de mer. Des hommes nous abordent pour savoir d’où nous venons. On en profite pour leur demander des renseignements sur les bus pour se rendre à Port-Louis.



Pour le fun, je propose à Maurice de faire le trajet en bus. Nous aimons tester les transports locaux, et pour être honnêtes, conduire à gauche dans une grande ville comme Port-Louis ne nous emballe pas du tout.
De retour à l’hôtel, nous nous installons sur les transats au bord de la piscine. Il fait très chaud. Je décide de tester l’eau : elle est parfaite, exactement comme je l’aime.
Après une bonne douche, nous sortons pour admirer le coucher de soleil. Malheureusement, des nuages s’invitent et nous gâchent ce premier moment. Tant pis, on se rattrapera demain.



Ce soir, nous dînons tôt, la fatigue commence à se faire sentir. Pour célébrer notre arrivée, un mojito s’impose. Le buffet est très bon, avec pas mal de choix.

Il est temps d’aller se coucher. Demain s’annonce comme une autre belle journée.
Samedi 25 janvier – Port-Louis
Après une bonne nuit de 11 heures, nous nous levons pour aller prendre le petit-déjeuner. Le buffet est très varié, et nous choisissons une table. Une jeune fille arrive avec une assiette débordante de légumes. Sa mère la suit avec une assiette tout aussi remplie. Elles repartent, puis reviennent avec des assiettes pleines de fruits. Chacune d’elles tient trois bananes à la main, qu’elles glissent dans leur sac. Ensuite, elles commandent des œufs cocotte avant de repartir chercher encore des fruits. J’hallucine ! Elles sont aussi minces que des brindilles, et elles vont manger tout ça ? De notre côté, en bons Français, nous optons pour du pain grillé, du beurre, de la confiture, une assiette de fruits, du jus d’orange et du café.
Aujourd’hui, nous partons pour Port-Louis, la capitale de l’île Maurice, et décidons de prendre le bus.
L’arrêt est à 300 mètres de l’hôtel, avec des passages toutes les 20 minutes. À 50 mètres de l’arrêt, nous voyons le bus arriver. Je lui fais signe, et nous nous mettons à courir. Ouf, il nous attend ! Il faut dire que je ne cours pas très vite.
Le prix du bus est de 41 roupies par personne, soit environ 82 centimes d’euro.
Tout au long du trajet, nous sommes soulagés de ne pas avoir pris la voiture : la circulation est dense, et se garer serait un cauchemar ! Cependant, il fait très chaud, et le conducteur roule vite, freinant au dernier moment.
Après 45 minutes de route, nous arrivons enfin. Nous nous renseignons sur l’emplacement du marché couvert et sur le point où prendre le bus pour le retour. Avant d’atteindre le marché couvert, il y a une partie découverte, où chaque regard posé sur un produit attire des vendeurs insistant pour qu’on achète. Je déteste ça.


Le marché couvert visité, nous flânons dans les rues, mais il n’y a que des magasins de vêtements, chaussures et tissus. Rien pour boire ou manger ! Heureusement, Google Maps nous sauve. Nous dénichons un restaurant un peu chic, mais tant pis. Tout ce qu’on veut, c’est deux bières et une portion de frites. Finalement, nous commandons aussi deux cafés.
L’addition est salée : 1400 roupies (29 €) ! Tant pis, il faut bien payer le cadre. La prochaine fois, on vérifiera les prix avant de commander.
Nous poursuivons notre journée au Caudan Waterfront, où nous découvrons encore des boutiques. Celles-ci sont plus élégantes, et les prix n’ont rien à voir avec ceux du marché. En explorant, nous arrivons sur l’Allée des Parapluies, où des dizaines de parapluies sont suspendus. C’est très original.




Un glacier italien attire notre attention. Impossible de résister.

Il est temps de reprendre le bus, mais nous ne savons pas exactement où l’attraper, et il nous reste une bonne marche. Une fois l’arrêt trouvé, nous patientons à l’ombre. Le trajet retour est long, et le bus est bondé.
De retour à l’hôtel, nous buvons une boisson fraîche avant de longer la plage pour y retourner. On enfile nos maillots de bain et direction la piscine, encore plus chaude qu’hier.
On reparle de l’addition de 29 € au restaurant. Comme j’ai l’habitude de garder mes tickets, je vérifie les détails. Et là, surprise : ce n’est pas notre commande ! La note correspond à 1 mojito passion, 1 mojito coconut et 2 plats de “chicken and cheese”. Rien à voir avec nos bières, frites et cafés !

Il est presque l’heure d’aller voir le coucher de soleil. Après une bonne douche, nous sortons… mais à la place d’un coucher de soleil, nous avons droit à une belle averse. Peut-être demain ?
Ce soir, c’est soirée barbecue au restaurant de l’hôtel, et, cerise sur le gâteau : il y a des bananes flambées, mon péché mignon.

Il est temps d’aller dormir. Demain, une nouvelle belle journée nous attend.
Dimanche 26 janvier – Pamplemousses et Grand Baie
Après une bonne nuit, il est 7h30 et il fait déjà très chaud.
Ce matin, nous prenons le petit-déjeuner face à la mer.

Nous nous renseignons sur les sorties en bateau à fond de verre. L’hôtesse nous indique que c’est Toto qui s’en occupe. Nous partons donc à sa recherche et le trouvons sur la plage, en train de préparer son bateau pour une première sortie prévue à 10h. Nous décidons de réserver pour 11h. Le rendez-vous est pris, et en attendant, nous nous installons sur des transats face à la mer.


Lorsque le bateau revient, de nombreuses personnes montent à bord, notamment un groupe de Mauriciens qui sont venus passer le week-end à l’hôtel. Ils prennent beaucoup de place, mais ils sont très sympathiques.
Le tour dure environ 45 minutes. Nous espérons voir une grande variété de poissons, mais finalement, nous n’en apercevons que quelques-uns. Cependant, ceux que nous voyons sont très colorés et magnifiques.
Ensuite, nous partons visiter le jardin botanique de Pamplemousses en prenant la voiture.
Ce jardin est immense : il s’étend sur 38 hectares ! On y découvre de grands et majestueux arbres, des fleurs de lotus, d’énormes nénuphars, de superbes fleurs, ainsi que des cerfs et des tortues géantes, alignées les unes derrière les autres.













À oui, pour le fun, j’ai vu un couple avec leurs deux enfants habillés pareil, je n’ai pas pu m’empêcher de les immortaliser.

Après deux heures de marche, Maurice, qui est désormais plus à l’aise avec la voiture (regarde devant toi quand même), nous emmène à Grand Baie. Nous souhaitons nous renseigner sur les sorties en catamaran pour visiter les trois îles.

En approchant de Grand Baie, nous sommes éblouis par la couleur de l’eau : un bleu cristallin absolument magnifique ! Cependant, l’ambiance est différente, plus chic que dans les autres endroits que nous avons visités.



Nous faisons une pause pour boire quelque chose et manger une assiette de frites.
Nous trouvons ensuite deux kiosques proposant des sorties en catamaran. Les prix varient du simple au double, alors nous prenons leurs numéros de téléphone pour comparer et décider avec qui réserver.
De retour à l’hôtel, la chaleur est écrasante. Une baignade dans la piscine s’impose.
Je pense que ce soir encore, nous ne verrons pas le coucher de soleil. Les nuages sont déjà bien présents. Mais je ne perds pas espoir, il nous reste encore du temps pour en profiter.
Demain sera une autre belle journée.
Lundi 27 janvier
Après une bonne nuit de sommeil et un bon petit-déjeuner, nous réglons un petit problème de téléphone. Maurice ne reçoit plus ses mails. Même si ce n’est pas primordial, il pourrait y en avoir un important. Problème réglé, nous pouvons passer à autre chose.
Aujourd’hui, direction Cap Malheureux. Nous prenons nos maillots de bain, nos serviettes, et c’est parti.
En arrivant à la voiture, une marque sur l’aile attire mon attention : quelqu’un a cabossé la voiture. Ce n’est pas énorme, mais suffisamment visible pour qu’un peu de peinture soit partie. Je ne me fais pas d’illusions : le loueur ne manquera pas de le remarquer. Une chose est sûre, le responsable n’a pas laissé ses coordonnées…
Nous essayons de passer à autre chose, car nous ne pouvons rien y faire.
Nous arrivons à Cap Malheureux et trouvons facilement une place de parking près de la fameuse église au toit rouge que tous les touristes viennent photographier. Une messe est en cours, et l’église est pleine à craquer, avec des fidèles rassemblés à l’extérieur. Ce qui nous étonne, c’est que nous sommes lundi, alors que les messes sont normalement le samedi et le dimanche.





Nous faisons un tour sur la plage. Ici aussi, l’eau est cristalline.




Un jeune homme nous aborde pour nous proposer une excursion vers les trois îles. Il nous explique que le bateau sera privatisé pour nous, avec ou sans repas, au choix. Le tarif annoncé est de 280 €. Nous sommes tellement surpris que nous oublions de lui demander si le prix est pour une ou deux personnes – j’espère que c’est pour deux ! Ne sachant pas refuser, je lui demande son numéro de téléphone en lui disant que nous allons réfléchir et le rappeler.
Il fait très chaud, et l’eau que nous avons emportée s’est vite réchauffée. Nous cherchons un endroit pour boire quelque chose de frais. Partout en bord de plage, il y a de petites maisonnettes où l’on peut manger et boire. Nous en trouvons une, mais la seule table disponible est déjà occupée par un couple d’un certain âge. Après un échange de salutations, nous engageons la conversation et finissons par nous installer à côté d’eux.
Au fil de la discussion, nous apprenons que l’église est pleine parce qu’il s’agit de l’enterrement d’un tout petit bébé. Peu après, les gens sortent de l’église pour se rendre au cimetière voisin. C’est déchirant de savoir qu’un bébé est enterré. Mais le plus poignant, c’est de voir un homme – probablement le père – porter dans ses bras un minuscule cercueil blanc. Une scène terriblement bouleversante.
Nous continuons à discuter avec nos voisins pour détourner nos pensées de cette tristesse.
Après un moment, nous reprenons la voiture pour chercher une station-service. Nous en trouvons une, et comme toujours, le pompiste est d’une grande gentillesse. Les Mauriciens sont curieux de savoir d’où vous venez et répondent toujours avec plaisir à vos questions.
Nous reprenons la route et faisons un arrêt à la plage de Mont Choisy, une plage immense et superbe. Nous louons des transats, le seul moyen d’avoir un peu d’ombre grâce aux parasols. Arrivant tardivement, nous demandons une réduction, et le gérant accepte.
Nous en profitons pour nous baigner pour la première fois dans l’océan Indien. L’eau est plus fraîche que celle de la piscine de l’hôtel, mais elle reste très agréable. Après deux heures, nos coups de soleil commencent à se manifester, et nous décidons de rentrer.




Sûr la route on voit un temple, on s’arrête pour le visiter mais il est fermé, on reviendra.


Avant de retourner dans notre chambre, nous passons par l’accueil de l’hôtel pour réserver une excursion vers les trois îles du nord. Finalement, nous choisissons de payer un peu plus cher pour réserver directement ici, ce qui nous évitera de prendre la voiture pour aller à l’autre bout de l’île.
De retour dans notre chambre, une bonne douche nous fait le plus grand bien.
L’heure du dîner approche, mais une fois de plus, les nuages nous privent du coucher de soleil. Je garde espoir : il nous reste encore du temps pour en profiter.


Demain sera, sans aucun doute, une autre belle journée.
Mardi 28 janvier
Il est 8 h lorsque nous nous réveillons. Ce matin, nous prenons notre temps. Nous avons prévu de visiter L’Aventure du Sucre et le château de Labourdonnais, mais d’abord, place au petit-déjeuner.
Nous retrouvons nos deux morfalous qui, comme chaque matin, remplissent leurs assiettes de fruits, légumes, œufs et bien d’autres choses encore. Sans aucune gêne, elles se servent copieusement et, en prime, font des réserves en glissant de la nourriture dans leurs sacs. Les serveuses échangent des regards complices lorsqu’elles voient l’une d’elles se lever pour se resservir. Cela nous amuse, mais tout de même…
Une fois le petit-déjeuner terminé, nous suivons le conseil de l’hôtesse de la veille et demandons à voir le directeur. Celui-ci nous explique que la caméra de surveillance est trop éloignée de l’endroit où notre voiture était garée. Selon lui, l’impact ressemble davantage à une marque laissée par un vélo que par une voiture. Maurice lui demande s’il connaît un garagiste qui pourrait arranger cela. Le directeur nous répond que Vicky, l’homme à tout faire de l’hôtel, connaît quelqu’un. Il va lui en parler et nous tiendra informés.
Dix minutes plus tard, Vicky frappe à la porte de notre chambre. Il nous propose de nous emmener chez son ami carrossier à midi pour voir ce qu’il peut faire.
En attendant, nous nous installons sur un transat au bord de la piscine
À l’heure convenue, Vicky nous conduit chez son ami, qui examine la voiture et annonce un tarif de
3 000 roupies (environ 60 €). Plutôt que de risquer de perdre notre caution ou de devoir payer une somme exorbitante au loueur sans être certains que la réparation sera faite, nous préférons régler directement cette somme.
Nous lui laissons donc la voiture ce soir et, comme demain nous partons en excursion en catamaran pour visiter les trois îles du nord (Île Plate, Coin de Mire et Île Gabriel), nous la récupérerons à notre retour.
Avant de rentrer à l’hôtel, Vicky tient à nous montrer où il vit avec son père, son frère et sa belle-sœur. Il nous fait également découvrir le temple qu’ils ont construit pour prier. C’est un endroit magnifique.

Nous repartons ensuite vers l’hôtel pour nous préparer à visiter le château de Labourdonnais.
La visite comprend plusieurs étapes : la découverte du château, du verger, d’une petite ferme, puis une dégustation de rhum, de pâtes de fruits et de confitures.
Le château est splendide et entouré de manguiers de toutes sortes ainsi que d’arbres fruitiers. La petite ferme est charmante, avec ses poules, canards, lapins, oies, et même un animal dont nous ne connaissons pas le nom. Nous y trouvons aussi d’impressionnantes tortues géantes.








Vient ensuite la dégustation de rhum. Cinq variétés nous sont proposées : deux à 50° et trois à 35°. L’ordre de dégustation est strict : commencer par le rhum blanc à 50°, puis enchaîner avec les trois à 35°, et finir par un dernier à 50°.
Le premier est rude, les trois suivants passent un peu mieux, mais le dernier est un véritable coup de grâce ! Heureusement, on nous sert également quatre pâtes de fruits ainsi qu’un jus de mangue et un jus de goyave pour adoucir tout ça. Il vaut mieux que les verres soient remplis d’un seul centimètre de rhum, sinon nous serions repartis en titubant !

Nous achetons une bouteille de rhum et un pot de confiture à la vanille et au rhum avant de retourner à l’hôtel.
L’après-midi, nous nous reposons au bord de la piscine en attendant d’aller déposer la voiture au garage.
Soudain, nous apercevons nos deux morfalous du petit-déjeuner en pleine séance photo. La plus jeune porte une tenue très courte et se trémousse tandis que l’autre la filme. La scène dure un bon moment et amuse plusieurs personnes autour de la piscine.
L’heure arrive enfin d’emmener la voiture chez le carrossier. Nous prenons la bonne route et nous arrêtons devant ce qui semble être un garage. Une voiture se gare en face de nous, et son conducteur nous demande ce que nous cherchons. Après lui avoir expliqué, il nous rassure : “Vous êtes au bon endroit, je vais l’appeler.”
Un homme sort, mais nous ne le reconnaissons pas… et lui non plus d’ailleurs ! Nous lui expliquons que nous voulons faire réparer une grosse rayure, mais il nous indique que l’atelier que nous cherchons se trouve 100 mètres plus loin.
Cette fois, c’est le bon endroit. Le garagiste propose gentiment de nous ramener à l’hôtel pour éviter que nous ayons à marcher, mais nous préférons rentrer à pied.
Nous récupérerons la voiture demain soir après notre excursion en catamaran.
De retour à l’hôtel, il est temps d’aller dîner. Avant cela, bien que quelques nuages soient présents, nous avons droit à un magnifique coucher de soleil. Il valait le coup d’être immortalisé avant de passer à table.


Demain s’annonce comme une nouvelle belle journée.
Mercredi 29 janvier – Les trois îles
Ce matin, nous devons prendre le petit-déjeuner rapidement : on nous attend à 8 h 10 devant l’agence.
Les deux morfalous sont aussi là et commencent leur va-et-vient habituel. Nos voisins de table rient et préfèrent se servir avant elles. J’en fais autant, sinon elles n’ont aucune pitié !
Nous en discutons avec une employée qui nous confie qu’ils ne peuvent rien faire, mais que, heureusement, c’est leur dernier jour. Elle avoue même n’avoir jamais vu ça auparavant !
Après avoir récupéré notre sac, nous nous rendons au point de rendez-vous. Deux minutes plus tard, un minibus arrive pour nous emmener à l’embarquement.
Nous montons d’abord sur un yacht qui nous conduit jusqu’au catamaran. Il est immense. Nous montons à bord et écoutons attentivement les consignes de sécurité.

Le bateau démarre et nous allons nous installer à l’avant. Bien entendu, la crème solaire est obligatoire sous peine de brûler en quelques minutes.




Plus nous nous approchons des îles, plus l’océan s’agite. Résultat : nous nous faisons éclabousser et certains sont carrément trempés ! Mais ce n’est pas grave, il fait tellement chaud que ça rafraîchit.




Nous arrivons sur l’îlot Gabriel. Un petit bateau nous y emmène par groupes de huit ou neuf, pendant que l’équipage prépare le barbecue à bord du catamaran.
L’eau est chaude et cristalline, mais nous ne voyons aucun poisson.





Au bout d’une heure, on vient nous chercher pour déjeuner. Le repas est délicieux.
Nourriture et boissons sont à volonté, mais nous préférons nous concentrer sur la nourriture plutôt que sur l’alcool. Avec cette chaleur, mieux vaut éviter de finir pompette, surtout qu’il nous reste encore une escale baignade avant de rentrer. Et avec quelques verres en trop, remonter sur le bateau pourrait devenir un vrai défi !
Le capitaine n’est pas devant la barre pour naviguer mais il sort la tête par un hublot au dessus et avec ses pieds bouge la barre de navigation, c’est surprenant.


Le retour se fait en douceur. L’équipage met la musique à fond, et l’ambiance devient festive : tout le monde danse et s’amuse. C’est un super moment, mais comme toutes les bonnes choses ont une fin, nous arrivons bientôt à l’embarcadère, où un taxi nous attend pour nous ramener à l’hôtel.
Dès notre arrivée, direction la piscine pour un bon bain suivi d’un peu de repos sur le transat. Après une bonne douche, nous partons récupérer notre voiture. Nous sommes impatients de voir le résultat des réparations, mais je suis confiant.
Le garagiste a fait un excellent travail.
Ce soir, peut-être aurons-nous enfin un beau coucher de soleil. Il me semble qu’il y a moins de nuages… Nous verrons bien. Ensuite, nous irons dîner et, vu notre état de fatigue et nos coups de soleil qui nous font ressembler à des coquelicots, je pense que nous ne ferons pas long feu !
Demain sera une nouvelle belle journée.
Jeudi 30 janvier
Hier encore, impossible d’avoir un vrai coucher de soleil, mais je ne désespère pas.
Aujourd’hui, beaucoup de personnes ont pris des activités, ce qui fait qu’au petit-déjeuner, il n’y avait pas grand monde.
On s’installe sur un transat au bord de la piscine et, comme il fait très chaud, on se baigne.
Vers 11 h, on part pour Pamplemousses visiter L’Aventure du Sucre.



L’île Maurice était une île inhabitée. Ce sont les Hollandais qui l’ont découverte et qui ont commencé à y cultiver la canne à sucre.
On visite l’ancienne usine où les esclaves fabriquaient le sucre. C’est immense.



À l’entrée, l’hôtesse installe une application sur ton téléphone qui sert d’audioguide. Les explications sont complètes et bien faites.
On reste trois heures, mais pour tout lire en détail, il aurait fallu le double.
Le seul inconvénient, c’est la chaleur accablante. Les machines ne fonctionnent plus, mais on imagine facilement à quel point les esclaves ont dû souffrir en travaillant ici.
Comme dans tous les musées, la visite se termine par une boutique où l’on trouve du sucre, bien sûr, mais aussi des confitures et toutes sortes de produits locaux.
Notre billet d’entrée nous donne droit à une dégustation de rhum.
Les rhums sont différents de ceux de la dernière fois : plus forts, mais aussi plus goûteux.
À la sortie, il y a un restaurant. On partage une assiette pour deux, ce qui est largement suffisant : une bavette avec des frites et de la salade. C’était assez copieux.
Retour à l’hôtel pour un moment de détente sur les transats, suivi d’une bonne baignade.
Aujourd’hui, l’eau est encore plus chaude qu’hier, elle ne nous rafraîchit même pas !
Vient enfin l’heure du coucher du soleil. Il y a encore des nuages, mais c’est mieux que rien.



Il est temps d’aller dîner. Demain, on doit se lever tôt : on vient nous chercher à 7 h 50 pour l’excursion à l’île aux Cerfs.
La journée de demain s’annonce encore magnifique.
Vendredi 31 janvier
Pas besoin de réveil ce matin : une coupure d’électricité a stoppé la climatisation. Et ici, quand l’électricité s’arrête, l’eau aussi… cherchez l’erreur !
On tente quand même d’aller voir si l’on peut avoir quelque chose au petit-déjeuner, mais sans électricité, pas de café. CQFD.
Heureusement, j’avais acheté des gâteaux l’autre jour, on en mange un peu, histoire de ne pas partir le ventre vide.
Le sac est prêt, on s’installe à l’entrée de l’hôtel pour attendre la personne qui doit venir nous chercher.
7 h 50… 8 h 00… 8 h 10… toujours personne. Maurice les appelle. On lui répond : “Donnez-moi cinq minutes.”
Il rappelle et on nous annonce qu’il y a eu un malentendu, mais que demain, c’est sûr, on pourra faire l’excursion à l’île aux Cerfs.
On accepte, rendez-vous à 7 h 50.
Aujourd’hui, je n’arrive pas à me réveiller. Je suis fatiguée et je n’ai qu’une seule envie : dormir.
Je m’allonge sur mon lit et je m’endors aussitôt… mais pas pour longtemps. On frappe à la porte : c’est la femme de ménage qui veut faire son travail.
On prend nos affaires et on va au bord de la piscine. Même scénario : je m’endors comme une masse.
À 11 h, j’émerge enfin et file me baigner pour me réveiller.
On s’habille et on part faire quelques courses pour ramener des souvenirs en France. Mais avant cela, on envoie un message à l’agence qui devait nous emmener demain : on annule. L’oubli de ce matin ne nous a pas plu. On refera cette sortie avec une autre agence quand nous serons dans le sud la semaine prochaine.
Ils insistent, nous assurant qu’ils ne nous oublieront pas cette fois, mais on reste sur notre position.
Nous voilà partis pour nos courses. En arrivant, on entend de la musique forte : hier, c’était le Nouvel An chinois, et les festivités continuent un peu partout. C’est très coloré et vraiment chouette à voir.






Une fois les achats terminés, on va manger un bout, puis on file à la plage de Mont Choisy pour essayer de trouver un transat.
Mais décidément, ce n’est pas notre jour de chance : pas un seul de libre, et on n’a pas envie de s’allonger sur le sable. Tant pis, on rentre et direction… la piscine !
L’après-midi, l’eau est tellement chaude qu’elle ne nous rafraîchit presque pas, mais ça fait quand même du bien.
Il est temps d’aller dîner.
Demain sera une autre belle journée.
Samedi 1er février
Aujourd’hui, ce sera une journée tranquille. En plus, ils annoncent un cyclone de classe 1. Comme on est un peu inquiet, on préfère rester à l’hôtel au cas où il faudrait se barricader dans notre chambre.
D’après Rose, la petite serveuse avec qui on s’entend bien, une classe 1, ce n’est rien : “Juste un peu de vent, comme maintenant”, nous dit-elle.
On décide quand même de rester sur un transat au bord de la piscine.

Un oiseau, un Martin, vient se percher sur le bord du transat de Maurice. Ce n’est pas la première fois que je vois ça.


À midi, l’hôtel peut nous préparer quelque chose à manger. On opte pour un croque-monsieur, on mangera mieux ce soir.
On s’installe ensuite sur les fauteuils face à la mer.
Nos voisins du dessous, que l’on croise tous les matins, viennent aussi manger. En nous voyant, ils commencent à nous parler.
Au bout d’un moment, ils se disent qu’ils pourraient s’asseoir avec nous pour continuer la discussion.
On reste trois heures à parler de tout et de rien. Ils viennent du Var. Lui était photographe pour des guides de voyage, et elle, orthophoniste. Mais à 50 ans, elle a tout quitté pour le suivre dans ses déplacements à travers le monde. Ils sont très sympathiques.
Ils nous donnent un bon plan pour acheter des tee-shirts et des gousses de vanille.
On rentre, on se prépare, et on part voir l’endroit dont ils nous ont parlé.
Pour la vanille, il faudra revenir demain matin. Quant aux tee-shirts, la boutique est immense, mais on y trouve surtout pas mal de choses inutiles à mon goût.
De retour à l’hôtel, on profite une dernière fois de la piscine.
Ce soir, c’est barbecue.



Nos voisins, Nancy et Jean, jouent aux cartes comme tous les soirs avant le dîner. En nous voyant, ils nous proposent de prendre une table pour quatre afin de manger ensemble. On accepte avec plaisir et on passe une superbe soirée à refaire le monde.
Il est tard, personne n’a vu le temps passer. Il est temps d’aller se coucher : demain, nous partons pour une nouvelle destination dans le sud, où d’autres belles journées nous attendent.
Dimanche 2 février
Dernier petit-déjeuner à l’hôtel Villas Mon Plaisir.


Nancy et Jean ont déjà fini de manger et viennent discuter avec nous une dernière fois.
On rentre préparer nos valises et les chargeons dans la voiture.
On se dit au revoir, on s’échange nos coordonnées, et ils nous proposent de venir les voir à Hyères.
Notre prochain hôtel, qui est en réalité une maison d’hôtes, se trouve à 50 minutes de route. Mais avec la circulation, il nous faut un peu plus de temps.
Albion n’est pas très grand, mais l’avantage, c’est qu’il y a plein d’endroits où manger. La maison d’hôtes est en bord de plage, ce qui est un vrai plus.
En arrivant, je trouve la sonnette pour qu’on nous ouvre. Le portail s’ouvre et, au fond de l’allée, une femme nous fait de grands signes pour entrer et nous montre où garer la voiture.
Elle se présente : elle s’appelle Karine et nous dit qu’elle est ravie d’accueillir des Français pour quelques jours.
Son mari, Jérôme, nous propose une boisson fraîche pendant que Karine nous explique le fonctionnement de la maison.
Chaque client a une partie du réfrigérateur à disposition et peut se préparer à manger.
Elle nous raconte aussi que certains soirs, l’un des pensionnaires cuisine pour tout le monde, ou du moins pour ceux qui veulent partager le repas.
Une fois installés dans notre chambre, on part à pied voir où manger.




On s’arrête devant un petit stand appelé Boulettes, où l’on peut déguster toutes sortes de boulettes de viande, de poisson et de légumes.
Je n’ai pas aimé… Maurice a mangé ma part !


En face, il y a une sorte de McDo, mais version 100 % poulet. Ça fera bien l’affaire pour ce midi.
De retour à la maison d’hôtes, on fait la connaissance de deux Autrichiennes, Yvonne et Charlotte. Yvonne parle très bien français, tandis que Charlotte ne le parle pas mais le comprend un peu.
Yvonne est un vrai bout en train, elle nous fait beaucoup rire.
On rencontre ensuite Mario et Sabine, deux autres Autrichiens. Eux ne parlent pas français, mais heureusement, Yvonne joue les interprètes.
On va se baigner à la piscine, et Jérôme, le propriétaire, nous propose un verre de vin blanc.
Les filles sirotent leur apéro dans l’eau, et Maurice en fait autant.



Un autre verre nous est servi… on est tombé dans une embuscade, LOL.
Ce soir, c’est Mario qui a cuisiné et il nous a invités. On a accepté, sauf que Maurice n’aime pas l’agneau… Mais on s’est quand même mis à table avec eux.
Finalement, Maurice a goûté… et il a aimé ! Ce qui a beaucoup fait plaisir à Mario.
Après le repas, Karine nous a fait goûter son rhum arrangé.
On a passé une superbe soirée, mais il est tard, il est temps d’aller se coucher.
Karine nous a dit qu’il y avait un couple de chauves souris dans le coin du mur, il n,y en avait qu’une ce soir, pourvu qu’elle ne bouge pas !!!
Demain sera une autre belle journée.

Lundi 3 février
Premier petit-déjeuner à 8 h : des toasts, des fruits, des pancakes, de la confiture, du jus de fruit et du yaourt.
Aujourd’hui, c’est décidé, on traîne ! En plus, il y a encore du vent. D’après Karine, c’est la queue du cyclone ; ça ira mieux demain.
Du coup, pour nous, ce sera piscine aujourd’hui.
Je vais chercher mon appareil photo, il y a de beaux oiseaux : des condés, un cardinal et des pigeons roses.





Entre-temps, une petite baignade dans la piscine.
On se décide à aller faire des courses pour le repas de ce soir, et on en profite pour trouver un endroit où manger à midi.
Je trouve sur Internet un restaurant français à 30 minutes. C’est un peu loin, mais ça devrait le faire.
Les courses terminées, aucun aliment ne craint la chaleur, donc on n’a pas besoin de retourner au logement pour les déposer.
On arrive au restaurant The Leaf et on tombe sur un complexe hôtelier super chic. Et qui dit chic, dit note salée… mais on va voir quand même.


Dès que nous entrons, un serveur nous propose une table. Je m’assois, et Maurice me dit :
— Mais tu t’assois sans regarder les menus ? En clair, tu ne regardes pas les prix ?
Moi :
— Non, j’ai faim, on verra bien.
Le serveur nous amène la carte et, à notre grande surprise, les prix sont corrects.
On prend une boisson et des pâtes à la bolognaise pour Maurice, et moi, des pâtes à la carbonara.
Les plats sont copieux et très bons. On décide de manger la moitié et d’échanger nos assiettes pour goûter.


Après un bon café, nous rentrons. Il fait chaud, alors on va se baigner.
Un canoë-kayak est à disposition ; on décide d’aller faire un tour dans le lagon.



Il y a du courant et on dérive. Ce n’est pas grave, il faut juste redoubler d’efforts pour pagayer et revenir à notre point de départ.
Il fait très chaud, heureusement que la piscine est là.
C’est l’heure de l’apéro. Karine, Jérôme, Sabine et Mario, le couple d’Autrichiens, nous accompagnent. Ce soir le coucher de soleil est magnifique.



Sabine et Mario ne mangent pas avec nous. Avec Karine, on décide de préparer une salade de tomates, thon et œufs durs, et on se régale.
On refait le monde encore ce soir. Il est tard, on va se coucher. Demain sera encore une belle journée.
Mardi 4 février
Après un bon petit déjeuner, nous partons pour Bois Chéri afin de visiter l’usine de thé.
Les champs de thé s’étendent à perte de vue, et la chaîne de fabrication est très impressionnante.




Une fois la visite terminée, nous reprenons la voiture pour nous rendre à une dégustation de thé, située à seulement un kilomètre de là.
Sur les tables, il y a toutes sortes de boîtes de thé. Une dame nous apporte une théière d’eau chaude accompagnée de petits biscuits.
Nous en goûtons cinq sur huit, mais nous n’en pouvons plus !

Ensuite, nous visitons le temple hindou Hanuman à Grand Bassin.
Pour y accéder, il faut monter 200 marches.


Les Tamouls viennent y prier et apporter des offrandes à leur dieu.
La descente des 200 marches est fatigante, mais une fois en bas, nous découvrons de nombreuses statues colorées qui rendent l’endroit magnifique.



Nous reprenons la route en direction du Petit Rocher Macondé, un point de vue sur la baie du Cap.
Là aussi, il faut monter des marches, une cinquantaine environ, certaines hautes, d’autres plus basses.

D’en haut, nous avons une vue panoramique à 360°, et nous apercevons même le Morne au loin.



Il est déjà 15 heures, et nous n’avons toujours pas mangé.
Nous nous arrêtons dans un KFC pour reprendre des forces, puis nous en profitons pour faire quelques courses en vue du dîner au logement.
À notre arrivée, Yvonne avait déjà préparé le repas pour tout le monde :
du poulet oriental, une délicieuse salade de carottes et de chou, et pour finir, un gâteau au citron meringué.
Elle nous gâte !
Nous passons encore une superbe soirée, et demain s’annonce tout aussi beau.


Mercredi 5 février
Aujourd’hui, après un bon petit déjeuner, on discute avec Karine pour savoir où l’on peut changer des euros en roupies. Elle nous conseille d’aller dans un bureau de change Shibani plutôt qu’à la banque, qui prend des commissions.


Il y en a un à 25 minutes d’ici, avec un parking tout près. Nous partons donc pour Quatre Bornes, le nom de la ville, et trouvons rapidement le parking.
Pas très loin, nous apercevons le bureau de change, où beaucoup de personnes attendent. Une personne chargée de diriger les clients selon leurs besoins nous demande la raison de notre venue. Dès que nous lui disons que nous voulons changer des euros en roupies, il nous fait signe de rester debout et nous place directement derrière la personne déjà au guichet.
Nous ne savons pas pourquoi nous avons droit à ce traitement de faveur, mais au vu du nombre de personnes qui attendent, on ne va pas s’en plaindre ! Nous sommes un peu gênés, mais puisque l’on nous invite à passer avant, on ne se fait pas prier.
En sortant, nous faisons un tour de la ville avant de reprendre la route vers Albion. Karine nous a indiqué une boutique à visiter, juste à côté d’un restaurant où l’on peut manger du poisson.
Nous entrons dans la boutique et mentionnons que nous venons de la part de Karine. Pendant que je fais le tour du magasin, la patronne engage la conversation et nous pose quelques questions : d’où nous venons, quel temps il fait à Lyon, etc. Nous restons une heure à discuter tout en faisant quelques achats.
Il est temps de partir et d’aller voir ce que propose le restaurant voisin, La Marène. Au menu : dorade grillée, riz et salade. Ça nous convient, alors on s’installe.



Aujourd’hui, c’est une journée tranquille. De retour à la maison, on fait une petite sieste avant de profiter de la piscine. Il fait très chaud, et l’eau est tout aussi tiède.
Ce soir, Mario et Sabine préparent le dîner : du thon grillé avec une sauce au beurre et une salade de concombre. Avec Maurice, on décide de se contenter d’une petite salade, car on a déjà bien mangé au restaurant.
Nous dînons tous ensemble, puis il est temps d’aller se coucher. Demain, une autre belle journée nous attend : nous partons en bateau pour nager avec les dauphins !
Jeudi 6 février
Aujourd’hui, nous devons partir tôt pour rejoindre l’embarcadère qui nous emmènera voir les dauphins.
Nous sommes cinq du logement à faire cette sortie, mais comme nos voitures sont petites, il nous en faut deux.
Yvonne décide de venir avec nous, tandis que Mario et Sabine prennent l’autre voiture.
Sur le chemin, on discute, et Yvonne parle de Venise. Maurice lui dit qu’il est d’origine italienne et, comme Yvonne parle aussi italien, ils se mettent à converser dans cette langue.
Nous arrivons à l’embarcadère, montons dans le bateau, et le skipper nous donne quelques consignes.


Le capitaine s’arrête et nous explique que, lorsqu’il donnera le signal, il ne faudra pas perdre de temps : il faudra sauter immédiatement. À peine a-t-il fini de parler qu’il nous crie de sauter.
Première plongée pour voir les dauphins. Tout le monde plonge. Le bateau s’arrête assez loin d’eux, et moi, je n’y arrive pas. Je manque de souffle et reviens péniblement au bateau.
Le skipper m’aide à remonter, je n’ai plus de force. Maurice me rejoint : pour lui non plus, les dauphins sont trop loin. D’ailleurs, seuls quelques vaillants ont réussi à suivre le skipper.
Le capitaine s’arrête à un autre endroit, mais je sais déjà que je n’y arriverai pas. Je demande au skipper s’il peut filmer les dauphins avec mon appareil. Il accepte volontiers.


Je n’ai pas pu nager avec eux, mais j’ai une super vidéo. Tout le groupe me demande mon numéro pour que je leur envoie.
Depuis le bateau, j’ai quand même pu voir des dizaines de dauphins, dont un qui a sauté hors de l’eau.



Entre deux plongées, le skipper nous propose une boisson. D’abord, on demande un Coca, puis il nous propose un jus de fruits avec du rhum. Il sort alors un bidon de cinq litres bien frais.
Au deuxième verre, on pourrait presque nager avec les requins, LOL.
Le capitaine fait un nouvel arrêt, cette fois pour admirer les poissons multicolores.
Je me jette à l’eau pour les observer et les filmer.
Le prochain arrêt est sur l’île aux Bénitiers, où nous déjeunerons.


Nous nous installons et, naturellement, deux groupes se forment : d’un côté, ceux qui parlent anglais, de l’autre, les Français.
Pendant que nous discutons, on nous sert à manger et à boire. Comme il fait très chaud, nous faisons quelques baignades entre deux plats.

Un Mauricien met de la musique forte et entraînante. Très vite, ils nous invitent à danser avec eux.


Il est temps de rentrer. Le capitaine met les gaz, et ma casquette s’envole. Je suis triste, c’était ma casquette du Costa Rica… Je vais devoir y retourner pour en racheter une !
De retour au logement, une sieste s’impose : nous sommes épuisés.
Pendant notre sommeil, une grosse averse est tombée, mais nous n’avons rien entendu.
On va se baigner, mais ce soir, on ne fait pas long feu. Entre le bateau, la baignade, et — soyons honnêtes — le punch, nous sommes vidés.
Demain sera encore une belle journée.
Vendredi 7 février
À 4 h du matin, impossible de me rendormir. C’est pénible.
J’attends 7 h 30, puis on part prendre le petit-déjeuner. Ce matin, on prend notre temps ; on est encore fatigués de la journée en bateau d’hier.
On discute avec Karine et Jérôme en attendant 10 h, l’heure à laquelle la vendeuse du petit magasin de souvenirs doit ouvrir.
Ce soir, c’est Karine qui cuisine : elle prépare un poulet coco.
Nous voilà partis chez notre marchande. En arrivant au magasin, il est encore fermé. Comme nous avons d’autres courses à faire, nous décidons de revenir plus tard.
Au supermarché Dodo, ils vendent du thé de l’usine Bois Chéri et des confitures du château Labourdonnais. Ce qui est amusant, c’est que les prix y sont trois fois moins chers que dans les magasins des usines.
On retourne ensuite au magasin de souvenirs. Cette fois, il est ouvert et la vendeuse a bien ma commande.
On discute avec elle de la fête du Cavadee, une fête hindoue qui aura lieu mardi 11. On lui dit que nous verrons, mais que ça peut être intéressant à voir.
De retour au logement, la chaleur est étouffante et l’humidité écrasante. Karine propose qu’on mange tous ensemble.
Dans la piscine, on sent la pluie tomber. On se dit que ça ne va pas durer longtemps. Effectivement, l’averse est brève, mais assez forte pour nous faire sortir de l’eau et nous mettre à l’abri.
Après le repas, on fait une petite sieste.
Au réveil, la chaleur est telle qu’on retourne directement à la piscine pour se rafraîchir… enfin, « rafraîchir » est un grand mot : l’eau est à 32 degrés !
Une délicieuse odeur s’échappe de la cuisine. C’est Karine qui prépare son poulet coco. Je reste à côté pour observer sa recette.
Dehors, Jérôme a préparé l’apéritif, Yvonne a coupé du fromage et Maurice tranche le saucisson. Tout le monde est là, et on lève nos verres aux vacances à Maurice.


Entre deux gorgées, on admire le coucher de soleil. Karine tente de photographier les chauves-souris qui passent au-dessus de nous avec mon appareil photo. Ces chauves-souris, à Maurice, peuvent atteindre une envergure de 80 centimètres !









Il est l’heure de passer à table. Le poulet coco est excellent.

On finit la soirée comme tous les soirs : par des discussions interminables. Puis il est temps d’aller dse coucher. Demain sera une autre belle journée, et nous irons à Port-Louis en bus.
Samedi 8 février
Au petit matin, une bonne averse est tombée, obligeant à déplacer les tables du petit-déjeuner.
Nous partons prendre le bus pour aller à Port-Louis.
On attend une bonne demi-heure avant qu’il n’arrive. Je choisis une banquette de deux places, tandis que Maurice préfère s’asseoir de l’autre côté, sur une banquette de trois. Je ne suis pas très d’accord.

Je lui explique que si le bus se remplit, une troisième personne viendra s’asseoir à côté de nous, et selon sa physionomie, on risque d’avoir très chaud.

Il ne faut pas plus de trois arrêts pour que le bus soit bondé. Un homme s’installe à côté de moi. Je lance un regard de reproche à Maurice, qui finit par admettre ses torts.
Cinquante minutes plus tard, nous voilà à Port-Louis. Nous nous dirigeons directement vers le marché couvert, au premier étage, là où l’on vend des souvenirs.
Après quelques achats, nous allons boire un verre dans le restaurant où, la dernière fois, nous nous étions fait avoir sur l’addition. Cette fois, nous vérifions bien et ne nous laissons pas surprendre !


Nous partons ensuite au Caudan. Je fais tous les magasins pour deux raisons : d’abord, je cherche des souvenirs à ramener ; ensuite, il fait tellement chaud que la climatisation des boutiques est un vrai soulagement.
Pour nous rafraîchir, on s’offre une glace chez le glacier italien.

Tout doucement, nous nous dirigeons vers l’arrêt de bus pour le retour. Nous attendons à peine dix minutes avant qu’il n’arrive. Cette fois, le trajet est un peu plus confortable qu’à l’aller, et il n’y a que des banquettes de deux places.


Nous sommes en sueur : il fait une chaleur écrasante, avec un taux d’humidité énorme.

Arrivés à destination, il nous reste encore une bonne dizaine de minutes de marche.
Une fois à la maison, nous déposons nos achats, buvons un grand verre d’eau bien fraîche et repartons aussitôt acheter de la viande hachée pour le dîner. Ce soir, c’est notre tour de cuisiner, et nous ne serons que tous les quatre avec Karine et Jérôme, les autres étant partis au restaurant.
De retour du supermarché, on plonge dans la piscine pour se rafraîchir. Après une bonne douche, nous commençons à préparer notre sauce bolognaise.
C’est l’heure de l’apéro. Les Autrichiens discutent entre eux, tandis que Karine et Jérôme nous parlent de la Jordanie. Ils ont acquis un hôtel là-bas et nous montrent toutes les merveilles à découvrir sur place. Ça donne envie… Peut-être une destination à faire avec mes enfants un jour !




Les pâtes sont prêtes, il est temps de passer à table. Karine et Jérôme adorent notre sauce bolognaise.
Ce soir, il y a du rugby à la télé : France – Angleterre. Ils sont passionnés, alors on les laisse regarder le match pendant que je débarrasse la table et que Maurice fait la vaisselle.
On les rejoint ensuite sur le canapé, mais je ne fais pas long feu : j’ai sommeil. Maurice regarde la première mi-temps puis vient se coucher.
Demain sera une journée tranquille, encore une belle journée à venir.
Dimanche 9 février
J’ai très mal dormi cette nuit, ce qui fait que je me suis levé un peu tard, à 8 h 30.
Ce matin, on part prendre le petit-déjeuner, mais on a décidé que la journée serait placée sous le signe du repos. Il fait trop chaud, et avec ses 33 °C, la piscine ne rafraîchit pas vraiment. Mais on est tout de même mieux dedans qu’à l’extérieur, même à l’ombre d’un palmier.
Je me mets à lire un livre que j’avais emporté mais que je n’avais encore jamais commencé. Mais il fait vraiment trop chaud… Alors, on retourne se baigner.

À midi, on mange avec Karine et Jérôme. Comme d’habitude, on refait le monde, puis on part faire une petite sieste. Enfin… une « petite » sieste qui a finalement duré 1 h 30 ! Heureusement que la clim fonctionne bien dans la chambre.
On retourne ensuite à la piscine pour se baigner, et notre après-midi se résume à alterner entre l’eau et les fauteuils : un coup je me baigne, je me fais sécher, puis je replonge… et ainsi de suite.
Ce soir, c’est Yvonne qui cuisine. Le nom du plat est assez compliqué à prononcer, mais en réalité, c’est du poulet pané, qu’elle a pané elle-même, accompagné d’une salade de pommes de terre. En dessert, elle a préparé une tarte au citron meringuée.



Il est l’heure de se mettre à table. Ce soir encore, nous sommes huit à manger ensemble. Et, comme chaque soir, on refait le monde.
Il est temps d’aller se coucher. La journée a été rude, même si on n’a rien fait.
Demain, nous partons pour Mahébourg. On ira d’abord au marché, puis à Blue Bay, où se trouve une très belle plage.
La route sera longue, mais ce sera encore une belle journée.
Lundi 10 février
On se réveille à 7 h 45 et on part prendre le petit-déjeuner face à la mer.


Karine nous fait remarquer un lézard en train de se sécher sur un tronc. Elle prend mon appareil photo pour l’immortaliser et en profite pour capturer quelques oiseaux. Ici, il y en a énormément, et leurs chants sont un vrai plaisir à écouter.




Une fois le petit-déjeuner terminé, on prépare notre sac pour partir au marché de Mahébourg.
Nous n’avions pas fait 500 mètres que je ressens une douleur au bras gauche : ma tendinite s’est réveillée. Il était trop tard pour faire demi-tour et aller chercher un anti-inflammatoire, alors je me suis dit que ça finirait par passer… Mais plus le temps avançait, plus la douleur s’intensifiait.
Nous avons tout de même parcouru le marché, qui est immense. Je crois n’avoir jamais vu un marché aussi grand : il s’étend dans toutes les directions.



Franchement, si j’avais été seule, je me serais perdue. Heureusement, Maurice a un bon sens de l’orientation, ce qui nous a permis de retrouver la sortie. Moi, je crois que je me serais simplement arrêtée au milieu et j’aurais pleuré pour que quelqu’un vienne me chercher !
Nous avons acheté quelques souvenirs. Ce qui est drôle, c’est que d’un côté du marché, on trouve des légumes et, de l’autre, des vêtements. Un vrai bric-à-brac ! Les allées sont étroites, à peine un mètre de large, et on a piétiné toute la matinée.
Sur le chemin du retour, on s’arrête boire une boisson fraîche avant de repartir pour Blue Bay. On trouve un parking juste à côté d’un restaurant bien noté sur TripAdvisor.
Dans un premier temps, on va voir la plage. On est un peu déçus : on nous avait vanté une plage magnifique, mais là, on ne voit pas beaucoup de sable blanc. En discutant avec un Mauricien, il nous explique que la mer est montée avec la marée haute et qu’il faut attendre qu’elle redescende pour voir la plage dans toute sa splendeur.


On comprend mieux, mais ce n’est pas la seule raison de notre déception. Il y a des capsules de bière, des mégots de cigarettes, une tonne de petits déchets… Impossible de trouver cette plage belle dans ces conditions. L’eau est trouble, sûrement à cause des microplastiques, et c’est bien dommage.
On décide d’aller manger dans le petit restaurant à côté de notre voiture, qui a l’air très sympa. Maurice prend du poulpe grillé avec une salade, et moi, du poulet croustillant avec une salade. C’est délicieux. Un petit café, et nous voilà repartis sur la plage, cette fois pour nous baigner.



On enfile nos chaussures d’eau, par précaution, mais on ne va pas bien loin… L’eau n’est pas propre et plusieurs bateaux sont stationnés à proximité. J’imagine bien les résidus de gasoil qui flottent à la surface… J’avoue, je n’ai pas du tout apprécié.
Ma tendinite me fait de plus en plus mal. On décide donc de rentrer et d’essayer de trouver une pharmacie pour me soulager.
À 15 km de notre logement, on en trouve enfin une. Je demande à la pharmacienne si elle connaît l’huile essentielle de gaulthérie. Elle échange un regard avec ses collègues et me répond que non, avant de me montrer une huile essentielle de romarin. Je la remercie et repars bredouille.
Arrivés au village, on tente une autre pharmacie. Cette fois, dès que je mentionne l’huile essentielle de gaulthérie, la pharmacienne me répond qu’ils n’en ont pas. Je lui explique que j’ai une tendinite et lui demande si elle a quelque chose pour me soulager. Elle me propose une crème de massage… et qu’est-ce que je lis dessus ? Huile essentielle de gaulthérie.
Le pire, c’est qu’elles se sont mises à rire quand je leur ai montré que c’était justement ce que je cherchais. Franchement, mieux vaut ne pas tomber malade ici, je crois…
On rentre enfin. Je prends un anti-inflammatoire pendant que Maurice me rapporte deux pains de glace pour soulager mon bras. Je n’arrive même plus à le lever.
C’est l’heure de l’apéro, et ce soir, c’est Karine qui cuisine : taboulé et saucisses-merguez au barbecue.



Encore une belle soirée.
Demain sera une autre belle journée… mais ce sera aussi la dernière à l’île Maurice.
Mardi 11 février
Dernier petit-déjeuner face à la mer.
Ce matin, c’est jour férié : c’est la fête de Cavadee. La communauté tamoule de l’île Maurice célèbre avec ferveur le Thaipoosam Cavadee en hommage au dieu Muruga, vainqueur des forces du mal.
La commerçante chez qui nous avons acheté des souvenirs nous avait invités à venir voir les festivités.
Comme c’est férié, Nath et Sandrina, les employés de Karine et Jérôme, ne travaillent pas. Aujourd’hui, c’est donc Karine qui s’occupe des petits-déjeuners et des chambres.
Nous commençons à faire nos valises, en espérant ne pas dépasser le poids autorisé… Pas sûr que tout rentre !
Il est l’heure d’aller voir la fête tamoule. Les participants font la procession pieds nus, mais comme le sol est brûlant, et bien que l’île manque d’eau, il est exceptionnellement autorisé d’arroser le sol pour cette occasion.
Certains portent sur leurs épaules le cavadee, une structure en bois et bambou, ornée de feuilles, de fleurs et d’images saintes. Ils avancent ainsi en prière et en offrande au dieu Muruga.
C’est un spectacle magnifique, haut en couleur.











Ensuite, nous partons faire les courses une dernière fois pour le repas de ce soir. C’est Maurice qui cuisine : escalope de poulet à la crème et aux champignons.
De retour à l’appartement, on profite encore un peu de la piscine avant le départ.
Ce soir, le coucher de soleil est exceptionnellement beau. J’aime penser que c’est parce que c’est notre dernier soir et qu’il nous dit au revoir. Non seulement le ciel est splendide, mais en plus, les chauves-souris sont de sortie, et je m’amuse à les photographier.






Nous passons une superbe soirée, peut-être pas la dernière… Qui sait ? Peut-être que nous reviendrons l’année prochaine ou dans deux ans.
Après avoir dit au revoir à Charlotte, Yvonne, Sabine et Mario, qui partent aussi demain mais à une autre heure, il est temps d’aller se coucher. Demain matin, le réveil sonne tôt : notre avion est à 10 h 30, mais nous devons rendre la voiture avant.
Nous avons passé un séjour incroyable, et les adieux sont bien tristes.
Si nous revenons à l’île Maurice, une chose est sûre : nous reviendrons à la Maison de la Plage, chez Karine et Jérôme. C’est promis.
Mercredi 12 février
Il est 4 h du matin et je n’arrive plus à dormir.
À 6 h, on se lève. Il faut revoir les valises : on n’arrive pas à tout mettre, et elles ne doivent pas dépasser 23 kg.
On entend la voix de Sabine au rez-de-chaussée. On descend boire un café et on fermera les valises après.
Tout le monde est debout. Sabine et Mario attendent le taxi, prévu pour 6 h 30. Karine nous prépare un café et nous fait des pancakes. Jérôme est là aussi.
Charlotte et Yvonne se sont levées pour dire au revoir.
Tout le monde rigole, mais il y a de la retenue.
Le taxi arrive. On dit au revoir à Sabine et Mario. Charlotte et Sabine ne peuvent pas retenir leurs larmes.
On finit de déjeuner, puis on monte fermer les valises et charger la voiture.

C’est à notre tour de dire au revoir, et là, tout le monde pleure. C’est amusant : il y a dix jours, on ne se connaissait pas, et aujourd’hui, on est tristes de se quitter.
On décide de monter dans la voiture afin d’arrêter de se faire du mal. Tout le monde nous envoie des baisers jusqu’à ce qu’on ne se voie plus.
Ce soir, ce sera au tour d’Yvonne et Charlotte de partir, après cinq semaines ici. Je pense que ça va être très, très dur pour elles.

Il nous faut une heure pour arriver chez le loueur de voitures. Mais apparemment, beaucoup de personnes prennent l’avion de 10 h 30 et nous sommes nombreux à rendre notre voiture.
Une fois la voiture garée et vérifiée, on monte dans une autre qui va nous emmener à l’aéroport.

On s’arrête à la banque pour échanger nos roupies en euros. À l’île Maurice, tu peux changer tes euros en roupies à l’aéroport sans frais et, au retour, ils te les reprennent au même taux.
Il ne reste plus qu’à enregistrer nos bagages au comptoir Air France. Il y a une longue queue.

Nos bagages dépassent les 23 kg. L’agent nous propose d’enlever des affaires, sinon nous devrons payer un supplément.
On décide de payer. À nous deux, on dépasse de 5 kg et nos bagages à main sont déjà pleins.
Il faut passer la police, puis la sécurité.
L’avion a 35 minutes de retard.
Enfin, on décolle. Le trajet va durer 11 heures avant d’arriver à Paris.

Un film, deux films… Maurice regarde la carte du trajet de l’avion. À un moment, on survole la mer Rouge. Je vois tous ces pays en guerre en ce moment, pas très loin, et je ne suis pas tranquille.

Trois films, quatre films… Le temps passe. Enfin, on atterrit à Paris-Charles-de-Gaulle. Il fait 5 degrés et il pleut. La vache !!! On vient de perdre 30 degrés d’un coup.
On doit marcher dans les longs couloirs de l’aéroport pour repasser la sécurité, puis encore un peu jusqu’à la police. Ensuite, il faut marcher encore pour enfin arriver au terminal.
Il reste une heure de vol pour rejoindre Lyon. Puis, il faudra attendre les bagages… et 45 minutes plus tard, on sera enfin chez nous.

Nous avons passé trois semaines formidables. Le prochain voyage ? Pas encore décidé, mais on va y réfléchir !